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Be my Valentin-e

La Saint-Valentin approche. Voici nos belles adresses bruxelloises proposant des menus à emporter ou à se faire livrer. Votre mission sera de ravir le cœur de votre élu-e. Mode d’emploi !

Pour lui en mettre plein la vue

A l’image d’Antoine Pinto, le chef et architecte d’intérieur qui excelle dans chacun de ses projets pour le plus grand bonheur de nos sens, on craque sur le sublime plateau « Prestige » du Belga Queen.

 

225 pour 2 personnes

30 gr Oscietra Royal Imperial Heritage Caviar, un homard, quatre Oyster Queen,  quatre huîtres plates,  quatre gambas, quatre langoustines, un bouquet de crevettes, bigorneaux, bulots et crevettes grises à éplucher.

D’autres délicatesses sont également à la carte ainsi qu’une très belle sélection de vins et champagnes. Et en dessert, un cœur rouge miroir, crémeux de chocolat au lait d’amandes, palet de canneberge et groseilles, biscuit moelleux aux éclats de dragées roses. De quoi faire saliver Cupidon !

Commande : https://wwc.resengo.com/indexframe… avant le 12/02 – 12h. Menu disponible le 13/02 et 14/02. Enlèvement entre 14h et 17h. Livraison (+ 10 €) dans un rayon de 20 km et offerte à partir de 100 €.

www.belgaqueen.be


 

Pour un roller artistique

On fonce à La Patinoire, à l’orée du bois de la Cambre ! Le chef Adrien Schurgers fait la part belle au répertoire de brasserie, tout en proposant un menu de Saint-Valentin affriolant.

 

Menu 55€ pp

Entrée (au choix)

9 huîtres

Saumon gravlax maison, toasts, vinaigrette au raifort et miel bio

Tartare de bœuf coupé à la main au caviar Osciètre

Plat (au choix)

Filet de sole sauvage, fumet de crustacés, poireaux confits, crevettes grises épluchées main et risotto crémeux aux pointes vertes

Suprême de canard aux légumes croquants, purée de potimarron, jus de cuisson parfumé à la menthe et litchis

Assortiment de desserts Saint-Valentin faits maison par leur chef pâtissière (choux de l’amour, verrine de la passion, macaron et deux desserts surprises)

Commande :  02 649 70 02. Livraison possible et take-away les 12/02, 13/02 et 14/02 de 11 à 19h. Psst: Ils ont un service drive-in !

www.brasseriedelapatinoire.be


 

 

Pour une cuisine traditionnelle belge faite maison

Depuis près de 95 ans, la famille Niels travaille dans la restauration avec passion. Troisième et quatrième génération, ils sont propriétaires de ces enseignes réputées : Au Vieux Saint-Martin, Au Savoy et Au Grand Forestier. Chez Alfred, c’est même savoir-faire mais à emporter chez vous ! Ici, le Chef Mathieu met les petits plats dans les grands et vous prépare des mets d’exception que vous n’aurez plus qu’à réchauffer quelques minutes au four. Love is in the air !

 

Menu 4 services 79,95pp

Entrées froides

Salade de homard façon Belle-vue, sauces mayonnaise et cocktail
ou
Carpaccio de bœuf, mesclun

Entrées chaudes

Waterzooi d’écrevisses aux petits légumes
ou
Feuilleté aux ris de veau

Plats principaux

Filets de sole au Champagne sur lit d’épinards, pommes Duchesse
ou
Sauté de veau façon Alfred, gratin dauphinois

Desserts

Cœur chocolat praliné, crème anglaise
ou
Douceurs exotiques

 

Commande : 02/897 68 77 – 7 j/7 entre 10h et 20h30.

