All-Ways

Les bateaux de croisière reprennent le large

Pour All Ways, le spécialiste belge des croisières maritimes et fluviales, le 4 juillet marque le premier départ sur le Douro, avant un second appareillage pour la Croatie. Directeur Général d’All Ways Cruises, Laurent Baetens reste optimiste, d’autant que pour satisfaire sa clientèle, il peut désormais compter sur deux bateaux supplémentaires : un yacht luxueux et le bien nommé World Explorer.

All Ways est la preuve concrète qu’il existe un marché parallèle à celui des croisières réservées aux méga-paquebots ! « En effet. Tous nos navires sont à taille humaine, affichant une capacité de maximum 190 passagers, y compris en maritime. Notre public recherche des croisières plus intimistes, plus conviviales. Chez nous, il suffit de quelques jours pour que les passagers nouent des contacts entre eux … »

Prenons l’exemple du Queen Isabel, un navire luxueux catégorie 5 roses des vents, soit l’équivalent d’un 5 étoiles dans l’hôtellerie … All Ways, c’est du haut de gamme ? « Nos bateaux sont en effet estampillés 4 ou 5 roses des vents et proposent un service attentionné et de qualité en matière d’hébergement, de literie, d’espaces privés avec 100% de cabines extérieures, d’espaces communs spacieux, de restauration gastronomique savoureuse…  »

Avec des petits navires, on découvre une destination autrement … « Les bateaux des croisières fluviales sont généralement petits et accostent près du centre-ville ; en croisière maritime, en revanche, une petite unité fait vraiment la différence ! Un bateau à taille humaine, qui se limite à 180 passagers, peut s’amarrer au plus près des centres d’intérêt ou des ports pittoresques et aller plus loin, par exemple, dans les fjords de Norvège là où un bateau de croisière de masse ne pourra pas se rendre… »

Votre nouveau bateau, le World Explorer est idéal pour partir à la découverte du monde… « Oui ! Il s’agit d’un navire d’expédition à taille humaine doté d’un spacieux pont d’observation et d’un salon panoramique ! Les sorties en zodiac vont permettre de partir en expédition avec des guides et tout l’équipement nécessaire, pour découvrir l’essence du Groenland, du Spitzberg ou de l’Islande…  »

Vous disposez également d’un yacht ! « Le M/Y Adriatic Blue, sa première sortie était prévue en 2020, mais la covid en a décidé autrement ! C’est un véritable yacht de 18 cabines, avec un accès direct à la mer qui promet une croisière intimiste. C’est le bateau idéal pour découvrir la Croatie et sa côte merveilleuse constellée de milliers d’îles et îlots. Il sera opérationnel dès le 13 juillet 2021 ! »

Qu’est-ce qui fait la particularité et le succès d’All Ways ? « Nous proposons des croisières maritimes au départ de /ou retour vers Zeebruges. Ensuite, nos accompagnateurs qui facilitent la vie sur le bateau, préparent les excursions ou sont tout simplement présents en cas de pépin, sont belges. Enfin, nos croisières se voulant culturelles, tous les conférenciers ou intervenants sont francophones. »

Toutes les croisières All Ways vont-elles redémarrer ? « On suit évidemment l’évolution de la crise sanitaire au jour le jour. On redémarre le 4 juillet avec le Douro. Pour la Croatie, le 13 juillet. En revanche, au moment où je vous parle, en ce début juin, nous n’avons pas encore le droit de nous rendre en Russie, qui est hors Union européenne, ni de naviguer sur le Danube qui traverse huit pays dont plusieurs hors Union européenne également ! En maritime, on devrait pouvoir annoncer dès le 31 août, Ecosse-Zeebruges, ensuite Zeebruges-Bordeaux, Bordeaux-Lisbonne. En 2022, on devrait renouer avec tous nos programmes  – c’est la renaissance ! (rire) – Portugal, Croatie, Russie, Danube, Allemagne, Mékong, Groenland, Islande, Panama/Costa Rica, Egypte…

Chez All Ways, est-on sensible à l’argument environnemental ? « Un bateau n’est pas écologique, on ne va pas se voiler la face, mais il peut être respectueux de l’environnement ! A la pointe de la technologie, nos nouveaux bateaux affichent une empreinte carbone réduite et sont pourvus d’un système de traitement des eaux usées. »

