Notre invitation à changer d’air …
Notre invitation à changer d’air …
Mots : Servane Calmant
Photos : Fred Sablon
Pour se soustraire aux aléas du quotidien et recharger les batteries, l’hôtel Indigo Brussels City a tout bon. D’abord parce que l’aménagement des chambres distille une envie d’ailleurs ; ensuite parce que la formule Party Box en chambre qui inclut un cocktail kit, amorcé par une véritable culture de bar, s’avère conviviale à souhait. Allez, osons la formule : the place-to-disconnect !
On a beau s’armer de patience, l’envie de partir est bien là. Quand pourrons-nous à nouveau voyager ? C’est la question qui fâche. Alors, on se consolera en s’évadant tout près. Nul besoin, en effet, d’aller au bout du monde pour être dépaysé. C’est bien simple, la semaine dernière, on a posé bagages à l’hôtel Indigo Brussels City (l’ancien Hilton), place Rogier. On vous l’accorde, le revêtement de dalles en béton de la place Rogier récemment liftée n’invite pas à changer d’air ! La (bonne) surprise, elle est ailleurs, intra-muros. Le label Indigo (de l’InterContinental Hotels Group) exige en effet, pour tous les hôtels de l’enseigne, une intégration directe avec l’environnement du bâtiment. Par chance, l’Indigo Brussels City se dresse à proximité du Jardin Botanique, lequel est très vite apparu comme une source d’inspiration évidente. Mieux : l’Indigo Brussels (il en existe également un à Anvers) a réussi à distiller une envie d’ailleurs, tant dans l’aménagement des chambres que des espaces communs. Le mérite en revient à une vraie scénographie de l’espace : Alina Rusenko, architecte d’intérieur pour l’agence belge Too Many Agencies, ayant réussi à imposer trois styles, tropical, végétal et floral, chaleureux et luxuriants à souhait. Avec l’arrivée du printemps, cette ode à la nature est une franche invitation à débrancher la prise et à se ressourcer.
Une parenthèse enchantée
Et si on oubliait le temps d’un weekend cette satanée Covid ? C’est qu’il faut rendre au dynamisme de l’Indigo Brussels City ce qui lui appartient, une incroyable capacité à rebondir ! Imaginez : l’Indigo a ouvert en novembre 2019, soit quelques mois avant le premier confinement. On avait alors eu l’occasion de découvrir le concept Serra, un temple gourmand de 750 m2 aux allures de jungle urbaine qui occupe le rez-de-chaussée de l’Indigo Brussels, et qui regroupe Urban Picnic, un resto Slow Food, et Garden Kitchen où le chef Pierre Balthazar s’adresse aux locavores, comprenez les clients qui apprécient une cuisine axée sur les produits saisonniers locaux.
Ces deux rendez-vous gourmands, ouverts deux mois à peine avant le début de la crise sanitaire, ont dû bien évidemment se réinventer ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les équipes de Benjamin Tenius, General manager de l’Indigo Brussels, ne sont pas restés les bras ballants face au confinement. « Nous avons réajusté notre concept de restauration, en proposant plusieurs formules à nos clients belges et étrangers (le tourisme d’affaires – nda). Afin de continuer à fournir « l’expérience Serra », nous poursuivons notre collaboration avec des producteurs locaux (le locavorisme) et proposons des « Serra Dinner Boxes » et « Party Boxes » entièrement faits maison en formule Take Away chaque vendredi et samedi, ou à consommer en chambre dans un confort douillet et 100% covid-safe. Les Party Boxes contiennent un cocktail kit avec le matériel, les instructions et même un gin belge non alcoolisé. Le matériel étant gracieusement offert par l’hôtel, rien ne vous empêche de reproduire l’expérience Indigo Hotel Brussels-City à la maison !
Besoin de vous évader ?
Besoin de vous évader ?
Namur, ville natale de Félicien Rops, Benoit Poelvoorde, Cécile de France, Nafissatou Thiam, possède un charme fou. Voici nos plus belles adresses où séjourner. Vous n’aurez qu’une seule envie, y retourner au plus vite !
La Villa Balat
Ce petit bijou de notre patrimoine est considéré comme l’une des plus belles maisons de Namur. Surplombant l’Enjambée, cette sublime maison d’hôte en bord de Meuse s’orne d’une une déco hétéroclite s’inspirant de la sensibilité et des ornements de l’Art nouveau et de l’élégance du style Art déco. Difficile de choisir parmi les trois chambres ! Celle dédiée à Anna Boch, artiste peintre et fille de la fameuse faïencerie wallonne Boch, bénéficie de la tranquillité́ du jardin. La chambre Félicien Rops possède un lit capitonné rose inspiré de l’œuvre du peintre et graveur namurois. La magnifique baignoire sur pied qui jouxte la chambre Rops suscite également bien des convoitises ! Quant à la suite Alphonse Balat, elle offre un accès direct vers la serre 1900 braquée sur la Meuse.
The Royal Snail
D’un côté la vue sur La Meuse, de l’autre le jardin de ville avec piscine ! Au pied de la citadelle, à quelques pas du casino, ce boutique hotel résolument design (en atteste sa présence au sein du label Design Hotels) est l’endroit parfait pour se remettre en forme : fitness, musculation, wellness (privatisable), massages ou pour découvrir la région à bicyclette (des vélos sont prévus à la location). C’est aussi la parfaite occasion de déguster une Houppe qui est brassée à 200 mètres de l’hôtel. Quant aux chambres, mention supérieure pour la « The 001 » et sa salle de bain entièrement vitrée. De plus, elle a un accès privatif à la piscine ! Mais la valeur ajoutée est certainement la cuisine de Carl Gillain. Suite au confinement, il a transformé le gastronomique Agathopède en La table du Royal Snail. A découvrir !
Ne5t – Maison Gersdorff
A l’abri des regards, ce boutique-hôtel 4 étoiles est situé dans un quartier résidentiel de l’imposante citadelle de Namur. Vers 1900, les Namurois venaient chercher leurs œufs dans cette ferme entourée de pâturages, de vaches, de poules, … Depuis, la ferme a été rachetée en 2002 et rénovée avec patience pendant 10 ans. Une parfaite rénovation signée par l’architecte d’intérieur Pierre Brahy, qui fait la part belle aux poutres en bois, aux murs de brique ou chaulés, aux feux ouverts dans les chambres. La déco volontairement épurée, on la doit à la propriétaire, Christine Gersdorff. Cet écrin soyeux, ouateux, intimiste à souhait, propose quatre suites et deux duplex, un espace wellNe5t pour maximum 6 personnes – l’espace peut d’ailleurs être privatisé – et, singularité de l’endroit, une restauration en suite.
MurmuresNamur
L’adresse de ce lieu insolite est un mystère ! Tout ce que nous pouvons vous en dire, c’est que cette suite hôtelière de luxe se niche au cœur du quartier de la citadelle. Construite en 2019, elle a été conçue de manière épurée et intemporelle. On vous plante le décor : une maison miroir pour deux personnes, plus exactement un cube réfléchissant, invisible dans le paysage. Il vous sera proposé un menu gastronomique trois services lors d’une expérience culinaire exclusive (dans un hôtel 4 étoiles situé à proximité. Vous avez deviné lequel ?) ou un repas en chambre afin de profiter de votre retraite et de la vue panoramique sur la vallée et les chênes et hêtres centenaires. Et si vous le souhaitez, vous pourrez également profiter du spa et des piscines de la structure hôtelière partenaire. Ne comptez pas sur nous pour vendre la mèche ! L’adresse de MurmuresNamur, vous ne la connaîtrez qu’au moment de votre réservation. Chut ? Ne la répétez à personne !