Les Alfred’s boys vous livrent 7/7 jours entre 18h et 20h30 dans les communes suivantes : Auderghem, Beersel, Braine-l’Alleud, 1000 Bruxelles, Etterbeek, Forest, Hoeilaart, Ixelles, Kraainem, La Hulpe, Lasne, Linkebeek, Overijse, Rhode -Saint-Genèse, Schaerbeek, Saint-Gilles, Tervuren, Uccle, Waterloo, Watermael-Boitsfort, Wezembeek-Oppem, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre.

www.chezalfred.be


 

 

Pour dîner dans les étoiles

On craque forcément sur le menu Saint-Valentin signé par Pascal Devalkeneer, le chef doublement étoilé duChalet de la Forêt. A ses dires, la cuisine est un atout séduction : « Même si je fais de la gastronomie, je reste un cuisinier. Mon métier, c’est cuisiner comme le verbe, transformer un produit pour en faire une recette en y mettant de l’amour. Oui, c’est séducteur et il faut que ce soit « rock & roll », sexy pour donner l’envie ». Et comme il le dit si bien : « Tout se passe autour d’une table ou dans un lit ! ».

 

Menu 175pp

Amuse-bouche
Saumon écossais fumé par ses soins, crème citron et vodka, caviar osciètre sélection Imperial Héritage
Nage de sole côtière et coquilles, jeunes légumes
Ris de veau laqué au miso et agrumes
Émincé de bœuf en alternance de truffe noire et cèleri, jus de bœuf tranché
Cœur de la Saint-Valentin en millefeuille

 

Commande : par mail à lepicerieduchalet@lechaletdelaforet.be Dernière commande le 12/02-12h. Enlèvement le 13/02 et 14/02 entre 12h et 19h

www.lechaletdelaforet.be


 

Au bonheur des papilles

Jean-Luc Colin adore faire renaître de belles institutions bruxelloises, comme Le Petit Pont dont le nouveau chef Momo, ex Les Petits Bouchons, est une véritable vedette à Bruxelles. Leur menu 4 services à emporter est irrésistiblement alléchant !

 

Menu 4 services 50€ pp

Les Mises en Bouches

Le médaillon de homard, petit chou, gnocchi aux herbes fraîches, jus de crustacés au poivre Timut

Dos de skreî, mousseline de chou- fleur, petites grises de la mer du Nord beurre blanc au vin de Xérès

Ou

Cailles farcies au foie gras, cuisses confites, purée de patate douce, cœur d’artichaut jus corsé

Cœur sablé de Saint-Valentin

 

Commande :  0473 29 21 54 avant 15h30 le 12/02 et le 13/2 avant 13h00. Enlèvement des commandes à partir de 17h30. Les plats sont délivrés chauds et prêts à déguster. Livraison possible sans supplément.

www.lepetitpont.be


 

 

Pour dîner comme dans Top Chef

Jean-Philippe Watteyne (Top Chef 2013) et  Mattéo Vannini (ex-Da Mimmo) ont crée pour The 1040 -Sofitel un menu box Valentin exclusif. Attention cette offre est limitée !

 

Menu 3 services 54pp

Sélection d’amuse-bouches

Américain végétarien

Mousse d’olive noire et pignon de pin torréfié

Fromage d’Isigny à l’aneth et pomme grenade

Entrées

Salade tiède de cabillaud, sauce chou-fleur, poireaux confits, caviar Tapioca
Ou

Vitello tonato végétarien, carpaccio de betteraves, mayonnaise de pois chiches, salade de betteraves rouges, radis et câpres

Plats

Selle d’agneau, sauce cacao, purée de topinambours, mini chicons caramélisés au sirop de Liège

Ou

Cannellonis farcis aux choux rouges, fromage de chèvre, chicons caramélisés, noisettes torréfiées (VEG)
Dessert

Bavarois aux fruits de la passion, biscuit sablé, gel hibiscus, meringue

 

Commande : avant le 11/02 – 12h

https://the-1040.myheureca.com/fr/?timeSlot=2021021111001500

Retrait samedi 13/02 entre 11h et 15h

www.the1040.be


 

Pour un dîner caritatif

Ah Elliot Van de Velde, le « LittleChef », on l’adore ! Luttant activement contre le gaspillage alimentaire et son impact social, il a créé « Hearth Project ». Très actif dans l’aide humanitaire, le « Zero Waste » est devenu son cheval de bataille.

Pour la Saint-Valentin, Hearth by Elliott propose un menu 4 services dressé dans un packaging écoresponsable. Vous n’aurez plus qu’à allumer votre four à 65°C, vos bougies et à profiter en amoureux. Consulter aussi l’offre de vin en accord avec ce menu fourni par leur partenaire Jane, le caviste à côté de Chez Tarzan.