Quelles sont les mesures covid-friendly à bord des bateaux All Ways ? « En cette période de Covid, avoir de petits bateaux limités à moins de 200 passagers permet de mieux faire respecter les gestes barrières qu’un paquebot de 4000 passagers ! Ensuite, nous nous plions aux règles des pays de destination. Pour la croisière sur le Douro, un test PCR négatif sera évidemment obligatoire avant l’embarquement. De plus, nous allons tout scinder en deux groupes : les repas servis à table et les excursions. Le passeport vaccinal va sûrement nous permettre d’assouplir l’ensemble de ces mesures… »


 www.all-ways.be


Chateau-de-Courban

Château de Courban, une adresse vraiment pas comme les autres

En Bourgogne, aux portes de la Champagne, se dresse le Château de Courban, un havre de paix construit en 1830 qui distille un charme certain : p’tit village paisible, prestations hôtelières raffinées sans être guindées et table étoilée en tout point fameuse. La famille Vandendriessche, des Flamands de Lille, ont en effet ouvert les portes de leur château à un chef japonais qui met en valeur les produits du terroir bourguignon avec le raffinement propre aux cuisiniers nippons. Vous qui cherchez une toute belle adresse à moins de cinq heures de route de Bruxelles, vous en tenez une !


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THE GUIDE of Namur

Namur, ville natale de Félicien Rops, Benoit Poelvoorde, Cécile de France, Nafissatou Thiam, possède un charme fou. Ses ruelles pittoresques en pavés, sa situation entre la Meuse et la Sambre, sa citadelle, ses adresses trendy. La capitale de la Wallonie est une ville tellement attachante par sa douceur de vivre, qu’elle ne pourra que vous séduire ! Autant pour sa beauté que pour la sympathie des Namurois, on n’a qu’une seule envie… y retourner au plus vite !

WHERE TO STAY ?

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WHERE TO EAT ?

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WHAT TO DO ?

La Citadelle de Namur

On prend de la hauteur à la Citadelle appelée « La termitière de Namur » par Napoléon, en raison de ses nombreux souterrains. Haute perchée entre la Sambre et la Meuse, elle est l’une des plus grandes citadelles d’Europe. Un joyau d’architecture militaire qu’on doit notamment à Vauban, l’homme de confiance du Roi Soleil. A son sommet, on contemple la vue… elle est époustouflante ! En contrebas, on admire la statue Searching of Utopia de l’artiste anversois Jean Fabre : une tortue monumentale en bronze chevauchée par un personnage qui n’est autre qu’une représentation de l’artiste. www.citadelle.namur.be

Toujours en hauteur, direction le Beffroi de Namur (haut de plus de 20 mètres), également appelé Tour Saint-Jacques. Un remarquable témoin de l’architecture militaire du XIVe siècle inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO à contempler rue du Beffroi !

On visite le Delta redessiné par l’architecte et ingénieur Philippe Samyn. 6000 m2 consacrés à l’art et la culture, avec plusieurs salles d’expositions, de spectacles, un espace de lecture et une terrasse ouverte. Incontesta- blement l’un des plus beaux endroits de Namur. On en profite pour faire une pause-déjeuner à La Table de Demain. www.ledelta.bewww.latablededemain.be

On explore le musée Félicien Rops (sur réservation). Peintures, dont le célèbre Pornokratès appelé aussi « La Dame au cochon », gravures et lettres de l’artiste belge du 19e siècle. En outre, l’exposition « Adjugé ! », sur les artistes et le marché de l’art en Belgique, se tiendra jusqu’au 3 janvier 2021. www.museerops.be

On se balade dans le vieux Namur. On remonte dans le passé dans ces vieux quartiers piétonniers où s’affichent des richesses architecturales, des boutiques et des terrasses aussi accueillantes que le sont les Namurois.

On prend son temps comme les Namurois réputés pour leur lenteur. En témoignent, Place d’Armes, les sculptures de Suzanne Godard représentant des personnages imaginés par le Namurois Jean Legrand : Djoseph et Francwès surveillant leurs escargots, symboles de Namur.

On enjambe la Meuse. L’enjambée est une passerelle cyclo-piétonne qui relie Jambes au Grognon, le cœur historique de Namur.