Dans ce petit coin de Riviera wallonne
Dans ce petit coin de Riviera wallonne
Mots : Servane Calmant
Photo : Louise Hubinont
Nous sommes au cœur de la vallée mosane, dans la commune d’Hastière, à Heer très exactement, sur un domaine de 17 hectares. Le groupe belge « Nouvelle Hôtellerie » vient d’y ressusciter l’ensemble hôtelier Les Sorbiers, le transformant en havre de paix (un hôtel à lire), de charme (où paresser au bord de la Meuse …), au style affirmé (la cheffe déco Véronique Mélery a l’art de mettre en scène) et à la démarche écologique (on carbure au bois). Tout ce qu’on aime !
On a rendez-vous avec Michel Vertongen, gérant (et coactionnaire, on y reviendra) des Sorbiers, pour un apéro convivial, avec vue sur la Meuse et sur une île privée classée Natura 2000. Il s’agit de l’île d’Androssart, qu’en cette belle après-midi de septembre, on aurait bien envie de rejoindre à la nage… Plouf ! « Non ! Il est interdit de se baigner et de naviguer dans cette partie de la Meuse … », nous glisse à l’oreille notre hôte. Et de rajouter : « En revanche, il y a des kayaks au bout de la propriété… ». La propriété, arpentons-la : 17 hectares en bord de Meuse accueillent le Castel (un hôtel cossu), le Palladio (une belle bâtisse annexe), un très grand gîte (pour les événements d’entreprise), une péniche amarrée (bientôt reconvertie en logement insolite), un château d’eau, une plaine de jeux, un potager, des fruitiers,… Une offre hôtelière quasi complète (il n’ y a pas de piscine, mais bientôt un sauna et un hammam) prompte à ramener les touristes, les futurs mariés ou encore les équipes à « incentiver », dans ce joli coin de Riviera wallonne…
Les Sorbiers 2020 affichent pour l’instant une mine éclatante. Il n’en a évidemment pas toujours été ainsi … Pour faire court : le Castel, ancienne propriété de vacances de la richissime famille Boël à la fin du 19e, est devenu, dans les années 60, un centre de tourisme social (le grand écart entre les deux affectations est savoureux !), géré, racheté, puis revendu par les Mutualités socialistes du Brabant en 2017. A partir de cette date, le domaine des Sorbiers n’est plus en sursis, il est à l’arrêt. C’est à ce stade du récit qu’on retrouve Michel Vertongen et ses 240 amis, et amis d’amis (d’amis, etc.) devenus les coactionnaires du groupe Nouvelle Hôtellerie – 240, vous avez bien lu !
L’esprit associatif
Le groupe « Nouvelle Hôtellerie » est déjà actif dans l’horeca, en Baie de Somme (avec Les Tourelles) et à Champéry (Plein Ciel). L’acte d’achat des Sorbiers repose d’ailleurs sur le même principe d’acquisition que les deux autres hôtels précités : aucun des 240 actionnaires (qui ne sont ni des financiers ni des professionnels de l’horeca) ne peut posséder plus de 2,7 % des actions – il n’y a donc pas d’actionnaire majoritaire. Cette précision vous paraît anecdotique ? Elle ne l’est absolument pas ! Car elle renseigne sur la mentalité de « Nouvelle Hôtellerie » qui fonctionne aux coups de cœur et aux partages des idées, sans être motivée par la seule rentabilité des projets mis en oeuvre. « L’esprit qui nous anime est récréatif, associatif et fort écologique », commente Michel Vertongen, gérant bénévole et … actionnaire.
Une adresse vraiment pas comme les autres
Pourquoi ? Parce qu’on sent la réflexion et la passion poindre derrière chaque pan du projet. Ainsi l’absence de télé, une décision motivée : « il y a tant de choses à faire ici… », et notamment se plonger dans la lecture du livre que la direction dépose sur la table de nuit et qu’il offre gracieusement à chaque convive. Ainsi le restaurant, qui propose des produits locaux achetés aux fermes voisines. Ainsi cette démarche verte et écoresponsable (« l’ADN du groupe ») qui s’exprime notamment à travers une chaudière alimentée au bois de la région, qui chauffe tous les bâtiments du domaine… Démarche écologique encore, avec un mobilier entièrement chiné, « pour lui insuffler une seconde vie », par la talentueuse cheffe déco belge Véronique Mélery, au CV long comme un générique sans fin. La déco du film « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola et de « No Time to Die », le dernier James Bond, c’est sa signature ! Aux Sorbiers, elle a opté pour le charme bohème du vintage, en mettant en scène avec élégance, pièces de brocantes, objets chinés, rotin, tonalités douces. Les Sorbiers, vous l’aurez compris, c’est notre gros coup de cœur !
Les Belges d’ailleurs, Nathalie Jonniaux-Liesenhoff : Majorque, mon amour !
Les Belges d’ailleurs, Nathalie Jonniaux-Liesenhoff : Majorque, mon amour !
Mots : Philippe Berkenbaum
Photos : The Art Signature
Installée à Palma depuis 20 ans, elle est une figure belge de la plus grande île des Baléares. Maman de quatre enfants, Nathalie a consacré sa carrière à l’organisation d’événements, de tournages publicitaires et autres activités de com’. Mais c’est son dernier-né dont elle est la plus fière : l’agence artistique The Art Signatures, créée pour promouvoir les artistes locaux aux quatre coins du monde. Tableau en 3 actes.
Acte 1 : lunes de miel
Entre Majorque et Nathalie, ce n’est pas l’histoire d’un seul, mais de plusieurs coups de cœur. Le premier remonte à son enfance, lorsqu’elle rendait visite à ses parents qui s’y étaient installés. Le deuxième l’a conduite, devenue adulte, à s’y rendre régulièrement en vacances « pour le charme et la beauté de la grande île des Baléares ». Le troisième fut décisif. Une rencontre improbable avec Tim, un jeune médecin allemand dans une gargote isolée du nord de l’île… vite sublimée en demande en mariage. Coup de foudre. Elle a dit oui !
Les premières pages du conte de fées, le jeune couple les écrit à Berlin avant de s’installer à Munich où naîtront deux filles, Morgan et Marine. Majorque reste l’écrin de leurs vacances familiales. Mais l’appel du large devient irrésistible pour ces amoureux de la mer : les Liesenhoff choisissent de s’installer à Palma, la capitale. Deux autres enfants naissent au soleil, Logan et Océane. La référence marine n’est jamais loin.
Acte 2 : des racines et des voiles
Pendant que son mari cultive l’art de la chirurgie esthétique jusqu’à ouvrir sa clinique privée, Nathalie gère ses relations publiques et sa clientèle VIP. Elle accueille régulièrement des stars comme le réalisateur britannique Guy Hamilton (plusieurs James Bond au compteur) ou la chanteuse d’un mythique groupe pop des années 70 & 80, devenue son amie mais qui tient à garder l’anonymat. On ne la nommera donc pas.
La famille s’ancre à Palma, prend racine. Tombe sous le charme d’une finca (ferme) du 19e qu’elle transforme en mas provençal au milieu des champs, sur les hauteurs de la ville, vue imprenable sur les oliviers et l’océan lointain. Chiens, chats, chevaux, couvées… La tribu s’agrandit, la ménagerie grossit, la déco s’enrichit. En chineuse avertie, Nathalie orchestre une rénovation du nid si originale qu’il s’impose comme décor pour de fréquents tournages publicitaires (Nestlé, Nutella, Rexona, L’Oréal, Coca-Cola…).
A Palma, la Marigan – de Mari(ne) et (Mor)gan – prend des allures de place to be pour de nombreux expats et son nom s’affiche bientôt en lettres d’or sur le fronton de deux autres musts du paysage local : un voilier de course et un palais privé du 19e.