 

Menu 4 services, 50€ pp
Boeuf & Carottes : Carpaccio de bœuf Holstein fumé, carottes en pickles, rôties, mousseline et jus, condiment ail noir et jaune d’œufs, shiso et huile de fanes
Saint-Jacques & Betteraves : Saint-Jacques, crème terre mer, betterave en croûte de Sel, en pickles et en poudre, salicorne en huile et en cru (supplément Royal Belgian Caviar Oscietra 30g 45€ )
Poisson de la Pêche & Poireaux : Poisson du jour, jus iodé vert, poireaux cuits en chemise et finis au chalumeau, mousseline et huile, sarrasin cuit et torréfié
Chocolat : Praliné, mousse au chocolat blanc Van Dender, panais et poire, agastache
Option végétarienne disponible, 40€ pp. Les plats seront adaptés en fonction de l’inspiration du chef et du marché.

Commande : www.order.hearthproject.com

Les points de ramassages pour le 11/02 et 12/02 sont :

Full Circle Ideas : chaussée de Vleurgat 89 à Ixelles de 14h à 19h

Chez Jane : rue Washington 63 à Ixelles de 15h30 à 19h30

 

Tous les bénéfices de cette action serviront à financer leurs actions sociales sur Bruxelles !

www.hearthproject.com


 


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Cala Gin, la découverte de l’orange d’or

100% belge, 100% bio et 100% artisanal ! Le gin Cala est distillé à partir de kumquats à la distillerie de Biercée. A tester, la recette du Negroni à la belge !


mora-mora-rhum

C’est bon, c’est belge

Le remède contre la morosité de janvier ? Mora Mora, la marque belge de liqueur à base de rhum ! Cette délicieuse boisson se savoure froide ou chaude, en apéritif ou digestif. A tester, la recette « Island coffee ».


BENOÎT NIHANT X ISABELLE ARPIN

BENOÎT NIHANT X ISABELLE ARPIN

Excellente nouvelle, la Lady cheffe Isabelle Arpin et Benoit Nihant, le chocolatier wallon de l’année, allient leurs savoir-faire. Résultats : une tablette de Chocolat Grand Cru 74% réalisée dans les ateliers du chocolatier liégeois ainsi qu’un dessert inédit, imaginé et conçu dans les cuisines de la cheffe bruxelloise.


insol-eat

Bienvenue dans notre bulle

Enfin une bulle qu’on n’a pas envie de railler ! Boutade à part, « Insol-eat by Charlotte and Louise », l’élégante bulle privatisable des sœurs de Dorlodot, invite à un moment de lâcher-prise complet, en bordure de la forêt de Soignes. On y fait quoi? On y passe une soirée gourmande, à l’ombre d’un tilleul centenaire, avec des chevreuils sauvages en invités surprise…

Louise de Dorlodot travaille comme chef de projet dans l’événementiel, chez Profirst à Rixensart. Le projet « Insol-eat by Charlotte and Louise », elle l’a pourtant mené à bien en famille, avec sa grande sœur, Charlotte, directrice de crèche et conceptrice de la Mared’sous bulle, un logement insolite avec vue panoramique sur la célèbre abbaye … On rencontre les deux sœurs chez l’aînée, aux portes de Bruxelles. De la fenêtre de sa maison, en bordure de la forêt de Soignes, on voit la fameuse bulle ! Non, ne comptez pas sur nous pour vendre la mèche : l’adresse de la bulle « Insol-eat by Charlotte and Louise », vous la connaîtrez quelques jours seulement avant votre date de réservation. « Nous voulons conserver le cachet intime et insolite du rendez-vous », nous glissent à l’oreille les deux sœurs dont la complicité se voit au premier regard.

