Royal champagne - Divin millésime
Royal champagne
Divin millésime
Mots : Barbara Wesoly
Photos : Royal Champagne Hotel & Spa
Son panorama dévoile à perte de vue un horizon où les vignobles et coteaux champenois se mêlent aux bois, en une véritable note d’intention. Dans cette sublime échappée qu’est le Royal Champagne, implantée sur les hauteurs de la Montagne de Reims, l’on dépose en effet, en même temps que ses bagages, la clameur du quotidien, prêt à savourer l’ivresse de la tranquillité.
De l’époque où le lieu faisait figure d’étape appréciée des rois de France, lors de leur passage par la commune de Champillon, demeure une aura de prestige. Mais à l’ancien relais de poste datant du 19e siècle, s’est ajouté une aile supplémentaire pour lui donner les contours d’un luxueux amphithéâtre, abritant 47 chambres et suites. Si le Royal Champagne attire aujourd’hui les amateurs d’œnologie et de cépages, de par son emplacement privilégié sur les circuits viticoles champenois ainsi que la sélection pointue de sa cave, il mérite de s’y attarder sans autre désir que celui de goûter à la beauté.
Se délecter de l’instant comme de l’excellence
Tout y est affaire de goût et aux accents souverains qui plus est. A commen-cer par le décor, signé de l’architecte d’intérieure Sybille de Margerie et qui évoque tout à la fois le style haussmannien de ses origines et les lignes d’une conception contemporaine. Hauts plafonds, moulures et cheminées ouvragées y côtoient meubles à l’esthétique cosy et moderne, privilégiant le bois de chêne et la pierre. Les matières nobles et le raffinement épuré achèvent de donner aux salons comme aux chambres une élégance sereine, encore amplifiée par la vue à couper le souffle, dominant la Vallée de la Marne, présente dans chaque espace du complexe. De fait, le Royal Champagne s’affirme comme une destination bien-être à part entière, dont l’atmosphère incite à ralentir pour en savourer les instants suspendus. Pour y parvenir pleinement, l’hôtel met à disposition de ses visiteurs 1500 mètres de spa, composé de hammam, sauna, bain à remous et piscine intérieure mais aussi extérieure, édifiée à flanc de montagne en un plongeon en pleine nature. Ainsi qu’une offre de soins et massages signatures.
La fusion de l’histoire et de la gastronomie
Impossible d’imaginer un fleuron champenois, sans effervescence des papilles. L’hôtel accueille dès lors un restaurant étoilé, le Royal, repris en mai par le chef Paolo Boscaro. Celui-ci a eu carte blanche pour en redessiner le menu, en une cuisine élégante et créative. Il l’a articulée en 4 à 5 actes, autour de classiques français, couplés d’influences italiennes, afin de proposer un hommage innovant au terroir de la région. On en retient les fantastiques fleurs de navet, marinées au vinaigre de Reims, crème glacée à la verveine et écume au yaourt et le gambero rosso accompagné de pêches blanches au champagne et miel de luzerne, prélevé sur le domaine. Le parfum d’héritage imprègne également le décor de ce salon grandiose mais intimiste, au plafond patiné d’or. Il évoque ainsi Napoléon, supposé avoir séjourné sur place, avec des statues, tableaux et même lettres d’amour, gravées délicatement sur les assiettes. Dans une ambiance plus décontractée, mais tout aussi savoureuse, on s’attable également au Bellevue, le restaurant bistronomique de l’établissement, dont le panorama à 180 degrés dévoile lui aussi le paysage de la vallée d’Epernay et de la Marne.
Un décor que l’on observerait sans fin, une coupe de champagne à la main, célébrant cette parenthèse enivrante.
Le Domaine de Naxhelet - Le vert toujours plus vert
Le Domaine de Naxhelet - Le vert toujours plus vert
MOTS : Ariane dufourny
PHOTOS : DR
Le Domaine de Naxhelet abrite un nouveau restaurant, Pollen, qui nous plonge dans un univers culinaire gastronomique, local et écoresponsable, et collabore avec Label Meunier, une huile de soin bio de terroir fabriquée en Wallonie. Nous avons testé les deux.