En 2003, le couple acquiert en effet un fier coursier tout de bois et cordages dessiné en 1898 par le Britannique Charles Livingstone et entièrement remis à neuf. Taillé pour l’America’s Cup, il collectionne les trophées au large des Baléares et de la Côte d’Azur. Tim à la barre, Nathalie – parfois – et l’un ou l’autre enfant du couple – souvent – à la voile. Avis aux amateurs, ce sloop vintage est aujourd’hui en vente.
Acte 3 : toute la beauté du monde
Le palais, lui, fut achevé en 1803 sur ce qui deviendra la Rambla, la principale artère du centre de Palma. Dessiné par l’architecte Guillermo Torres, amateur de grands peintres et fondateur de l’Académie des Beaux-Arts locale. Devenu un hôtel de maître privé un brin décrépit, c’est dans ses murs rendus à leur lustre d’antan que les Liesenhoff installent leur clinique en 2010. « La chirurgie plastique est un art, d’accord, mais un tel lieu ne pouvait se limiter à accueillir des patients, même fortunés », sourit Nathalie. « L’idée s’est dès le début imposée de l’ouvrir au monde extérieur pour y organiser des événements en tous genres. »
Réceptions, défilés, tournages, expositions, lancements commerciaux… Le tout Palma défile à la clinique Marigan de jour comme de nuit, les uns pour se refaire une beauté, d’autres pour profiter de celle de cet endroit hors du temps. La maîtresse des lieux en profite pour enrichir son carnet d’adresses et devient l’une des figures belges de Majorque – impossible de l’accompagner en ville sans croiser quelqu’un qui la salue joyeusement dans l’une des 5 langues qu’elle pratique couramment.
Vient un jour la trouver le sculpteur majorquin renommé Joan Costa, qui lui demande d’organiser en ces murs une expo de ses œuvres. Encore un coup de foudre – « artistique s’entend », précise-t-elle. La proximité est telle que l’artiste veut faire d’elle son agent. « Un agent à l’ancienne, pas un galeriste qui se soucie surtout de la cote de son poulain »,souligne Nathalie. « Quelqu’un qui est à ses côtés dans les bons et les mauvais moments pour le soutenir, le conseiller, l’orienter, soigner son image et lui permettre d’exercer son art en ayant toujours une oreille attentive pour l’aider en cas de besoin. Même au milieu de la nuit. » Une meilleure amie, une confidente. « Et un pont entre lui et l’acheteur qui ne le connaît pas encore. »
Épilogue : au sommet de son art
Le maître en a attiré d’autres, le bagout de Nathalie a fait le reste. Ainsi a démarré sa dernière aventure. Créée voici 3 ans, son agence The Art Signatures défend aujourd’hui les intérêts de 26 artistes peintres, sculpteurs, photographes ou vidéastes originaires des Baléares, d’Espagne ou d’ailleurs. Baseline : ‘Avant-gardiste, humaniste, innovante, internationale’. Le concept est novateur puisqu’elle ne se contente pas d’organiser des expositions sur l’île et le continent – dernière en date dans la galerie du fondateur d’Art Basel Center en Suisse, en plein covid –, mais aussi des minitrips pour collectionneurs d’art.
Outre un programme axé sur la découverte des merveilles et de la gastronomie majorquine, ces visiteurs avertis bénéficient d’un accès exclusif aux ateliers d’ordinaire fermés au public. Nathalie pilotait encore récemment le mannequin et égérie de Chanel Candida Bond, qui a acheté deux œuvres à ses poulains dans l’intimité de leurs ateliers. La suite du roman reste à écrire, avec ce qu’il faut de dramatisation. Frappé par la crise sanitaire et la mise en rouge de l’Espagne et des Baléares, le monde de l’art est tétanisé et Nathalie traverse une période difficile. Mais elle garde la foi. « J’aime les artistes pour leur côté vrai, pur, souvent brut de décoffrage. Ce sont des passeurs de messages, des rêveurs qui font rêver », conclut-elle. Les siens, de rêves, restent intacts.
Ses trois adresses secrètes
- L’hôtel Bendinat
« Pour son délicieux restaurant et la vue extraordinaire, j’y vais depuis 25 ans quand je veux déstresser. »
www.hotelbendinat.es
- Gran Folies Beach Club
« Pour le cadre, l’ambiance, le resto et surtout la classe de yoga donnée par la yogi master Paula Cavalieri, petit déjeuner sain en prime. »
https://beachclubgranfolies.com/es/inicio
- Es Trenc
« La plus belle plage de Majorque, des kilomètres de sable blanc, avec le plus sympa des chiringuitos (buvettes) de l’île. Pour un cocktail de rêve au coucher du soleil. »
@chiringuitodelmedioestrenc
Villa Balat, un bijou de notre patrimoine
Villa Balat
Un bijou de notre patrimoine
Mots : Servane Calmant
Photos : Zoé Simon
Dans cette imposante demeure blanche en bord de Meuse, supposément attribuée à Alphonse Balat, l’architecte de Léopold II, trois chambres d’hôtes douillettes à souhait invitent à découvrir les univers de nos compatriotes Félicien Rops, Anna Boch et Alphonse Balat (qui, vous le verrez, suscite quelques interrogations sur les origines de la Villa). Visite guidée d’une adresse de caractère où les propriétaires ont fait de la convivialité envers le client, une exigence.
Muriel Charon nous reçoit chez elle, à la Villa Balat dont elle occupe le dernier étage. Nous sommes dans son salon à discuter des meubles qu’elle a chinés un peu partout en Wallonie, de la fresque du plafond qu’elle a dessinée elle-même, du canapé Togo en velours rose qu’elle vient d’acquérir et qu’on lui piquerait bien, du papier peint graphique doré, des nuances de vert, celui de 1900, celui de la Meuse aussi qui coule à nos pieds… La déco, délicieusement hétéroclite, s’inspire de la sensibilité et des ornements de l’Art nouveau, de l’élégance du style Art déco et parie sur un mix-and-match audacieux et chaleureux de couleurs. On se sent bien chez Muriel, tellement bien qu’on en oublierait l’interview…
Un peu de sérieux, on est ici pour travailler : parlons accueil et services, « deux notions essentielles dans notre métier. C’est trop facile pour un gérant de laisser la clé sous le paillasson à l’attention des clients, comme on le note trop souvent sur les plateformes de réservation en ligne ! », s’insurge Muriel qui revendique haut et fort le devoir pour les propriétaires de chambres d’hôtes de respecter un ensemble de mesures, dont la qualité de l’accueil. Des convictions, des exigences qu’elle met en pratique au quotidien : « je souhaite que les hôtes se sentent comme chez eux, qu’ils s’approprient l’endroit même ». S’approprier ce petit bijou de notre patrimoine, considéré comme l’une des plus belles maisons de Namur, c’est un plaisir voire un privilège !
Qui a bâti quoi ?
Alphonse Balat, l’architecte du roi Léopold II (qui a notamment construit les serres de Laeken et transformé Ciergnon en château) et mentor de Victor Horta, avait donc plutôt bon goût ! Oui, mais… La Villa Balat a été construite en 1906, or Alphonse Balat est décédé à Ixelles en 1895. Pourquoi lui attribuer la Villa Balat alors qu’il ne l’a jamais vue ? Muriel a mené sa petite enquête et nous raconte de croustillantes historiettes qui mettent en scène les nièces de Balat et ses descendants, lesquels vécurent ici jusqu’en 1920 avant de placer la Villa en location… Des anecdotes historiques ou liées à la rénovation complète de la Villa il y a quatre ans – en 6 mois, une prouesse ! -, Muriel en a des centaines à partager.