Charlotte et Louise ont grandi à la campagne dans une famille nombreuse, en développant dès leur plus jeune âge une véritable passion pour la nature et l’hospitalité. Mais c’est en recherchant une activité insolite pour fêter dignement l’anniversaire de leur mère, qu’elles se sont rendu compte qu’il y avait un secteur à exploiter ! Alors, sans attendre, elles ont réfléchi à un nouveau concept de restauration, dans un cadre unique et insolite. Quand on signale aux sisters qu’on a couvert pour notre magazine, Aqualodge, un chapelet de chalets sur pilotis en bord de Molignée, Charlotte, amusée, nous lance : « c’est le projet de Diane, notre tante. Chez les de Dorlodot, on cultive le goût de l’aventure professionnelle ! »

Soirée gourmande 

Ils se passent quoi dans la bulle transparente de Charlotte et Louise ? D’emblée, Louise met les points sur les i : « Nous sommes toutes les deux formées au métier de restaurateur/ traiteur/organisateur de banquet, mis en place par le Service Public de Wallonie, mais le contrôle très rigoureux de la sécurité alimentaire en Belgique nous aurait obligées à de nombreux investissements dans la cuisine familiale de Charlotte, alors nous proposons des formules traiteur ». Le client qui a privatisé la bulle pour 4 à 8 convives, devra donc choisir online entre la formule froide trois services de la cheffe des Délices de Margaux (de Biolley) ou l’une des trois propositions du traiteur bruxellois Brut. Du saisonnier et du hautement qualitatif ; quant aux mets chauds, ils sont prévus pour attaquer l’hiver !

Vous l’aurez compris : lorsque vous réservez, vous privatisez la bulle, il n’y a donc que vous, votre famille et vos amis autour de la table. Pas de serveur, le buffet trois services étant proposé en self service. La table est dressée avec un goût exquis, l’apéro et le mousseux gracieusement offerts par la maison (regardez l’étiquette, et vous comprendrez que les sœurs ont le souci du détail !) et la vue dégagée à 360 degrés sur la nature environnante est tout bonnement magnifique.

« On peut même greffer au lieu une dimension historique », nous lance Charlotte, « c’est en effet sur ce terrain que pendant la Seconde Guerre mondiale, un aviateur belge a retapé un avion biplan, avant de décoller au nez et à la barbe des Allemands qui festoyaient dans le château, non loin de notre bulle ! L’anecdote est amusante et l’avion exposé au Musée royal de l’armée à Bruxelles… « 

Parenthèse historique refermée, revenons à nos hôtes qui, chaussons à la main (l’herbe est haute, à la campagne !) viennent accueillir les convives, avant de s’éclipser discrètement pour leur permettre de buller tranquillement avec leurs proches ! Ne partez pas : là, des yeux brillent dans la nuit ! Pas de panique, ce sont probablement ceux des chevreuils, renards et coqs faisans, qui ont élu domicile dans ce petit coin de paradis boisé …


www.insol-eat.com

 


L-AIR-DE-RIEN

L’Air de Rien, mais quel talent !

« Vous devez avoir un CV long comme un jour sans fin, pour arriver à atteindre un tel niveau de savoir-faire ? » Le chef : « Je suis autodidacte … » Stéphane Diffels a appris sur le tas que la persévérance est la clé du succès. Une obstination au travail qui n’a jamais été un substitut à son incommensurable talent, loin s’en faut !


antoine-pinto-belga-queen

Signé Pinto

Peintre, chef et architecte d’intérieur, Antoine Pinto marque indéniablement tout ce qu’il signe ! Grâce à son génie, l’expérience organoleptique est sublimée par ses décors grandioses. En attestent plus de 150 réalisations dont Toit, son dernier-né, et son prestigieux Belga Queen, fleuron de la belgitude. Ecce Homo !

Le Belga Queen, quelle est son histoire ?

C’est un endroit qui a une aura, tout un passé, une architecture, un décor. Au XVIIIe siècle, ce fut l’Hôtel de la Poste, le plus important du centre de Bruxelles, où ont séjourné notamment Victor Hugo, Rimbaud, Verlaine. Par après, le bâtiment est devenu une banque, le Crédit du Nord. Quant au Belga Queen que j’ai créé en 2002, il est à présent reconnu comme une maison prestigieuse dans le monde entier et est devenu la locomotive du centre-ville bruxellois.

 

En tant que porte-parole d’une quarantaine de restaurateurs belges, vous avez écrit une lettre ouverte aux pouvoirs publics pour les sensibiliser sur la situation de l’Horeca à Bruxelles. Avez-vous obtenu une réponse ?