On savoure une glace au Glacetronome au bout de l’Enjambée, côté Jambes ! Des glaces au lait cru de ferme, fruits frais ou chocolat bio ! On craque pour celle au caramel beurre salé ! www.glacetronome.be

ON FAIT DU SHOPPING. AT’N’AISE

La Fabrique

Les Brabançons wallons connaissent forcément cette magnifique enseigne puisqu’elle siège également à Lasne. Ce concept store dédié aux tendances casual & chic est destiné aux hommes amateurs de style et d’élégance.

www.la-fabrique.be


 

JAGGS

La jeune marque belge de costumes et chemises sur mesure, mais aussi de jeans et chinos et, bientôt, de maille également sur mesure, a le vent en poupe ! La maison- mère située à Waterloo a choisi Namur pour sa deuxième boutique. A la tête de cette enseigne, Alexandre Hames, le boss, y prône une élégance décontractée.

www.jaggs.be


 

Mama is cool

A la tête de cette boutique installée au cœur du pié- tonnier namurois, Laure et Céline. Les deux amies ont créé un concept dans l’esprit conseil-client et ce dans une ambiance cocoon. Et si Mama is cool, elle s’adresse aux femmes actives à la recherche de mar- ques très minimalistes.

www.mamaiscool.com


 

Henin

Anne et Gilles nous accueillent dans un tout nouvel écrin où les collections féminines et masculines les plus tendances côtoient des accessoires et des parfums. Et qu’importe qu’elle soit à Ciney. Faut dire qu’Henin fait partie des adresses incontournables de Belgique depuis plus de 60 ans !

www.henin-ciney.be

 


qinta-da-comporta

Comporta, où couler des jours tranquilles

C’est un endroit qui ressemble au Cap-Ferret des années 70. Et c’est joli. Et le temps dure longtemps. Car à Comporta, micro-village portugais laissé dans son jus, flanqué d’une bande côtière magnifiquement préservée, on se la coule plutôt douce.  « Ne cherchez pas à trouver ici un St-Trop’ de l’Atlantique ! » Miguel Câncio Martins, enfant du pays et architecte des nuits parisiennes et internationales, sait de quoi il parle. C’est lui le propriétaire du sublime Quinta da Comporta, sans conteste le plus luxueux éco-resort de l’Alentejo authentique, petit coin de paradis suspendu entre océan et rizières …


Thomas-verwacht

Ces Belges d’ailleurs, Thomas Verwacht, Hasta la revolucion, siempre !

Depuis 25 ans, cet architecte de formation vit une relation passionnelle avec Cuba. Il en a épousé l’ambiance, la culture… et une ressortissante. Avant d’y développer une collection de boutiques-hôtels de charme qui révolutionne les codes de l’hébergement local. Au cœur de ses préoccupations, toujours : l’humain, auquel il réserve une place de choix dans tous ses projets. Y compris en termes d’accueil.

En voyage à Cuba quelques semaines avant que le coronavirus ne nous tombe sur la tête, j’ai déniché un endroit improbable, peut-être le plus éclectique et animé de La Havane. Melting-pot culturel imaginé par un collectif d’artistes indépendants dans une ancienne usine électrique désaffectée prêtée par les autorités, la Fabrica de Arte Cubana – FAC pour les aficionados – rassemble sur quatre niveaux des salles d’exposition, un incubateur pour jeunes créateurs, des salles de concerts et de projection, des bars et restaurants, des boutiques d’artisanat, une discothèque, des cours de danse… Le public est aussi bigarré que la programmation, l’ambiance électrique en fin de semaine. Les Havanais branchés y ont trouvé leur temple. Et les touristes un must bouillonnant.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’un compatriote figurait parmi les chevilles ouvrières de cette chapelle de l’art moderne local. Mieux : que Thomas et moi nous (re)connaissions ! Vingt ans s’étaient écoulés depuis notre première rencontre dans la capitale cubaine, au tournant du millénaire. Il m’avait gracieusement servi de guide pour un reportage sur les 40 ans de la révolution castriste. J’étais rentré fasciné par ce pays joyeux mais tourmenté, aussi soudé derrière son idéal égalitaire que broyé par un régime autoritaire. Thomas y était resté. Il avait entrevu les premiers bourgeons d’un printemps d’ouverture qui n’en finit pas – hélas ! – d’hésiter à fleurir.