Visite des lieux. Trois chambres occupent les étages. L’une, dédiée à Anna Boch, artiste peintre et fille de la fameuse faïencerie wallonne Boch, bénéficie de la tranquillité du jardin et d’un ensoleillement dès l’après-midi. De la fenêtre de la salle de bain, on aperçoit la Citadelle et le pont de Jambes surplombant la Meuse. « C’est la chambre la plus romantique et la plus féminine de la maison », nous glisse à l’oreille Muriel. Dans la chambre Félicien Rops, des tissus satinés, du velours et un lit capitonné rose inspirés de l’œuvre du peintre et graveur namurois ; deux gravures de Rops, « La femme au trapèze » et le célèbre « enterrement wallon » donnent tout son sens à l’hommage. La magnifique baignoire sur pied qui jouxte la chambre Rops suscite également bien des convoitises ! Le clou de la visite : la suite Alphonse Balat. Elle offre un accès direct vers la serre 1900 inchangée. Braquée sur la Meuse, elle est d’une poésie inouïe – on s’émerveille.
Aucun doute, Muriel et son mari ont mis tout leur cœur dans cette maison. Tout leur talent aussi. « Je peins depuis longtemps », nous avoue Muriel en désignant un portrait acidulé de Kirsten Dunst en Marie-Antoinette de Sofia Coppola, « et j’ai également suivi une formation en restauration de tableaux pendant trois ans ». Une sensibilité artistique alimentée de cours d’histoire de l’art ont nourri l’inspiration de Muriel dans les décorations des chambres thématiques jusqu’aux moindres détails, et jusqu’à l’extérieur des murs ! Vous avez vu la fresque ? Impossible de la rater : une peinture monumentale placée sous le signe de la nature orne depuis août dernier le mur pignon de la Villa Balat. Elle est signée Démosthène Stellas, membre du collectif namurois Drash, et s’est construite autour du style Balat et du vert pastel qui caractérise si bien l’Art nouveau. Un bon conseil : empruntez l’Enjambée ! La nouvelle passerelle cyclo-piétonne qui enjambe la Meuse pour relier le centre de Namur au centre de Jambes, offre une vue frontale sur la Villa Balat et sa remarquable fresque.
« The Last Overland » Le périple 4X4 d’une jeune aventurière tricolore
« The Last Overland »
Le périple 4X4 d’une jeune aventurière tricolore
Mots : Yves Merens
Un des événements majeurs de cette année automobile, c’est l’arrivée en Belgique, après une longue attente, du nouveau Defender. Pour célébrer cette naissance mondiale, Land Rover a permis à huit aventuriers de rallier Londres depuis Singapour avec un très vieux Def’. L’un d’entre eux est une Belge, et fière de l’être. Thérèse-Marie Becker raconte ce périple de 18 000 kilomètres !
Cette expédition, « The Last Overland », ce n’était pas votre coup d’essai ?
« Pas du tout, j’aime ce qui roule, vole, se déplace de façon marrante. J’ai grandi avec des véhicules agricoles. Le 4X4 est arrivé vers moi en fait. J’ai mieux découvert le vrai franchissement tout-terrain dans une expédition en Roumanie, dans les Carpates. Et de fil en aiguille, les gars de « The Last Overland » m’ont contactée. »
« The First Overland » a amené deux Defender de Londres à Singapour en 1955, cette deuxième édition a fait le chemin inverse, 65 ans plus tard avec les mêmes voitures…
« A l’époque, il y avait deux Def’. L’un des deux, appelé Oxford, a été retrouvé sur l’île Sainte-Hélène en 2017. Il était devenu un poulailler ! Il a été rénové pour revenir vers Londres accompagné de deux autres Defender récents. »
Cela a donné 111 jours d’aventures à travers le monde, vous y étiez responsable de la stratégie numérique ?
« Oui, je m’occupais de notre présence sur les réseaux sociaux avec du matériel embarqué. J’étais tout le temps connectée. Pour des raisons de sécurité du matériel, on ne disait pas où nous étions en temps réel mais avec un décalage de deux jours. Ce qui n’était pas évident puisque je devais converser avec les internautes qui eux, avaient des infos datées. Idem pour les nombreux rendez-vous que nous avons du organiser. »
Vous avez aussi conduit, quel est votre meilleur souvenir de ce périple ?
« C’est sans conteste le passage de la Chine « ottomane » au Kirghizistan. Nous avons été bloqués à la frontière pendant 6 heures, avec fouille de nos GSM, etc… Bonjour l’ambiance.
Nous sortions d’une zone désertique chinoise avec des chameaux, puis j’ai roulé sur une plaine kirghize sur une route gelée, mais alors pire que nos routes d’Ardennes non déneigées. Le contraste était saisissant. En plus, Oxford n’a pas de bon phare et pas de chauffage, après l’aridité du désert, ça a été une vraie aventure. Ca s’est terminé de nuit, dans un baraquement au milieu de nulle part, à la James Bond, avec les gardes-frontières qui nous ont offert du yak et de la vodka maison dans des verres à pékèt ! »
Et la vieille dame a tenu la distance malgré ses 65 ans ?
« Ca a été difficile pour elle. Elle a subi de nombreux entretiens. On l’a même rafistolée avec des systèmes D, en lui injectant du gaz de camping. La pauvre Oxford, une de ses roues s’est aussi détachée de l’essieu. Mais elle est arrivée à Londres, en passant par Bruxelles d’ailleurs. »
Cela nous ramène à la Belgique, vous y êtes attachée, allez-vous encore la quitter pour d’autres aventures ?
« Je suis née d’une mère wallonne et d’un père de Diegem et j’ai étudié en Flandres. Plus belge que moi, c’est dur à trouver en effet. Là, je suis en train de préparer une expédition en 4X4 de Monaco à la Roumanie pour aller y faire du parapente et du ski tout en rencontrant des populations en difficulté. »
Bon vent Thérèse-Marie.
Le nouveau Defender, le franchiseur né
Il est enfin là ce nouveau Defender. Beaucoup plus grand, large et haut que son ancêtre, il remplace la légende automobile avec brio et caractère.
Les designers lui ont conféré une allure trapue que l’on identifie immédiatement. Le message est clair, c’est du lourd qui peut grimper aux arbres ! En version courte ou longue, 90 ou 110 comme à l’ancienne, il passe partout grâce à son système Terrain Response2. Un geste sur un bouton et voilà que sa hauteur de caisse, son accélération, ses rapports de boite sont modifiés pour pouvoir traverser les pires bourbiers, les rochers acérés ou les chemins enneigés, entre autres. Il peut même franchir des gués de 90 centimètres de profondeur.
Le tout, et c’est une énorme différence avec l’ancien, dans un confort de siège premium, où s’étalent par exemple de nombreux écrans aux réglages multiples.
Ajoutons une finition exemplaire, une climatisation tri-zones pour le confort de chaque occupant, des sièges chauffants évidemment, et on obtient un engin qui est le fruit de plus de 70 ans d’expérience de Land Rover en matière de franchissement extrême.
A voir aussi dans tous ses états dans le nouveau James Bond, « Mourir peut attendre » qui sort en novembre.
The guide of Knokke-Heist
The guide of Knokke-Heist
Mots : Ariane Dufourny
Cet été, direction la Saint-Tropez du Nord ! Reconnue comme le gastro pôle de la côte belge, une vaste plage partagée entre cinq régions (Heist, Duinbergen, Albert-Plage, Knokke et le Zoute), un panel de lounge bars et de sports de plage, pas moins de deux cents restaurants, une réserve naturelle préservée, une architecture esthétique avec des bâtisses de style anglo-normand, des hôtels de charme, une pléthore de luxueuses boutiques, un casino doté de joyaux artistiques, un golf 36 trous parmi les plus beaux d’Europe, l’eldorado des galeries d’art. On ne choisit pas cette station balnéaire huppée par hasard. Knokke-Heist ne se visite pas, c’est un mode de vie !
WHERE TO STAY ?