Non, aucune ! Et la situation ne va pas s’améliorer en limitant la vitesse à 20 kilomètres à l’heure, en ajoutant des pistes cyclables partout, en imaginant des tricycles pour fournir les restaurants ! Ils sont en train de tuer Bruxelles !

(Cela fait peut-être parti d’un projet.. ?!)

 

La belgitude est-elle l’ingrédient principal du Belga Queen ?

Absolument ! Jusqu’à la carte des vins qui sont produits par des Belges installés partout dans le monde. Je fus le premier à promotionner la belgitude avec mes vins. Je ne suis pas belge d’origine mais je le suis dans ma tête ! Je suis arrivé du Portugal en Belgique à l’âge de 17 ans, et j’ai vécu à Liège, Anvers, Gand et Bruxelles où j’ai également réalisé des restaurants. Je connais probablement mieux le pays que la plupart des Belges. Il en va de même pour la gastronomie.

 

Pour se mettre en appétit, quelques-unes de vos spécialités  ?

Nos succulentes croquettes aux crevettes ou au fromage Bellie de Gand et sirop de poire de Liège, le boulet sauce lapin (que personne ne connaissait il y a 18 ans à Bruxelles !), le véritable coucou de Malines rôti au four sur pain d’épices tartiné au sirop de poires, le foie gras au chocolat, la glace au cuberdon que j’ai créée à l’ouverture du Belga Queen.

 

En plus de vos spécialités belges, qu’est-ce qui distingue le Belga Queen ?

J’ai un magnifique écailler « à la Belge » avec des huîtres mais aussi des bulots chauds, des moules parquées à la sauce Marolles. On nous félicite souvent pour la perfection de la cuisson et pour l’assaisonnement des fruits de mer, des tourteaux, des homards !

 

Une nouveauté bien belge à la carte du Belga Queen à nous suggérer  cet automne ?

L’oie à l’instar de Visé, légumes de saison braisés, pommes rissolées à la graisse d’oie. Un plat très ancien que j’ai revisité autrefois, lorsque je livrais mes recettes à la radio.

 

Quelle est votre philosophie culinaire ?

Chaque produit a un langage et chaque cuisinier doit connaître le langage de tel ou tel produit, sinon il ne peut pas dialoguer.

 

Vous avez à votre actif plus de 150 projets ? Quels sont ceux qui vous ont le plus marqués ?

C’est comme pour les enfants, ce sont les derniers qu’on aime « le plus ». « Toit » qui a vu le jour cet été à Braine-l’Alleud mais aussi le complexe « Sud Lisboa », un projet de 5.000 m2 à Lisbonne, qui affiche deux espaces distincts reliés par une passerelle, l’un dédié à la gastronomie, l’autre aux évènements.

J’ai un immense souvenir de « Pakhuis » à Gand, un projet sorti de terre et réalisé comme un marché du XIXe siècle. J’ai dessiné tout l’immeuble intérieur et extérieur avec la collaboration d’un architecte gantois. Les propriétaires actuels font croire que c’est un hangar d’époque et que Pinto a fait le décor à l’intérieur, alors que j’ai créé chaque détail…

 

L’architecture est-elle un exhausteur de goût axé sur l’expérience de nos cinq sens ?

C’est identique au décor d’une assiette ! Le décor d’un restaurant raffiné éveillera les sens, ensuite viendra la qualité du cuisinier, le choix des marchandises, l’assemblage des produits, le rythme que ça peut provoquer dans la bouche. La cuisine est une forme d’expression extraordinaire car tous les sens sont présents.

 

La cuisine et l’architecture d’intérieur et ont-elles des similitudes ?  

Elles se ressemblent très fort, il faut avoir le même type de sensibilité. Tu fais ta mise en place, ta petite sauce. L’architecture d’intérieur, c’est comme construire un menu ou un plat sauf que la cuisine a une dimension en plus par l’odorat, le goût.

 

Où puisez-vous votre inspiration pour vos designs ?

Dans mon environnement. J’ai une mémoire visuelle incroyable et je suis très observateur. Dans « mon disque dur » très chargé, je trouve des choses qui s’adaptent au projet. Je dis toujours à mes collaborateurs : vous avez tout à côté de vous, il suffit de regarder !