 

Conquistador du renouveau

Jeune architecte à peine diplômé dans les années 1990, Thomas Verwacht rêvait d’aventure, d’évasion, d’herbe plus verte ailleurs. Un Erasmus à Barcelone lui avait enseigné assez d’espagnol pour choisir une destination hispanophone, ce fut Cuba. « J’avais hésité avec le Mexique », se souvient-il. Mais l’île aux deux visages exerçait alors une fascination plus irrésistible. D’autant qu’à l’époque, confronté à l’embargo américain et privé du soutien massif d’une URSS qui avait cessé d’exister, le régime de Fidel Castro commençait à lâcher du lest, pour permettre à une population asphyxiée de trouver de nouvelles sources de revenus. Et d’espérer un avenir moins misérable.

Du bout des lèvres, les Cubains furent autorisés à entreprendre certaines activités privées dans le commerce, le tourisme, la restauration. Ainsi sont nées les premières casas particulares (chambres d’hôtes) et les premiers paladares (tables d’hôtes à l’origine, restaurants privés aujourd’hui), deux formes d’accueil qui pullulent désormais sur l’île et dans lesquelles s’est largement investi notre Cubain d’adoption – mais n’anticipons pas. A son arrivée, le jeune Belge eut l’heureuse opportunité de rejoindre l’équipe d’Eusebio Leal, l’Historiador de La Havane, l’homme chargé par les autorités de piloter la revitalisation de Habana Vieja, le centre-ville historique. Une sorte de maître architecte municipal, dirions-nous en Belgique. « Cela m’a permis d’obtenir un permis de résidence et de m’immerger dans l’histoire et la culture locales », évoque Thomas en célébrant la mémoire de son ancien mentor. L’homme est décédé l’an dernier, alors que la capitale cubaine brillait de mille feux pour célébrer son 500e anniversaire…

« J’ai travaillé à ses côtés à la rénovation de pans entiers de quartiers de la vieille ville. Il y avait tout à faire. C’était d’autant plus exaltant qu’il s’agissait de redonner du lustre à d’anciens bâtiments coloniaux en ruines pour promouvoir le tourisme tout en maintenant le tissu social urbain. » Contrairement à tant de capitales au centre aseptisé, le cœur de La Havane bat au rythme des habitants issus des couches populaires. Magie des fins de journées où les familles s’installent sur les trottoirs pour profiter de la fraîcheur extérieure en papotant, en jouant de la musique, aux cartes ou aux dominos. Sur le seuil de maisons décrépites parfois coincées entre un hôtel 5 étoiles, un palais à la splendeur retrouvée et l’un des bars où Ernest Hemingway venait enfiler ses cocktails préférés – daiquiris et mojitos, essentiellement.

 

La cabane du pêcheur

Tombé sous le charme de ce pays hors norme, Thomas y a rencontré sa femme. Mais il n’y est pas toujours resté. La situation chaotique et les nombreux obstacles dressés aux investisseurs étrangers, même progressivement tolérés, y rendaient le travail difficile. « Je suis revenu en Belgique, parti deux ans au Vietnam mais j’y retournais souvent. Le fil ne s’est jamais rompu. » Il s’y fixe finalement en 2011, achète une petite maison familiale à Trinidad, la plus vivante des anciennes cités coloniales de l’île. Avec l’idée d’y ouvrir ses premières chambres d’hôtes. C’est sa façon à lui de participer à la revitalisation du patrimoine immobilier cubain.

Depuis quelques années, Thomas prête ses talents à la transformation d’immeubles défraichis en maisons d’hôtes et boutique hôtels de charme. Certains pour lui-même, d’autres pour des amis, des voisins ou d’autres investisseurs séduits par son approche visant « le luxe dans la simplicité ». Toujours dans le respect de la culture et de l’architecture locales, en combinant avec art de nombreux matériaux de récupération, tous ses projets font la part belle au savoir-faire cubain. Ils forment aujourd’hui une collection d’une dizaine d’adresses exclusives sous la marque Estampa Collection (https://estampacollection.com). Elles sont situées à La Havane et dans d’autres villes-phares comme Cienfuegos, Vinales ou Santiago, outre Trinidad.