Le Manoir du Dragon, un écrin de beauté aux abords du golf
La famille Vanhollebeke et l’hôtellerie zoutoise semblent indissociables. Trois générations se succèdent avec un même leitmotiv : l’excellence !
Le Manoir du Dragon, le Lugano, le Britannia, le Coquin, le Petit Chopin ou encore la brasserie La Terrasse du Zoute ont un ADN commun, celui de l’hospitalité.
Nicole Vanhollebeke a transformé une charmante maison de campagne datant de 1927 en luxueux hôtel quatre étoiles caractérisé par son charme et sa distinction. Toutes les chambres et suites procurent un confort inégalé.
On aime : ses magnifiques jardins pour s’y détendre et déguster le petit-déjeuner composé de spécialités belges. Son parking privé gratuit, le service conciergerie pour réserver les restaurants, son service baby-sitting, la location de bicyclettes pour découvrir le Zwin ou se rendre à la plage.
Les golfeurs adorent : situé aux bords du Royal Zoute Golf Club, un des plus beaux d’Europe, Le Manoir du Dragon propose la réservation du green-fee et la location de voiturettes pour profiter pleinement du Champion Course (Par 72) et de l’Executive Course (Par 64).
L’exceptionnel : séjourner dans la Caroline’s room, une superbe suite dotée de deux terrasses avec vue sur le golf.
Pavilion du Zoute, en bordure du Zwin avec piscine
Grâce à l’accueil familial de Marc Schlüter et Caroline Hoste (quatrième génération), c’est le genre d’endroit où on aimerait avoir une chambre à l’année. Situé en bordure du magnifique parc naturel du Zwin, le Pavillon du Zoute 4*, construit en 1923 dans le style anglo-normand, est le point de départ parfait pour une partie au Royal Zoute Golf Club ou au Zoute Tennis Club.
On aime : son splendide jardin anglais, son parking privé, ses deux lounge bars à cocktails, son restaurant pour savourer son copieux petit-déjeuner buffet, le menu du jour en demi-pension ou la carte franco-belge en soirée.
Les noctambules apprécient : le Knokke Out Zoute est situé à quelques encablures. Inutile de choisir entre boire ou conduire.
Ses atouts : la piscine intérieure chauffée, le sauna (peignoirs, serviettes et pantoufles fournis), les chambres familiales, les animaux domestiques admis.
Lebeau, un repaire cosy au cœur du Zoute
Walter Van Damme a relooké efficacement l’ancien Golf Hotel Zoute qui profite d’une véritable renaissance. Baptisé Lebeau, ce charmant boutique hôtel 3* propose 26 ravissantes chambres qui s’ouvrent sur le jardin et sur une agréable terrasse verdoyante. On apprécie ce côté « maison d’amis » et l’esprit Long Island qui y règne. Sa situation à côté du Koningsbos (mieux connu sous son nom local ‘t Sparrenbos), est idéale pour les vététistes.
On aime : par beau temps, prendre le petit-déjeuner sur la terrasse ensoleillée, le lounge bar et sa carte exceptionnelle de vins et champagnes.
Les amateurs de cigares apprécient : le salon à cigares où ils peuvent choisir parmi une large gamme de produits de tabac.
Ses atouts : les chambres familiales, les animaux domestiques admis.
Official Tesla Destination Charging Point : le parking privé est équipé de deux stations de recharge.
WHAT TO DO ?
Se promener au gré du regard pour admirer l’art dans les espaces publics à l’instar de la « Tête » de Jean-Michel Folon, figure de proue de l’aquarelle et de la sculpture contemporaines. Elisabethlaan 251.
Découvrir la 27e Sculpture Link à pied ou à vélo (jusqu’au 16/08) sur la digue depuis le Zoute en direction de Heist-Ouest pour aboutir au parc du CC Scharpoord où a lieu la 45e édition d’ « Art Nocturne Knocke » du 8 au 16 août inclus.
www.sculpturelink.be
www.artnocturneknocke.com
Knock Art Club, Keith Haring en mode dégustation du Château Favori
Comment allier l’art à la dégustation de l’excellentissime rosé Château Favori de notre compatriote Thierry Pierson ? Le curateur d’ « Art Unity Gallery », William Hoek et ses associés Cédric Emelinckx et Jonathan Jossart, créent le buzz ! Durant cet été, Ils investissent un lieu éphémère très brut de béton. Au rez-de-chaussée, que des œuvres originales et des prints du vivant de Keith Haring, et en sus les dessins d’un tagueur. Au premier étage, place à l’art contemporain à l’instar de Fernand Léger, Paul Delvaux, Wim Delvoye, Julian Opie, Andy Warhol.. Au deuxième, des artistes de leur galerie dont Pierre Brouwers, Didier Engels, Axelle Gosse.
Tous les dix jours, un nouvel artiste sera à l’honneur mais également de jeunes enfants aux talents prometteurs exposeront pour la première fois.
Se ressourcer au Zwin, ancien bras de mer ensablé, ses vasières et prés-salés sont partiellement ou totalement inondés à marée haute. Cette réserve naturelle frontalière avec les Pays-Bas, offre un biotope exceptionnel aux considérables espèces d’oiseaux et plantes.
Sports et party au River Woods Beach Club, kite surf, voile, kayak, beach-volley, pétanque, bar, restaurant et musique ! Cette plage est indissociable et aussi animée que l’inéluctable Knokke Out, le rendez-vous ultime des soirées zoutoises.
https://www.knokkeout.com/fr/river-woods-beach-club
Faire du shopping, what else !
Simple-Sophie, la marque belge a déjà séduit le tout Knokke. On y trouve des pulls et accessoires en cachemire de chez Todd et Duncan, les meilleurs artisans fileurs d’Ecosse, qui fournissent également Chanel, Dior, Prada ou encore Hermès.
The Guest rassemble plusieurs belles marques sous un même toit dans son pop-up. La magnifique villa de l’avenue du Littoral abrite à la fois de grandes marques influentes ainsi que de nouveaux petits labels prometteurs.
Nos coups de cœur :
Morobé, la marque de chaussures haut de gamme de Virginie Morobé. www.morobeshoes.com
Senteurs d’Ailleurs, la boutique bruxelloise de Haute Parfumerie & Haute Cosmétique y sera présente le temps d’un été. www.senteursdailleurs.com
Laurence Vandenborre qui a créé des petits bracelets corde à mettre au poignet. Elle organise aussi un atelier privé afin de réaliser le bijou de vos rêves entièrement personnalisé en or 18kt avec diamant(s) et/ou pierre(s) de couleur. www.laurencevandenborre.com
Et aussi César Casier, Clio Goldbrenner, Sarah de Saint Hubert, Valentine Witmeur, etc.
WHERE TO EAT ?
Caillou, une déco qui ne laisse pas de marbre.
Le célèbre chef étoilé du Sel Gris, Frederik Deceuninck, a fait appel à Marie’s Corner » pour réaliser les 48 chaises de son nouveau bébé « Caillou ». Ici, une chaise n’est pas un basique accessoire, elle participe pleinement à l’expérience multi sensorielle d’un repas et est la pierre angulaire de la décoration. L’architecte d’intérieur Heidi Wilde a multiplié les rappels au bois et aux matières organiques à l’instar de l’iconique chaise « Sonoma » (avec et sans accoudoirs) imaginée par le chef et la Maison belge de canapés tailor-made. Quant aux tables, elles sont signées par Houtentiek, les photographies de Filip Moerman, les assiettes artisanales et décorations monumentales en pierre de Terra Torno, les vases sculpturaux et fleurs proviennent respectivement de l’Atelier Vierkant et de Daniel Ost.
Côté cuisine, on y retrouve l’ancien bras droit du Sel Gris, le Chef Sander Van de Walle (désigné « premier Chef de Belgique » par le Club Prosper Montagné). Il y propose des plats de saison et une belle carte de vins européenne pour tous les budgets.