Fondé en 2014 par Françoise et Bernard Jolly, le Domaine de Naxhelet est un resort et golf club vraiment pas comme les autres. Et les faits dépassent la simple formulation. Car si le Domaine allie plaisir et loisirs, c’est l’écoresponsabilité qui s’avère le véritable fil rouge de ce lieu joliment niché dans la campagne de Wanze. Ainsi l’écolabel GEO et le label Green Key qui viennent féliciter la gestion écoresponsable du golf. Ainsi aussi les nombreuses synergies opérées avec la ferme château du Val Notre-Dame située à un jet de pierre du golf et exploitée par le couple et leur fils Charles-Édouard. Sur leurs terres dédiées à la culture biologique, poussent des graines et oléagineux dont l’huile extraite à froid a donné naissance à une nouvelle marque de soins de beauté… Naxhelet, c’est une histoire de famille et une belle réussite entrepreneuriale qui n’en finit pas d’évoluer.
Ce cadre privilégié accueille donc depuis peu, un nouveau restaurant écoresponsable, comprenez : en phase avec la philosophie du lieu. Pollen, c’est son nom, est d’ailleurs le projet conjoint de la famille Jolly et de François Durand, formé aux plus grandes tables françaises (le Relais Bernard Loiseau***, La Chèvre d’Or **). Dans notre assiette : les produits, légumes, herbes, céréales, viande, des champs bio, des serres, du potager, du poulailler et de la ferme du Domaine, soit les trésors de la campagne wallonne environnante, conjugués au savoir-faire d’un chef inspiré par la nature qui l’entoure et qui ambitionne de séduire Michelin, nous souffle-t-on à l’oreille.
Pour l’heure, nous avons été charmée par le Menu Cerisier en 4 temps qui invite notamment à déguster un fenouil confit à la subtile saveur, agrémenté de stracciatella à la texture ultra fondante et de zestes d’orange, et une volaille ardennaise à la peau parfaitement croustillante escortée de tomates du jardin et de haricots de la ferme. Elle est goûtue, la nature ! La découverte de Brin de Paille, premier vin blanc du Domaine namurois du Ry d’argent, que nous conseille Alexandre Bemelmans, sommelier-maître d’hôtel belge de Pollen, ajoute une belle dimension supplémentaire au repas. Elle est riche en saveurs, la Wallonie !
Si Pollen est devenu un atout maître du Domaine de Naxhelet, il en va de même des nouveaux soins proposés par la famille Jolly. Invitée à tester une heure de soins en cabine duo, nous avons pu apprécier un soin visage et un modelage corps global, bien efficace pour relâ-cher la pression, la tension et le stress – appliquer l’huile chaude sur le corps, quelle merveilleuse idée ! Et là encore, la famille Jolly surprend agréablement en proposant des soins à base de l’huile Naxica, une création 100% wallonne, réalisée avec le colza cultivé par leur ferme bio du Val Notre-Dame, et confectionnée par les laboratoires de Label Meunier.
Label Meunier, à la tête de cette nouvelle marque belge, Laurane Vanderbecken, la conjointe de Charles-Edouard Jolly, et Marine André, leur partenaire, tous trois fervents défenseurs de l’écoresponsabilité. La preuve : 90 % des graines et plantes (chanvre, bourrache, lin, onagre, etc.) dont sont extraites les huiles du Label Meunier proviennent du Domaine familial du Val Notre-Dame et sont pressées à froid et de manière mécanique (pour préserver tous leurs principes actifs) dans un moulin à quelques kilomètres de la ferme. Plus circuit-court que ça, tu meurs ! Label Meunier ne propose d’ailleurs pas de crème ni d’autres produits cosmétiques, préférant se consacrer à l’huile (une spécifique pour chaque type de peau de femme), pur produit de base, local et bio, et à des compléments alimentaires à base notamment d’onagre cultivé à Wanze. Les cures in&out de 21 jours invitant à prendre soin de l’extérieur et de l’intérieur… Pour créer le projet, Label Meunier travaille en partenariat avec un laboratoire belge spécialisé dans la formulation à base d’huiles végétales, et vient d’ailleurs de recevoir le label Slow Cosmétique, remis aux formules propres et au marketing raisonnable. Naxhelet, le vert toujours plus vert !