Et si la crise du covid en a ralenti le développement – Cuba ayant notamment fermé ses frontières pendant plusieurs mois, Thomas s’est retrouvé coincé en Belgique –, le projet repart cette année de plus belle. Avec l’ouverture d’un premier restaurant de spécialités régionales dans la splendide Reserva Vedado, au cœur d’un quartier résidentiel et branché de la capitale. Et avec celle, très bientôt, d’une « cabane de pêcheurs » de rêve isolée sur une plage privée de Baracoa, toute en bois et au bord de l’eau.

L’architecte est devenu hôtelier, mais il a gardé sa ligne de conduite : toujours rester à la taille et au service de l’humain. Dans chacune de ses maisons d’hôtes, il met à l’honneur un métier ou un artisan local. De quoi leur offrir une belle audience tout en proposant à ses invités « une expérience liée à différentes thématiques et un contact avec la réalité de la vie des Cubains ». N’est-ce pas ce que devraient rechercher avant tout les visiteurs étrangers ?


Ses trois adresses secrètes

  1. Le restaurant el Cuajani

Au cœur de la vallée de Vinales, entre les mogotes – ces rochers karstiques caractéristiques du nord de l’île –, Jose a installé son potager-restaurant dans une maisonnette en bois sans prétention. Passez y gouter ses salades et autres spécialités, en écoutant ses anecdotes ronchono-philosophiques.

www.facebook.com/restauranteelcuajani/

  1. Une plage en plein cœur de La Havane

Bien cachée derrière un palais en ruine, accessible à pied ou en scooter. Rien que pour vous ou presque, en dehors des mois d’été. Une jeune équipe a installé un club de paddle, planche à voile et plongée.

www.google.com/maps/@23.09793,-82.4516853,18z

  1. La Bombilla Verde

Un bar concert qui garde l’aspect cru estampillé 100% pur jus. Peu de chances d’y voir débarquer un car de touristes, on est ici entre Cubains. Petite restauration, concerts de trova (chant et guitare).

www.facebook.com/lacasadelabombillaverde/

 

 


Crans-Montana, nos plus belles adresses

Crans ou Montana ? Si vous croisez la princesse Léa de Belgique rue du Prado, vous êtes à Crans. Eh oui, Crans est plus chic que Montana, mais Crans-Montana se veut moins élitiste que Gstaad… Bref, dans ce haut lieu de villégiature du Valais suisse où l’air est « le plus pur » (parole d’autochtone, évidemment), on croise de nombreux compatriotes conquis par l’ensoleillement exceptionnel de la station, une offre hôtelière haut de gamme et d’excellentes tables dont celle de Bert De Rycker, un nom bien de chez nous…

Les Belges aiment bien Crans-Montana ! Hôtel, chalet de vacances, immeuble de résidence secondaire aussi (et surtout ?), ils sont partout. Difficile cependant de livrer des chiffres édifiants : les communes suisses ne lâchent aucune info, le pays ayant depuis longtemps opté pour une certaine discrétion… Une réserve qui n’empêche cependant pas une franche reconnaissance de nos talents. Ainsi LeCrans, véritable demeure seigneuriale alpine mise en scène par le décorateur belge Christophe Decarpentrie. Ainsi, Bert De Rycker, chef anversois du Rawyl, élu « Découverte de l’année 2019 » au Gault&Millau Suisse. « A Crans-Montana, station prestigieuse des Alpes suisses, on finit par oublier le stress quotidien », nous glisse à l’oreille Sylvie Misson, commerciale à Crans Montana Tourisme et Congrès, et expat belge, elle aussi ! Qui poursuit : « On a choisi pour Be Perfect des adresses d’exception qui font la réputation de la station ». Well done !






Indrani-Lodge

L’hôtellerie éco-reponsable, on en parle !

Avoir la conscience écologique c’est bien ; agir c’est encore mieux. À l’heure où l’environnement est au cœur de nombreuses préoccupations, on ne s’étonnera pas de voir l’écotourisme séduire plus d’un touriste belge. A Loupoigne, en pleine campagne genappienne, Indrani Lodge est né de cette volonté de développer une hôtellerie écoresponsable. Panneaux solaires, chauffage par géothermie, invitation à se nourrir des récoltes du potager, incitation à débrancher la prise. Un lieu hors du temps, véritable havre de paix, qui va bientôt s’agrandir, sans renier pour autant ses valeurs…


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Week-end à Malte

Quatre îles habitées – enfin, îles et îlots ! – et quatre petits cailloux abritent pas moins de 350 églises. Ce n’est pourtant pas pour y confesser ses péchés qu’on se rend à Malte. L’archipel maltais se profile en effet comme la destination idéale pour une escapade romantique de quelques jours. On y fait quoi ? Des pistes.