On aime aussi :
Le Sel Gris*, une cuisine d’une grande finesse qui vaut le détour. Zeedijk 314 – 8301 Duinbergen www.selgris.be
Cuisine 33*, un voyage de saveurs qui vous emmènent vers le Sud. Smedenstraat 33 https://www.cuines33.be/fr/
Mas Brasa pour les amateurs de viandes grillées ou à la plancha mais aussi des tapas dont les « bikinis » (une version de luxe catalane du croque-monsieur préparé sur un teppanyaki) et des poissons préparés selon des influences espagnoles, sud-américaines et asiatiques. Smedenstraat 57 https://www.masbrasa.be/fr/
Les flots bleuts pour déguster les spécialités de la mer sur la digue. Zeedijk-Albertstrand 538 www.lesflotsbleus.be
Escabèche, des produits de saisons ultra raffinés aux influences du monde. Dumortierlaan 94 www.escabeche.be
Bel-Etage, des associations réfléchies, des cuissons parfaites et des jus qui ont du goût. Gulden Vliesstraat 13 www.restaurantbeletage.be
Vinum & Sensum, un bar à vin et restaurant gastronomique. Leopoldlaan 162 www.vinumsensum.be
Tablàvins quand l’Institution « Jardin » change de mains et se centre sur ce divin breuvage www.tablavins.be
Rubens pour les meilleures croquettes aux crevettes. Zeedijk-Albertsrand 589 https://rubens-knokke.be
Enso pour déjeuner ou bruncher en pleine conscience. Elisabethlaan 185 www.ensohotel.be
Roots pour le petit-déjeuner, le déjeuner, des gâteaux et des crêpes. www.rootsknokke.be
Marie Siska pour savourer une gaufre en cœur en famille. Zoutelaan 177 www.siska-marie.com
Glacier de La Poste, parce qu’on aime ! Zeedijk-Het Zoute 718
The Pharmacy, un concept en soi dans le monde des cocktails.https://thepharmacy.bar
Calypso, un lieu archi tendance à la fois bar, restaurant et club. www.calypso-knokke.be
Cet été, voyagez en Belgique !
Cet été, voyagez en Belgique !
Mots : Servane Calmant
Sélection – forcément subjective – de nos points de chute préférés, certains luxueux d’autres franchement plus relax, tous de caractère, où s’évader chez nous, en toute tranquillité.
Se poser au bord du lac de la Plate Taille
« Rien que du bonheur », le slogan des Lacs de L’Eau d’Heure, promet le nirvana. C’est ambitieux mais pas complètement faux. Car c’est dans un cadre naturel authentique, au bord du lac de la Plate Taille plus exactement, que le Golden Lakes invite à découvrir 150 maisons de vacances entièrement équipées et un hôtel 4 étoiles qui jouissent, il faut bien l’avouer, d’un magnifique panorama sur l’étendue du lac …
On y fait quoi ? Du kayak, évidemment ! Boutade à part, le site touristique des plus grands lacs de Belgique n’est pas avare de bons plans pour offrir à toutes et tous un bon moment d’évasion : découverte du lac, de la nature, ravel, parc aquatique, planche à voile, paddle, voile, plongée, jet ski … Et encore : visite du plus grand barrage de Belgique vu de l’intérieur.
Golden Lakes – Lacs de l’Eau d’Heure
Route de la Plate Taille 51 à Froidchapelle
Se ressourcer au cœur de l’Ardenne belge
Direction Rensiwez, à 8 km de Houffalize, 20 km de La-Roche-en-Ardenne, en Province de Luxembourg. C’est la forêt qui nous accueille ! Ici et là, des cabanes au bord de la rivière, sur la colline ou sur la crête, toutes revisitées, réinterprétées voire carrément mises en scène. Autant de nids désarmants symboles d’un nécessaire lâcher prise. On hésite entre Le Nid et son lit douillet accroché au plafond ou Ernest, véritable tanière d’ours enterrée sous la colline, ou encore, la cabane de Manon et son bain nordique privatif en plein air. Petit détail qui en dit long sur la philosophie du lieu : il n’y a pas d’éclairage public à Rensiwez ; en revanche, on reçoit une lampe de poche comme cadeau de bienvenue pour circuler sur le site !
On y fait quoi ? On se perd en pleine nature ! Les Cabanes de Rensiwez se nichent au cœur du Parc Naturel des deux Ourthes, qui couvre une superficie de 75.998 hectares, soit le plus étendu parmi les neuf Parcs Naturels de Wallonie. Et, par bonheur, Rensiwez est à un jet de pierre de la brasserie d’Achouffe … Santé !
Les Cabanes de Rensiwez
Moulin de Rensiwez 1 à Houffalize
Déconnecter face à un étang de la Molignée
Ermeton-sur-Biert, un village de l’Entre-Sambre-et-Meuse, à la périphérie de Maredsou. A l’écart du centre, à travers cultures et prairies, un chapelet d’étangs, six chalets sur pilotis, un horizon boisé. Ouvert en 2017, AquaLodge propose six lodges au confort douillet avec terrasse privative. On aime : la présence d’un passe-plat qui permet, en toute discrétion, de déposer le copieux panier du petit-déjeuner sans déranger les hôtes… Merveilleuse idée !
On y fait quoi ?
On regarde les carpes koï nager dans l’étang. On enfourche son vélo pour rejoindre l’Abbaye de Mardesous par le ravel (9 km aller-retour), pour partir à la découverte de la vallée de la Molignée et ses draisines ou encor pour visiter les villages de Sosoye et de Falaën, labellisés plus beaux villages de Wallonie. Et si on allait tout simplement se perdre dans les allées des Jardins d’Annevoie ?
AquaLodge
Germensau 16 à Ermeton-sur-Biert
Avoir une paix royale au Château de Vignée
Le Château de Vignée vient de faire peau neuve ! Situé à moins de 5 kilomètres du superbe château royal de Ciergnon, dans la vallée richement boisée de la Lesse, le Château de Vignée a connu moult affectations. L’exploitation agricole du XVIIe, qui avait servi d’hôpital militaire au cours de la deuxième Guerre Mondiale, puis de point de chute aux amateurs de la chasse, s’est donc muée en hôtel-boutique haut de gamme. On vient désormais au Château de Vignée pour s’immerger dans un univers de luxe feutré – le label Relais & Château apposé sur le mur de la façade venant discrètement le rappeler… Derrière les fourneaux : Kwinten Boelen (Scholteshof, Radis Noir) orchestre un diner gastronomique à base de produits régionaux ardennais et… de son potager. L’hôtel va d’ailleurs convertir tout prochainement mille mètres carrés de champs en jardin à vivre pour ses hôtes …
On fait quoi ?
On profite de la vie de château et d’un spa sous le signe de la vinothérapie. De la liesse avec vue sur Lesse. Quant aux golfeurs, ils apprécieront la proximité du château avec le terrain du Royal Golf Club du Château royal d’Ardenne, le golf le plus ancien du pays…
Hôtel château De Vignée,
Rue de Montainpré 27 à Villers-sur-lesse
Décélérer au Domaine de Ronchinne
42 ares abritent un château, des écuries et plusieurs concepts de logements adaptés à toutes les envies et à toutes les bourses. Une cabane perchée dans un arbre, un loftcube en pleine nature, des chariots bâchés à privatiser pour une soirée autour d’un feu de camp. Et le castel évidemment ! Pas de jugement hâtif pour autant : à Ronchinne, l’ambiance est délibérément cool ! Les propriétaires ont d’ailleurs fait appel à l’architecte Lionel Jadot pour survitaminer le resto à grand renfort de pans de murs colorés et d’éléments de décoration exotiques …
On y fait quoi ?