Bastide et table d’exception à Joucas, au coeur du Luberon
Bastide et table d’exception à Joucas, au coeur du Luberon
Bastide et table d’exception à Joucas, au coeur du Luberon
MOTS : NICOLAS DE BRUYN
PHOTOS : DR
Le Luberon, la plus belle région de France. Et ce n’est pas Xavier Mathieu, chef étoilé, et les siens qui nous contrediront. Ils nous accueillent chez eux, au « Phébus & Spa », une luxueuse bastide édifiée sur des vestiges du 11e siècle, au cœur de la garrigue du Luberon. Récit d’une savoureuse escapade provençale à deux, le chant des cigales en symphonie de fond.
Les vacances, nous les attendons une bonne partie de l’année, nous en rêvons même, alors autant qu’elles soient parfaites. Proposer un lieu de convivialité et de quiétude à la fois, assurer le confort de chacun de ses hôtes, permettre un lâcher-prise tout en raffinement, surprendre, charmer, plaire évidemment, c’est pour toutes ces raisons inspirantes, que la famille Mathieu et son équipe se lèvent tôt chaque matin.
Mus par l’amour de recevoir et de partager, ils le sont aussi par la beauté insolente et la multitude de sites remarquables du Luberon. Car c’est bien dans cette magnifique région réputée pour ses champs de lavande et ses villages pittoresques, à Joucas plus précisément (nous sommes à un jet de pierre de Gordes et Roussillon, les « plus beaux villages de France »), que se dresse leur établissement, le « Phébus & Spa», bastide bâtie sur des vestiges en pierre sèche. Et si leur établissement de charme labellisé « Relais & Château » opère une séduction immédiate chez le voyageur, elle doit également son irrésistible attrait aux sept hectares de verdure qui l’entourent. D’ici, la vue sur la vallée du Luberon est à couper le souffle. On se pose le premier jour, l’esprit stimulé par ce panorama de montagnes et de vallées et par le chant des cigales en symphonie de fond.
Dans ce lieu d’exception nommé « Phébus », le dieu du soleil, en hommage à cette terre de lumière qu’est la Provence, la famille Mathieu nous a réservé une suite douillette et romantique, pourvue d’une grande terrasse privative ouverte sur le jardin. Nous sommes comblés d’attentions. Le soleil du Sud nous irradie, la lavande nargue les narines, la piscine extérieure naturelle nous fait de l’oeil… Le bonheur nous attend.
Historique, la bastide a été sans cesse agrandie, rénovée, embellie. Elle offre désormais un équipement bien-être moderne : seconde piscine intérieure avec jets de massage, hammam, douche sensorielle, cabines de soin dont une duo (testée et largement approuvée), salle de fitness … Entièrement vitré, ce spa s’ouvre sur les jardins fleuris. Sérénité. Calme. Bonheur. Pour vivre heureux, il faut vivre caché ? Vraiment caché ? Alors les suites de prestige avec piscine privative sont faites pour vous. Pour vous et votre grande famille à l’attention de laquelle a été bâtie cette superbe Villa privative de 550 m2 nichée au-dessus du domaine, à l’abri des regards, au milieu d’un parc arboré d’essences provençales …
Après une journée idyllique à bouquiner au calme et à se détendre au spa, nous rencontrons le chef Xavier Mathieu (notamment formé auprès du célèbre Roger Vergé, 3 étoiles), heureux de nous faire découvrir sa cuisine auréolée d’une étoile au Michelin. A tout vous avouer : La Table de Xavier, haut lieu gastronomique, vaut à elle seule le déplacement jusqu’à Joucas ! Le chef à la joyeuse crinière blanche y propose une cuisine créative inspirée par son terroir provençal et les bons produits du marché gorgés du soleil du Luberon. Soupe au pistou, tian, tourte, jus de thym, glace au miel de lavande… autant de mets rassurants exécutés avec émotion. Dès les bouchées plaisir des menus « classique » et « créatif », la finesse et la subtilité de la cuisine de Mathieu séduit. Elle réussira à conquérir nos cœurs au fil des assiettes dressées avec élégance.
Bien ancré dans l’air du temps, Xavier Mathieu a à cœur de favoriser le circuit court : il travaille avec des agriculteurs, producteurs et éleveurs dans un rayon de maximum 100 km et cultive dans son potager certaines herbes qui viennent ajouter saveurs et arômes à nos assiettes. Côté viande et poisson, l’agneau vient des Alpilles, le cochon du Ventoux, et la Camargue à deux pas inspire également le chef. Amoureux de sa région, le chef invite également à découvrir une sélection de cuvées spéciales « XM », créées par l’un des vignerons partenaires de son hôtel.