Les bons plans

La bonne saison. Septembre pour prolonger l’été dans une Méditerranée à 28°C. Ou juin.

Se déplacer. Ne cherchez pas de rails, il n’y en a pas ! Donc pas de métro, pas de tram, pas de train. On se déplace en bus (autant le savoir : s’il est bondé, il ne s’arrête pas) ou en voiture (si la conduite à gauche ne vous affole pas). Cela dit, rien n’est jamais bien loin, Malte fait 246 km2, Gozo 67 km2 et Comino 2,7 km2. D’île en île, on oublie le ferry et sa horde de touristes, pour le speed-boat, le voilier ou le catamaran. Il y a quelques années, il était encore possible de survoler Malte en hydravion ; depuis, il est tombé en panne et, si l’on en croit notre guide, « il n’est pas prêt d’être réparé » !

Bien choisir son hôtel. Malte souffre d’un mal qui mine nombre de destinations : la prolifération des hôtels de masse qui privilégient un certain confort au détriment du charme. On a néanmoins déniché quelques perles validées par Morphée.

  • A La Valette, deux superbes palazzi, boutiques hôtels haut de gamme avec un indispensable rooftop : Casa Ellul et Rosselli Ax Privilege (Grain, le restaurant du Rosselli, est fameux !), www.casaellul.com, https://rossellimalta.com
  • A Gozo, pour savourer un cadre bucolique, privilégiez les anciennes fermes rénovées. Ou le Kempinski San Lawrenz, un cinq étoiles planté au milieu de nulle part qui offre un calme olympien. The Gozo Farmhouses, www.uniquegozo.com, www.kempinski-gozo.com
  • A Mdina, The Xara Palace, un palais du 12e siècle un peu défraîchi mais au charme suranné certain. Membre des Relais&Châteaux. https://xarapalace.com.mt

Combler une petite faim. Le caffe Cordina, situé rue de la République, une des deux principales rues commerçantes de La Valette, est ouvert depuis 1837. Savoureuses pâtisseries locales.

Les spécialités. Le gbejna (un fromage de brebis), le lampuka (la dorade, poisson phare de la cuisine maltaise), le ragoût de lapin et le pastizzi (un en-cas à la ricotta)… On l’aura compris, on ne part pas à Malte pour y faire de bouleversantes découvertes gastronomiques.

Faire son marché. À Marsaxlokk, près du port où sont amarrées les luzzus, les bateaux de pêche traditionnels de l’île, se dresse un marché aux poissons, légumes, fromages et nappes en dentelles. Folklorique.


Office du tourisme de Malte, www.visitmalta.com, www.malta.be

 


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Sud Lisboa by Pinto

Le bureau d’architecture d’intérieur Pinto & Co est renommé pour la conception de projets HoReCa. En Belgique mais également au Portugal, pays natal d’Antoine Pinto. Flash sur Sud Lisboa composé de deux espaces distincts reliés par une passerelle : Sud Lisboa Terrazza et Sud Lisboa Hall unis dans une parfaite coexistence avec le Tage. Des lieux à forte personnalité à l’instar de leur concepteur !

Comment ce projet au Portugal vous a-t-il été confié ?

J’ai été remarqué grâce à l’Alcântara Café que j’ai réalisé en 1989 à Lisbonne. J’avais récupéré de vieux hangars pour en faire des espaces publics. J’avais jeté la pierre dans la marre !

En quoi consiste le complexe Sud Lisboa ?

Des anciens hangars du port de Lisbonne ont été réaffectés en espaces de loisirs pour les Lisboètes et les touristes, avec des restaurants, des cafés, des bars, des discothèques, une piste cyclable.

Le groupe Sana a racheté deux espaces distincts pour lesquels il m’a confié l’architecture intérieure, la décoration, la conception du mobilier et des luminaires. Relié par un pont, le complexe se compose, à présent, de  Sud Lisboa Terrazza et Sud Lisboa Hall. Le premier propose un restaurant et une piscine, le second accueille des événements comme des soirées « fado » (chansons urbaines de Lisbonne, inscrites à par l’UNESCO au Patrimoine de l’Humanité – NDLA).