On bouquine toute la journée dans la Tisanerie imaginée par Jadot. On profite du Lavoir, un espace qui décline piscine chauffée, bain nordique, hammam et plusieurs saunas. Ils sont jolis ces chemins arrondis ! C’est qu’ils répondent aux courbes du parc dessinées par l’architecte paysager belge Jules Buyssens, au siècle dernier. Amateur de la Slow Life, de matériaux bruts et naturels, Welcome !
Domaine de Ronchinne
Ronchinne 25 à Maillen
Se faire chouchouter sur les hauteurs de Namur
Le spa, c’était une étable et là où se dresse la salle du petit déjeuner, il y avait un poulailler… Vers 1900, les Namurois venaient chercher leurs œufs dans cette ferme entourée de pâturages, de vaches, de poules, … Depuis, la ferme a cessé toute activité, a été rachetée en 2002 et rénovée avec patience pendant 10 ans. Une parfaite rénovation signée par l’architecte d’intérieur Pierre Brahy, qui fait la part belle aux poutres en bois, aux murs de brique ou chaulés, aux feux ouverts dans les chambres. Cet écrin soyeux, ouateux, intimiste à souhait, propose quatre suites et deux duplex et, singularité de l’endroit, une restauration en suite.
On y fait quoi ? On se fait servir ! Il n’existe pas de restaurant dans l’enceinte de l’hôtel qui, en revanche, propose une formule de restauration en suite. La plupart des hôtes se laissent séduire par un menu surprise 3 services avec accords vineux (à réserver 12 heures à l’avance).
NE5T Hôtel et SPA
Allée de Menton 26 à Namur
Se mettre au vert à Naxthelet
Il y a des lieux qui inspirent, invitent au calme, à la détente, à la concentration. Naxhelet fait partie de ces lieux. Cet ancien château-ferme, élégamment remis au goût du jour, s’épanouit dans une campagne verte et préservée – Naxhelet est d’ailleurs entièrement orienté nature et éco-responsable (énergie gérée, circuit court et terroir flattés). Respect ! L’hôtel 4 étoiles (avec un +, qui fait toute la différence) se dote d’un resto gastronomique, d’un espace wellness, d’une piscine couverte. Et d’un golf. Comment l’oublier ! C’est autour de son parcours que s’articule tout le projet de Naxhelet …
On y fait quoi ? On profite d’un golf 18 trous dessiné par le célèbre architecte anglais Martin Hawtree. Un golf… green, arrosé exclusivement par les eaux de pluie et entretenu avec des produits bios. Le label G.E.O. (Golf Environment Organization) pour preuve.
Naxthelet
Rue Naxthelet 1 à Wanze
Goûter à l’écoluxe d’une ferme d’hôtes à Loupogne
Une ferme médiévale en carré, méticuleusement rénovée, abrite 5 chambres de charme au design contemporain, un studio de yoga, une piscine couverte et les fourneaux du jeune chef Sebath Capela (ex-Bouchery ex-Bon Bon). Que représente le luxe aujourd’hui ? « C’est pouvoir profiter d’un espace au calme. Etre au plus près de la nature. Regarder un hérisson qui se promène dans le jardin, se nourrir des récoltes du potager… », répondent les propriétaires Philippe Brawerman et son épouse Jessica Heynis. Panneaux solaires, chauffage par géothermie, jardin cultivé sur les principes de la permaculture, bref respect de la nature et néanmoins luxe, sont les leitmotiv de la maison.
On y fait quoi ? On profite de la beauté d’un lieu hors du temps, en regardant paitre cinq alpagas. On déguste les plats signature du chef qui varient en fonction des récoltes du jardin et des producteurs locaux. On prend goût à toutes les variétés de yoga (vinyasa, hatha, yin, nidra, lyengar). On profite de la vie, quoi !
Indrani Lodge
Chemin de la Waronche1 à Loupoigne
Plonger dans le nirvana made in Japan
Plus la peine de se rendre à Tokyo pour faire l’expérience des sentô, les bains publics japonais. Une enfilade de dix baignoires individuelles en bois précieux, une robinetterie dernier cri, d’épais rideaux en patchwork pour assurer l’intimité et dans le fond de la pièce, un bar tamisé par des lanternes recouvertes d’inscriptions japonaises … Le décor planté par l’architecte Lionel Jadot est incroyable ! Bienvenue à l’Atsukan !
On y fait quoi ?
On se récure jusqu’au dernier pli avant de s’installer nu.e, dans un petit cocon aquatique à 42° C. Pendant 30’, on va flotter, mais pas uniquement ! On va également grignoter des otsumami (tapas salées) ou des oyatsu (desserts sucrés), siroter un saké ou encore un whisky d’exception. On s’extrait ensuite de ce liquide quasi amniotique pour enfiler un yukata (kimono léger), prendre un verre de saké ou de sencha au bar, et passer par le sauna pour prolonger l’expérience… On l’aura compris : ceci n’est pas un spa mais un moment intime, hors du commun.
Atsukan au Jam Hôtel
Chaussée de Charleroi 132 à 1060 Bruxelles
Domaine de Ronchinne, mise au vert
Pensé, rénové, vivifié même !, par les architecte belges Olivia Gustot et Lionel Jadot, le Château de la Poste devient le Domaine de Ronchinne, et abrite désormais de nombreux hébergements insolites et un espace bien-être extérieur en parfaite harmonie avec la nature environnante. Ah, qu’on savoure cette franche invitation à déconnecter, au cœur du Condroz namurois…
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : PHILIPPE PETITJEAN
Ne vous laissez pas impressionner par les vocables « château » et « domaine » ! Oubliez que, jadis, en 1909, ce château fut la résidence de la Princesse Clémentine de Belgique, fille de Léopold II, et du prince Napoléon de la maison Bonaparte. On vous rassure : le château existe toujours, mais l’époque a changé et la direction actuelle de l’établissement préfère le sans chichi sans flafla au luxe froufroutant. Laurent Marée, le directeur des opérations, joue la carte du « séjour singulier pour tous, sans prise de tête » – le Domaine est d’ailleurs classé 3 étoiles, à juste titre. En revanche, et c’est la toute bonne nouvelle, le logement au château s’est enrichi d’autres styles d’hébergements plus en phase avec notre époque et/ou avec Dame Nature… Une nature particulièrement généreuse : 42 ares, ça laisse de la marche pour gambader, et pour abriter un château (23 chambres rénovées… il y a 11 ans quand même !), des écuries (24 chambres), plusieurs concepts de logements adaptés à toutes les envies et à toutes les bourses, et plusieurs salles tip top pour organiser des séminaires ou des opérations de Team Building…
Le tandem Gustot – Jadot
Pour l’heure, nous sommes les invités du directeur. Une seule question nous taraude : mais où diantre serons-nous logés ? A nous la vie de Château ? Quoique le Loft Cube pour une immersion moderniste en pleine forêt… Oh, il est déjà réservé ! La Maison du Jardinier abrite 26 cocons. C’est ici que nous logerons, avec une belle vue dégagée sur le château et la piscine. La rénovation simple et chaleureuse est signée Olivia Gustot que les Bruxellois branchés connaissent bien ! C’est à elle, en effet, que l’on doit la rénovation des deux hôtels-concepts de la Capitale, à la cool attitude assumée, Le Berger et Jam. Le Jam dont l’aménagement du resto, du lobby et du rooftopbar portait la signature de Lionel Jadot …
Re-re-belote donc, le tandem est appelé pour réveiller le Domaine de Ronchinne !