Une invitation à un voyage gourmand, c’est également celle que nous adresse le Café de la Fontaine, brasserie provençale typique qui propose une cuisine bistronomique de saisons aux influences méditerranéennes. Le risotto végétarien y est fameux. Pour les petites fringales, terrines et rillettes s’accordent à merveille avec un réjouissant flacon du Luberon, dont les productions des vignerons rivalisent aujourd’hui avec les régions les plus prestigieuses de France.
Petit conseil : ne quittez pas cette exceptionnelle bastide sans emporter une bonne huile d’olive maison évidemment. Elle est le trésor du chef et de son Luberon sublimé.
LE DOMAINE DE BRA OÙ SE RESSOURCER EN HAUTE-ARDENNE BELGE
LE DOMAINE DE BRA
OÙ SE RESSOURCER EN HAUTE-ARDENNE BELGE
LE DOMAINE DE BRA
OÙ SE RESSOURCER EN HAUTE-ARDENNE BELGEMots : Ariane Dufourny
Photos : DR
Le Domaine de Bra, c’est la nouvelle adresse ardennaise à découvrir pour vivre une expérience reposante et dynamique à la fois. Une propriété de charme qui regroupe hôtel, logement insolite sous tente, spa, brasserie fine et activités en extérieur exaltantes. Une mise au vert qu’on adore !
En route pour Lierneux, au coeur de la Haute-Ardenne belge, entre forêts et prairies. Quelle quiétude ! Aucun doute : le Domaine de Bra est l’endroit idéal pour se déconnecter du quotidien et se reconnecter avec la nature. Et ce ne sont pas les vaches qui paissent paisiblement au milieu d’une végétation foisonnante, qui vont nous contredire ! Direction une jolie maison en pierres de la région, c’est elle qui abrite les 6 chambres de l’hôtel. Vous préférez un logement plus insolite ? Le Domaine de Bra propose des tentes chauffées (en Belgique, c’est mieux) qui raviront les adeptes de glamping.
Côté cuisine, le jambon à l’os de la Ferme de Bergifa ou les confitures du Jardin d’Eve donnent le ton dès le petit-déjeuner. L’offre gourmande est bien pensée pour vous chouchouter. Des paniers garnis de plein de bonnes choses pour s’assurer d’un séjour réussi
L’atout principal ? Des activités à l’envi. Maxime Carette, à l’origine du projet, s’est donné pour mission de nous faire vivre des expériences en lien direct avec la nature environnante : promenades gourmandes en buggy menant d’un producteur à un autre, VTT ou trottinette 4×4 électrique à travers la région, tir à l’arc, accrobranche, laser game forestier ou encore parcours commando. Et pour notre détente absolue, une pause bien-être dans l’es- pace sauna et jacuzzi privatisé avec vue directe sur la forêt. Que souhaiter de plus ?
CARINE LAFORÊT, la quête du bien-être ultime
CARINE LAFORÊT
La quête du bien-être ultime
Mots : Olivia Roks
Photos : DR
Epicurienne de la vie, la nutritionniste Carine Laforêt nous emmène au gré de ses voyages où détox gastronomique, ressourcement, rééquilibrage énergétique et remise en forme ponctuent les journées. Un programme qui séduit dans nos vies au rythme toujours plus effréné.
Une grand-mère qui cultivait son jardin et cuisinait avec beaucoup d’épices et d’herbes aromatiques. Une maladie qui force Carine, enfant, à bien manger, à tutoyer un mode de vie sain composé de nombreux légumes. Un vécu qui l’amène indéniablement à s’intéresser à comment bien s’alimenter. Nutritionniste depuis plus 20 ans, Carine Laforêt s’est très vite intéressée aux faims émotionnelles qu’aucun plan alimentaire ne prend en compte à l’époque.. Fatigue, stress, tristesse, besoin de réconfort, des émotions qui entrainent souvent des pulsions alimentaires chez de nombreuses personnes. De fil en aiguille, dans le but de toujours mieux comprendre les comportements alimentaires et enrayer les mécanismes déclencheurs, elles ajoutent diverses cordes à son arc en suivant des formations de coaching et d’analyse transactionnelle et devient hypnothérapeute. Un cursus très complet qui « me permet de proposer une approche sur mesure, un rééquilibrage alimentaire adapté à chaque personne, selon son quotidien, ses valeurs, son éducation, ses pulsions et bien sûr sans frustration sinon la réussite est peu probable… » confie Carine Laforêt.