Quel est l’élément fédérateur de décoration du projet ?

Le Tage, le port. On retrouve des panneaux avec des algues, des alcôves en cuivre avec des formes très organiques mais aussi très futuristes.

SUD Lisboa Terrazza se compose de quoi précisément ?

Un restaurant méditerranéen avec des terrasses, l’escalier monte vers la piscine dotée d’un bar avec une vue sur le Tange et le pont du 25 avril. Au rez-de-chaussée, les lieux accueillent 300 couverts et deux grands bars. L’un d’eux change de couleurs comme celles de l’arc-en-ciel. La coupole, une structure de métal et de plexiglas où sont suspendus des verres, mesure plus de 3 mètres 50. Je me suis inspiré d’un tableau lumineux de Fernand Flausch, un plasticien, designer et artiste-peintre belge qui fut mon professeur de sérigraphie aux Beaux-Arts de Liège et un grand ami.

Une partie du restaurant s’ouvre complètement, j’y ai placé des plantes suspendues avec des bois d’eucalyptus croisés, équipées d’arrosages automatiques très discrets. Ce ciel de plantes est idéal lorsque le soleil tape pour donner un peu de fraîcheur !

Comment les assises et les luminaires accentuent la mise en scène ?

Dans un endroit aussi grand, il faut créer des mouvements et des hauteurs distinctes pour préserver la vue. A cet effet, j’ai dessiné les différentes assises, les tables et les consoles.

Concernant les luminaires, j’ai notamment créé des immenses bouquets d’ampoules avec des câbles de plusieurs couleurs et des soquets en laiton.

Quelle fut votre inspiration pour les escaliers de chaque concept ?

Pour celui la Terrazza, j’ai voulu donner un côté ombragé rappelant les reflets ondoyants de la  piscine à l’instar du peintre Hockney. Je les ai transmis sur la tôle de l’escalier.

Celui du hall représente les vagues de la mer que j’avais dessinées d’après un carrelage que j’avais commandé. Il est découpé sur des plaques de fer au laser. Cet escalier se devait d’être plus sobre puisqu’il reçoit des décors pour chacun de ses évènements.

La vue sur la statue du Cristo Rei, qui domine la rive sud du Tage et le Pont du 25 Avril, nous emporte de Lisbonne à San Francisco et à Rio de Janeiro. Dites-nous en plus ?

Édifié sous la dictature de Salazar, la construction du pont 25 Avril  (anciennement pont Salazar) est souvent comparée au Golden Gate Bridge de San Francisco par ses structures et ses couleurs. Il a été réalisé par American Bridge Company qui a construit le San Francisco-Oakland Bay Bridge. Quant au Cristo Rei, la statue est semblable à celle du Christ Rédempteur de Corcovado à Rio de Janeiro.

La piscine à débordement est déjà réputée comme la plus instagrammable de Lisbonne. The place to be ?  

Pour ceux qui désirent profiter de la piscine dès le matin jusqu’à 18 heures, ils bénéficient de casiers, de chaises longues avec serviettes et de divers petits plats à grignoter. En soirée, ce « hot spot »  se transforme en salon. C’est parfait pour admirer les « sunsets » tout en partageant des finger foods, des cocktails et en écoutant un DJ ou un chanteur-euse en live. La piscine à débordement apporte sa touche de glamour grâce à son changement de lumière.

Avez-vous d’autres projets architecturaux en dehors de nos frontières ?

Depuis le projet Sud Lisboa, le groupe Sana m’a confié l’architecture d’intérieur de deux restaurants, d’un couvent du XIVe siècle et deux hôtels  5 étoiles à Lisbonne ainsi qu’un hôtel 4 étoiles à Estoril et un 4 et un 5 étoiles à Casablanca.


www.sudlisboa.com

www.pintoandco.be

 

 

 


Murmures-namur

MurmuresNamur, une suite-miroir à l’abri des regards

Imaginez une suite de luxe pour deux nichée au cœur du quartier de la citadelle dans une adresse tenue secrète. Un cube réfléchissant, invisible dans le paysage. Une expérience culinaire exclusive ou un repas servi en chambre afin de profiter de chaque instant. L’adresse de MurmuresNamur ? Chut ! Ne la répétez à personne !