Olivia Gustot a respecté l’esprit du lieu tout en lui soufflant une bonne dose de contemporanéité et de douceur, les Faisanderies ont notamment été transformées en trois nids d’amour tout douillets… Plus audacieux, Lionel Jadot a survitaminé le resto à grand renfort de pans de murs colorés, de tapis imprimés au sol et d’éléments de décoration exotiques, inspirés par ses nombreux voyages. L’idée était de faire voyager le client et de surprendre… C’est donc surprenant et parfaitement assumé ! Boutade à part, l’atmosphère décontractée et conviviale du resto colle pile poil à une formule de buffet et de live cooking qui font honneur aux produits locaux des fermes alentours ! Pour une fois qu’on a apprécié un buffet, autant le préciser, d’autant qu’on a pu choisir nous-même notre flacon dans le cellier – la vie de château, quoi !
Le Lavoir
C’est le nom du parcours bien-être imaginé par Lionel Jadot, soit un espace qui répond aux chemins courbes du parc dessinés par l’architecte paysager Jules Buyssens, au siècle dernier. Ce parcours extérieur doté d’une piscine chauffée, d’un bain nordique, d’un hammam et de plusieurs saunas, est magnifié par la beauté des matériaux bruts et naturels, dont des troncs d’arbre, et par l’infinie possibilité qu’offre le recyclage… La tisanerie de Jadot est un endroit véritablement hors du temps qui invite à bouquiner toute la journée, à savourer le temps qui passe… Amateur de la Slow Life, Welcome !
Be Perfect a aimé
• La convivialité d’un vaste domaine qui n’a d’autre prétention que d’accueillir tout le monde …
• Le Lavoir, un spa outdoor tout de bois vêtu, top !
• La grande terrasse du château qui offre une vue plongeante sur le parc et la vallée.
• La Maison du Jardinier, les Ecuries, l’Orangerie , … tous les logements portent le nom que leur avait donné, début 1900, l’architecte paysagiste belge Jules Buyssens.
• La diversité des hébergements proposés : au château, mais aussi dans une cabane perchée dans un arbre, dans une hutte pour une nuit de folie et un accès spa en dehors des heures d’ouverture, dans un loftcube en pleine nature, en dortoir pour les enterrements de vie de jeune fille ou de jeune homme… Et encore, l’été, dans des chariots bâchés à privatiser pour une soirée autour d’un feu de camp !
• Les très nombreux espaces pour réunions et conférences dont la Tente du trappeur, entièrement conçue en bois et voile qui bouscule les codes de la salle de séminaire classique et permet d’accueillir 20 à 26 personnes autour d’un feu fédérateur, d’un barbecue ou d’une raclette.
Domaine de Ronchinne
25 Ronchinne à Maillen
T. 081 411 405
Club Med at home
Le Club Med a vu le jour en 1950. Gilbert Trigano n’imaginait certainement pas qu’en 2020, le monde serait paralysé par un virus dévastateur nous contraignant à rester à la maison. Voyager devenant provisoirement impossible, le Club Med s’invite chez vous. Et selon la devise de son fondateur belge : « Le bonheur, c’est quand ? Être heureux, ça commence maintenant » !
MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : CLUB MED
« Stay home », on l’a bien intégré ! Le Club Med aussi : dans l’attente de pouvoir accueillir ses GM, il s’invite chez vous grâce à la plateforme « Club Med à la maison » sur son site https://www.clubmed.be/l/clubmed-a-la-maison ou sur la page Facebook du Club Med www.facebook.com/ClubMedBelgie et propose une série d’activités pour se détendre en famille ainsi que des divertissements pour les enfants et les parents adaptés aux couples et aux personnes seules.
On a aimé bouger sur les rythmes de la playlist « Amazing Family Mood » et s’accorder un moment de répit en solo aux sons de la playlist « Sunset Vibes ».
On a aimé céder à la gourmandise grâce à la blogueuse culinaire Anne-Sophie Vidal qui ne se contente pas de partager des recettes saines, mais révèle aussi le secret du légendaire pain brioché du Club Med Valmorel.
On a aimé les leçons de relaxation/méditation de Heberson Oliveira, créateur de la méthode Vibhava Yoga, à visionner durant toute la période de confinement et les lives tous les vendredis sur le compte Instagram @ClubMed.
On est impatient de vivre un véritable moment Club Med certains soirs à 19h durant les « Music Live » où un artiste partagera avec vous sa sélection musicale faisant écho au point culminant d’une journée au Club Med : Le concert Live au moment de l’apéro.
A suivre sur « Club Med à la maison », en live sur le compte Instagram du Club Med.
On apprend la patience et on rejoint sans plus tarder le « Club Med à la maison » pour laisser toute la place à la détente et à la créativité et partager nos plus beaux moments en famille sur Instagram #ClubMedatHome.
Bon à savoir : Le Club Med permet un report sans frais des voyages réservés jusque 18 mois (au lieu des 12 mois légaux) à compter de l’émission de l’avoir ainsi qu’un accompagnement de 200€ par adulte et 100€ par enfant si le nouveau voyage était plus cher.
Attention, devenir addict au Club Med améliore gravement la santé et contribue au bonheur de toutes les générations.
Brioche Club Med
Temps de préparation : 25mn Temps de pousse: 2h + 2h Temps de cuisson: 25mn
Pour 2 belles brioches
Ingrédients Pâte à brioche :
600g de farine
6 œufs entiers
60g de sucre
12g de sel
20g de levure boulangère fraîche*
300g de beurre et/ou de margarine (je fais un mélange des 2) 2 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger
Dorure:
1 œuf + 1 cuillère à soupe d’eau + 1 pincée de sel
Instructions
Préparez la brioche:
- Mettez la farine, le sucre et le sel dans la cuve du robot. Lancez le robot et ajoutez la levure fraîche émiettée toute en mélangeant. Ajoutez les œufs battus et la fleur d’oranger et pétrissez à vitesse lente pendant environ 10mn à vitesse moyenne, la pâte doit se décoller du bol.
- Incorporez ensuite le beurre (et/ou la margarine) en morceaux petit à petit à vitesse lente. Pétrissez encore 10mn de plus, la pâte devrait se décoller à nouveau des parois. Parfois la pâte est très souple et ne se décolle pas même après 10mn, dans ce cas, l’étape passage au réfrigérateur sera d’autant plus indispensable pour faciliter le façonnage de la pâte.
- Raclez bien les bords pour décoller la pâte du bol. Couvrez et au contact et laissez la pâte «pousser» 2h à température ambiante, la pâte doit prendre du volume. Dégazez la pâte en l’étirant entre les mains et en l’aplatissant pour chasser l’air.
- Remettez la pâte dans un saladier. Couvrez et réservez au froid une nuit. Elle sera plus facile à étaler et à travailler.
Façonnez la brioche:
- Farinez le plan de travail et étalez la pâte en rond à la main puis rabattez les bords vers le centre de la brioche. Recommencez cette étape 2 fois de plus en parsemant de la garniture de votre choix: pépites de chocolat blanc ou pralines roses par exemple.
- Partagez la pâte obtenu en 6 morceaux de même poids. Puis roulez chaque morceaux en boule.
- Chemisez un grand moule à cake de papier cuisson. Et déposez les 6 boules de pâte au fond du moule en les
intercalant légèrement. Appliquez une première dorure au pinceau. Laissez «pousser» à nouveau 1h (maximum 2h) à température ambiante. La pâte doit s’être repartie dans tout le fond du moule.
Faites cuire la brioche:
- Préchauffez le four à 170°. Redorez à nouveau la brioche puis enfournez pour environ 25 à 30mn jusqu’à ce que le brioche soit bien dorée.
- A la sortie du four, démoulez la brioche sans vous brûler. Laissez-la refroidir 30mn sur une grille avant de la servir.
Notes
*Ou 9g de levure de boulanger déshydratée préalablement délayée dans un peu d’eau tièdes pendant 10mn (voir instructions sur le paquet).
Si vous utilisez de la levure SAF, l’eau doit être à 38-39° pour bien l’activer.
CLUB MED