Partir pour mieux revenir
Carine aime organiser des voyages centrés sur le bien-être. Après les années Covid, elle reprend du service et nous invite à faire nos valises. Le but de ces escapades ? Se rassembler, voyager, s’éloigner du quotidien pour se libérer, s’oxygéner, décompresser et refaire le plein d’énergie. « Avec nos rythmes de vie et le besoin du toujours plus et plus vite, je remarque qu’en consultation coaching les gens sont de plus en plus fatigués, en perte de sens. Quant en nutrition, les réactions émotionnelles face au stress ou à la fatigue sont en nette augmentation » explique-t-elle. Dernièrement, elle a emmené un groupe sous le soleil du sud de la France. Le maître-mot de cette halte d’exception ? Le ressourcement. Au coeur de la Provence, dans le parc régional naturel du Luberon, à deux pas de Gordes l’un des plus beaux villages de France, Carine invite à revenir à l’essentiel. Surcharge mentale, kilos en trop, burn-out, manque de confiance en soi, fatigue intense ? Dans une luxueuse bastide provençale située en pleine nature, on inspire, on ralentit, on prend du temps pour soi. « C’est essentiel pour moi de trouver des lieux ayant une âme, des lieux aussi excentrés, loin du bruit, où la nature prédomine. » Isabelle Arpin comme cheffe en cuisine, un professeur de yoga, un coach de sport, une nutritionniste, l’escapade est encadrée par des professionnels du bien-être. La semaine est découpée en trois thèmes : se libérer, s’oxygéner et s’énergiser. Chaque journée est organisée en fonction d’un de ces thèmes, des plats proposés en passant par les activités sportives ou les ateliers de développement personnel. On se réveille avec une tisane, de la cohérence cardiaque et un petit-déjeuner coloré, ensuite diverses activités rythment la journée comme l’aquagym, le yoga, le fitness, un cours de cuisine, une consultation nutrition sur mesure mais aussi des sorties culturelles pour ceux qui le souhaitent. Des temps libres sont également prévus pour lire, se reposer, se prélasser à la piscine… On ne manque pas à 16h30 le goûter qui se veut tantôt sucré, tantôt salé. Tortilla d’aubergine, mousse de fruits, on se régale. Le soir venu, on se délecte autour d’un menu trois services ultra sain mais aussi gourmand. Des mets où énergie, saveurs et gourmandise s’allient pour vous régaler en toute légèreté mais avec générosité. Pour ceux et celles qui le souhaitent, la soirée se termine par une méditation hypnotique avant de rejoindre Morphée. Les repas sont orchestrés par la cheffe étoilée Isabelle Arpin en collaboration avec Carine Laforêt. « Bien sûr, chaque repas est sain, mais je ne souhaite surtout aucune frustration et du plaisir à table. Les assiettes sont belles, généreuses, colorées et variées. C’est essentiel. Une alimentation équilibrée passe indéniablement par le plaisir pour un changement de comportement réussi. Il est important de s’écouter sans se frustrer. »
Des voyages où l’on se retrouve, où l’on se ressource dans de superbes lieux entourés de personnes bienveillantes. On s’allège mentalement, physiquement, et même nos valises se veulent minimalistes. Ici, si le voyage proposé est exclusif et de haute qualité, l’ambiance se veut intimiste, joviale, décontractée et conviviale. On est là pour échanger et partager, recharger les batteries avec de bonnes énergies. Des voyages que Carine Laforêt réitère et souhaite même multiplier régulièrement. Cet automne-hiver, elle nous emmènera peut-être au Maroc, à Ibiza mais aussi assurément dans cette bastide provençale de charme. A suivre ! Partir pour mieux revenir, on adhère. Il ne manque plus qu’à faire ses bagages.
Club Med Grand Massif Samoëns, un havre au sommet
Club Med Grand Massif Samoëns
Un havre au sommet
Mots : BARBARA WESOLY
Photos : DR
Niché au cœur de la Haute-Savoie et posé tel un écrin sur l’un des plus beaux reliefs des Alpes, le Club Med Grand Massif Samoëns Morillon se révèle le Resort idéal pour les amoureux de poudreuse et de glisse comme pour ceux en recherche d’une escapade estivale, mêlant douceur de vivre, parenthèse bien- être et rendez-vous avec l’aventure.