 

Vous portez trois casquettes. Celle de peintre, celle de chef et celle d’architecte d’intérieur. Laquelle préférez-vous ?

Je suis un artiste avant tout ! J’ai fait cinq expositions en Belgique d’art conceptuel. Je fais de l’architecture d’intérieur, du design. Je dessine mes fauteuils et sculpte beaucoup d’objets que j’utilise dans mes décors.

Ma formation initiale est aux Beaux-Arts où j’ai appris à peindre. J’ai appris l’architecture d’intérieur avec un de mes professeurs avec lequel j’ai réalisé un de mes premiers restaurants « Le clou doré ». En 1980, j’ai été cité parmi les 100 meilleurs cuisiniers d’Europe et j’ai eu deux toques au Gault& Millau.

Quand j’ai ouvert mon bureau d’architecture, j’ai arrêté de travailler dans la cuisine même si je signe toujours ma carte. Je suis arrivé à la conclusion que si tu veux bien faire les choses, tu ne peux pas en faire deux à la fois. Aujourd’hui, je rêve de m’arrêter pour faire de la peinture. La boucle est bouclée !


www.belgaqueen.be
www.pintoandco.be


château-bousval

Au nom du terroir de Bousval

Nous sommes sur les terres de Michel Verhaeghe de Naeyer, heureux propriétaire du Vignoble du Château de Bousval, dans le Brabant wallon, pour parler convictions et naissance d’un terroir. A force de volonté, de pugnacité et de belles rencontres, l’homme a en effet réussi à faire vivre les terres de sa propriété autrement, comprenez : en phase avec la nature.

Michel Verhaeghe de Naeyer nous accueille au cœur de ses vignes, en bordure d’une zone Natura 2000, à 500 mètres à peine de son château familial, pour une promenade conviviale. « Nous marchons sur d’anciennes terres agricoles. Malheureusement, au nom du productivisme à tout prix, l’agriculture intensive a affecté l’environnement. Ma réflexion a été la suivante : comment peut-on faire vivre les terres de la propriété autrement ? Comment redynamiser la terre en respectant le terroir et la nature environnante ? Comment y inclure la notion de tradition, de partage, d’héritage ? C’est ainsi que l’idée de planter des vignes pour produire un vin belge de haute qualité, a progressivement germé … »

En 2014, après avoir mis le sol au repos pendant deux ans « on regardait pousser les pâquerettes », Michel Verhaeghe de Naeyer se lance dans l’aventure : aux cépages interspécifiques plus adaptés à notre climat belge, il préfère suivre les bons conseils de Pascal Marchand, vigneron québécois installé en Bourgogne, qui l’incite à jeter son dévolu sur trois cépages classiques : du chardonnay principalement (du blanc, donc), mais aussi du pinot gris et du pinot noir. Et pour corser l’affaire, Michel, passionné de nature, décide de travailler la vigne selon les principes de biodynamie et de permaculture, déclarant ainsi une guerre franche aux produits chimiques ! Des années de travail et de persévérance plus tard, nous sommes en 2020 et le Vignoble du Chateau de Bousval termine sa phase de conversion bio. Merci la biodynamie et Dame Nature ! « La camomille, l’ortie, le pissenlit, permettent notamment à la vigne de supporter le stress climatique ». Pour contrer la grêle, en revanche, il a fallu sortir l’artillerie lourde ! « Nous nous sommes équipés d’un canon anti-grêle qui agit par onde sonore. Il envoie une onde de choc dans le nuage porteur de grêle, pour empêcher les grêlons de grossir et il les transforme en pluie. L’achat est onéreux mais vite rentabilisé. Pour effaroucher les oiseaux, on compte sur les épouvantails et les petits rapaces, difficile de faire plus en phase avec la nature ! », précise le patron du domaine.