Il promet de surprendre, et de séduire, tous ceux qui estiment à tort que la montagne se dédie uniquement aux amateurs de sports d’hiver et de cimes enneigées. Si, de ses 1600 mètres d’altitude, le Club Med Grand Massif Samoëns Morillon est le point de départ rêvé d’un domaine skiable de 265km, il déploie toutes ses possibilités au retour des journées ensoleillées d’été. Resort en haute montagne parmi les plus proches et accessibles depuis la Belgique, il est l’une des sept adresses d’exception proposées par Club Med dans les Alpes et séduit par sa beauté intimiste et son appel à la détente. De ses vastes salons au mobilier scandinave à ses restaurants au design sophistiqué en passant par ses chambres au style arty, le domaine conçu comme une luxueuse villa à la vue spectaculaire, se joue des codes des chalets montagnards classiques pour en redessiner avec élégance les contours cosy et chaleureux.
La rencontre d’une ambiance festive et d’un appel à la sérénité
Le Club Med Grand Massif Samoëns Morillon est pensé comme un superbe terrain de jeux. Pour les amateurs de destinations authentiques, de nature à l’immensité verdoyante, qui trouveront dans ses sentiers sauvages et ses sources cachées, en haute montagne, le cadre parfait pour réaliser des balades et des hikes mais aussi de plus vertigineuses options, comme du parapente et des randonnées en VTT ou vélo électrique. Pour les familles également, qui profiteront dans ses espaces aménagés pour les tout petits comme pour les plus grands et de toutes les possibilités d’un séjour à la fois reposant et ludique. Mais aussi pour ceux qui considèrent l’évasion, les cocktails au bord de la piscine et les soirées animées, comme la définition même des vacances. Cette année, le lieu a d’ailleurs lancé son premier Summer Mountain Festival, une résidence de cinq jours accueillant une multitude d’artistes pour des concerts en live, avec pour toile de fond le panorama du plateau des Saix et destinée à revenir pour d’autres éditions. Et le Resort continuera durant tout l’été, à baigner les soirées de ses visiteurs de découvertes musicales et de rythmes enfiévrés.
L’ivresse de tous les possibles
Mais plus que tout, en posant ses valises au Club Med Grand Massif, l’on est envahi par une sensation grisante de liberté. Du sentiment que, tout comme les paysages des Alpes, dont ombre et lumière voyagent et se transforment sans cesse, l’on peut s’y accorder de véritablement suivre son rythme et ses envies. De descendre dans la vallée, pour quelques heures, à Samoëns, élu plus beau village de Haute-Savoie, afin d’y découvrir la vie quotidienne des environs. Ou de savourer l’un des multiples soins proposés dans le spa du Resort. De se découvrir une âme aven- tureuse lors d’un trek extrême comme de se reposer au bord de l’une des deux splendides piscines du complexe, avant d’aller savourer un apéro sur la terrasse au dernier étage, avec une vue renversante sur les sommets. Loin de la clameur des plages bondées et de la profusion touristique, Le Club Med Grand Massif Samoëns Morillon renoue avec le plus beau des luxes, le temps de savourer.
Hôtel Lou Pinet***** à Saint-Tropez, on lui trouve un charme fou…
Hôtel Lou Pinet***** à Saint-Tropez, on lui trouve un charme fou…
Mots : Servane Calmant
Photos : Lou Pinet
Le jour, un véritable havre de paix à l’esprit bohème chic où paresser à l’ombre de pins parasols (« lou pinet », en provençal). Le soir, une table inventive, le Beefbar, parmi les plus courues de Saint-Tropez. L’amour du Lou Pinet (Maisons Pariente) pour Saint-Tropez vibre d’évidence, d’authenticité et de modernité. Récit d’un séjour radieux et savoureux.
C’est « le genre d’adresse que l’on ne partage qu’avec ses meilleurs amis », prévient Laurent Drouard, le très présent et attentif directeur du Lou Pinet. Il a tout à fait raison. Avec ses meilleurs amis et ses plus fidèles lecteurs, en ce qui nous concerne. Car le Lou Pinet ne se résume pas à ses 5 étoiles. Membre de l’association « Small Luxury Hotels of the World », l’hôtel aux 34 clés offre bien plus qu’un hébergement haut de gamme, il invite à vivre le Saint-Tropez que nous aimons, celui qui fait revivre l’âge d’or de la Riviera, à l’époque où s’étiraient sans fin des déjeuners arrosés à l’ombre d’un olivier centenaire.
Situé à quelques encablures de la célèbre place des Lices (le ballet des navettes est parfaitement orchestré par le concierge de l’hôtel) avec, pour voisins lointains, de prestigieuses villas de millionnaires et deux magnifiques pins parasols comme invités de marque, l’hôtel Lou Pinet invite à découvrir trois belles maisons provençales judicieusement bâties autour d’une piscine centrale, la plus grande de Saint-Tropez. Oui, nous nous sommes surprise à espérer y voir Alain Delon caresser les jambes de Romy Schneider. Dans un jardin nature et apaisant dessiné par Jean Mus, paysagiste star de la Côte d’Azur, on a même imaginé Gainsbourg déambulant pieds nus. Quant aux chambres cosy à l’esprit sixties chic, elles auraient sans aucun doute plu à Brigitte Bardot. Ni pastiche, ni caricature ici, cependant. Si l’esprit bohème souffle en effet sur le Lou Pinet, la nostalgie qui reviendrait à penser que le présent n’est pas à la hauteur du passé, n’y a pas sa place. Ou alors une nostalgie heureuse, intelligemment connectée à l’air du temps.
La famille Pariente (notamment propriétaire du Coucou à Méribel) a fait l’acquisition de l’hôtel spa Lou Pinet en 2017 et l’a entièrement transformé, mais en préservant le charme qui se dégage de son architecture typique du Sud et en y ajoutant un pertinent twist de modernité, notamment en s’associant avec le Beefbar, créé en 2005 par Riccardo Giraudi à Monaco et présent de Hong Kong à Paris… Côté assiette aussi, Lou Pinet s’est fait un nom, en accueillant ce concept culinaire à succès bâti autour des viandes d’exception. Le Beefbar régale en effet le tout Saint-Tropez qui se presse pour déguster dans un cadre de jardin arboré, des viandes premium, de la street food revisitée, des recettes fraîcheur (ceviche, carpaccio, etc.). Mention spéciale au boeuf de Kobe japonais, à la sauce signature et à la purée maison au citron et citron vert. Nouveauté 2023, un sushi bar s’est ouvert au Beefbar Saint-Tropez, favorisant de savoureuses créations, notamment des rolls chateaubriand, avocat, asperges, sauce Yakiniku et Karasumi de Kobe, absolument inoubliables.
Avec comme atouts la promesse d’un calme olympien loin de l’effervescence du Port de Saint-Tropez et des plages de Ramatuelle ou Pampelonne, une nostalgie parfaitement connectée à notre époque et une équipe souriante et aux petits soins qui se souvient de votre nom et de vos goûts en matière de vin, avec également comme allié, le plaisir de la table au travers du rendez-vous fixé par l’un des meilleurs restaurants de Saint-Tropez, le Lou Pinet, vous l’aurez compris, est notre coup de cœur estival.
La famille Pariente (propriétaire du Coucou à Méribel, de Crillon le Brave au cœur du Vaucluse et, dès septembre, du Grand Mazarin à Paris)
Pillows Maurits At The Park. D’un labo à un hôtel 5 étoiles, l’histoire d’une réaffectation classieuse.
Pillows Maurits At The Park
D’un labo à un hôtel 5 étoiles, l’histoire d’une réaffectation classieuse.
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : PILLOWS
Installé dans un monumental bâtiment historique de 1908 qui a servi de laboratoire universitaire, le Pillows Maurits At The Park séduit par son emplacement, une rénovation ambitieuse qui allie l’ancien et le neuf, et son bar à cocktails perché sur le toit. Coup de cœur à Amsterdam.
Voici une toute nouvelle adresse, ouverte fin 2022, où la rédaction n’a pas hésité longtemps à poser ses valises. Et pour cause : les Pillows Hotels invitent à découvrir des boutiques-hôtels qui ont élu domicile dans des propriétés authentiques, hôtel de maître de style Empire à Gand, château du 13e dans la province néerlandaise du Limbourg, trio de maisons du 19e pour leur première adresse à Amsterdam, etc. Bref, on aime beaucoup cette chaine hôtelière haut de gamme présente aux Pays-Bas et en Belgique.