 

Une fine équipe

L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer. Ce n’est pas à Michel Verhaeghe de Naeyer qu’il faut apprendre la leçon. « Ma principale fierté, c’est de travailler autrement, en cultivant le plus naturellement possible et en vinifiant avec soin. Dans dix ans, j’espère arriver au niveau de qualité que je me suis fixé ! Ce travail méritant, je le dois évidemment à toute une équipe, dont mon maître de chai, Vincent Dienst, un jeune bio ingénieur belge, qui a étudié l’œnologie en Champagne, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, et qui en est revenu avec un plein d’idées et d’inventivité. Nous n’évoluons pas dans un modèle stricte qui nous impose des règles à suivre ; notre moteur reste la créativité. Partir de rien et tout créer, en mettant en valeur la typicité du terroir, c’est la force des vignerons en culotte courte que nous sommes ». Pour profiter de son bonheur et en faire profiter son entourage, le ton badin de Michel Verhaeghe de Naeyer fait mouche. Et de rajouter : « Je ne produis pas du Bourgogne, mais du vin de Bousval, un vin de terroir ! »

 

Un chai de toute beauté

A proximité immédiate des vignes, se dessine une imposante silhouette en bois qui épouse par ses formes architecturales tout en courbes, la nature environnante. Sur sa toiture végétale, fleurit la prairie… Michel Verhaeghe de Naeyer a misé sur le talent visionnaire de Charly Wittock, architecte et ami, pour dessiner le chai, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a eu le nez fin ! C’est bien simple : le bâtiment mérite à lui seul la visite. On découvre en effet que le Vignoble du Château de Bousval possède son propre laboratoire, sa chaîne d’embouteillage de vin (environ 10.000 bouteilles, 30.000 dans les années à venir), un oeuf de béton pour élever le vin (une véritable curiosité), une pièce destinée à la distillation d’un marc de Bousval… L’art contemporain s’y est également invité ! « Mon épouse (Esther Verhaeghe – nda) est galeriste. On a choisi des tableaux qui témoignent des relations entre l’homme et la nature et puis, l’art a toujours fait bon ménage avec le vin ! ». Curiosité encore avec les étiquettes aux noms décalés de deux de ses cuvées, qui témoignent de l’attachement de notre hôte à la famille et à la transmission. « Ange ou Démon, en référence au pinot noir, un cépage difficile, est un clin d’œil à mon fils, et Gouttes d’O, réalisé avec nos chardonnays les plus sableux, s’adresse à  ma fille Ophélie… ». Envie de goûter les vins de Bousval ? La distribution en grande surface n’intéresse pas Michel Verhaeghe de Naeyer – voilà qui est clair. Ses flacons se vendent au Domaine évidemment, chez Rob et chez quelques cavistes triés sur le volet dont Leloup & Fils à Bousval.


www.chateaudebousval.be

 


Toit-restaurant

Toit + Nous + tous ceux qui le veulent. Une affaire de famille belge à la sauce sarde

Les dîners les plus inoubliables sont souvent les plus inattendus. Niché au sommet du showroom de la société de châssis Boulemberg et du tout nouvel espace de coworking Nous, le restaurant-rooftop Toit ne désemplit pas… et on comprend pourquoi.


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Nos plus belles TERRASSES gourmandes

Bruncher, luncher ou dîner en terrasse, en écoutant chanter les oiseaux ? L’une des activités principales de notre été ! Terrasses des villes ou des champs, braquées sur un étang, un bois, une piscine ou des vignes, brandissant une offre gastronomique ou bistronomique, situées à Bruxelles ou en Wallonie, …
il y en a pour tous les goûts et tous les budgets !


Du côté de la Forêt de Soignes


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© Michel Figuet

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© Dôme

Du côté de Saint-Gilles


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© Djo

Du côté de la place Brugmann, à Ixelles


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© Nicolas De Bruyn

Du côté de la place Brugmann, à Forest


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© Luc Viatour

Du côté du Bois de la Cambre, à Bruxelles


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© Nicolas De Bruyn

Du côté de Watermael-Boitsfort


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© The Lodge

Du côté de Kraainem


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© MorganeBallPhotography

Du côté de La Hulpe


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© Marie Gourdin

Du côté de Renipont


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© Servane Calmant

Du côté de Chaumont-Gistoux


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© Luc Viatour

Du côté de Braine-l’Alleud


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© Sébastien Bolle

Du côté de Bioul


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© Château de Bioul

Du côté de Beaumont


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© Mireille Roobaert