L’ouverture récente du Pillows Maurits At The Park n’échappe pas à la règle de l’emplacement judicieux. Ce 5 étoiles s’est en effet installé dans un ancien bâtiment universitaire au cœur d’une oasis de verdure, l’Oosterpark, un jardin public très apprécié des Amsterdamois pour son style paysager anglais, sa petite île et sa fontaine. Au printemps, les amoureux, les marcheurs, les cyclistes s’y donnent volontiers rendez-vous. Une sorte de petit Bois de la Cambre…
Le lecteur attentif s’en doute déjà : le Pillows Maurits At The (ooster)Park se trouve logiquement à l’Est du centre-ville, à l’écart des circuits touristiques classiques, sans être décen- tré pour autant. L’occasion d’arpenter un autre quartier que le Red Light District. Cet arrondissement à l’Est invite à voir de belles demeures et quelques sites incontournables comme le Tropenmuseum et ses remarquables collections ethnographiques, le zoo, la maison de Rembrandt … Si vous souhaitez rejoindre le centre, à deux kilomètres à peine de l’hôtel, n’hésitez pas à louer des vélos à la conciergerie du Pillows Maurits. Le vélo, le mode de déplacement préféré des Amstellodamois, dans une ville qui figure parmi les mieux aménagées au monde en pistes cyclables. Croisons les doigts pour que Bruxelles s’en inspire !
Revenons à notre Pillows Maurits at the Park, restauré par Office Winhov, cabinet d’architecture moult fois primé, qui a modifié l’affectation du lieu, a restauré le bâtiment d’origine de 1908, y a soigneusement intégré une nouvelle aile côté parc et a souligné l’interaction du bâtiment avec ce parc environnant. Réunir l’ancien et le nouveau, pari réussi haut la main. Ainsi l’ancienne salle du musée et ses plafonds de quinze mètres de haut, transformée en un restaurant gastronomique au plafond cathédrale, le VanOost. Ainsi également, le joli collage de maçonnerie avec relief sur la façade de la nouvelle extension.
«Nous ajoutons l’hôtel au parc ; généralement, c’est l’inverse », explique Uri Gilad, co-fondateur d’Office Winhov. Bien vu. Le parc, on le voit de partout : des chambres, de la Brasserie Spring ou du restaurant VanOost dirigé par l’étoile montante, Floris van Straalen. Des nichoirs ont même été installés pour accueillir les amis à plumes qui fréquentent l’Oosterpark. Charmante attention.
A la tombée du jour, l’entrée par l’avenue Mauritskade d’un Pillows Maurits At The Park subtilement éclairé, en impose, mais le clou de la visite reste ce couloir monumental aux murs de briques d’origines qui rappelle que l’hôtel était jadis un laboratoire universitaire. Aujourd’hui, ce couloir fait office d’accueil. Audacieuse et ambitieuse réaffectation de laquelle se dégage une atmosphère toute particulière, empreinte d’étrangeté, de mystère même, de calme et de sérénité aussi.
Responsable du design d’intérieur, les architectes amsterdamois du Studio Linse (l’hôtel De Blanke Top à Cadzand et La Maison de Polman à Utrecht parmi leurs succès) ont opté pour la simplicité et l’élégance intemporelle des belles matières, des nuances de tons terreux, d’un mobilier confort- able. Tout a été pensé pour proposer aux clients un cadre intime et accueillant. Pour preuve, le bar clubbing et ses assises lowdining en velours et ce deuxième bar sur le toit de l’hôtel qui surplombe tout l’est d’Amsterdam. Un rooftop à cocktails qui pourrait bien devenir, dès ce printemps, le rendez-vous du beau monde …
www.pillowshotels.com
Véronique Alost, créatrice d’atmosphère
Véronique Alost
Créatrice d’atmosphère
MOTS : SERVANE CALMANT
Photos : DR
C’est en Tanzanie, le must en matière de safaris, que nous faisons la connaissance de Véronique Alost, décoratrice belge pour Tanganyika Expéditions. Le jour et parfois la nuit, nous partons ensemble à la rencontre des Big Fives. Le soir, nous humons l’ambiance cosy des écohébergements qu’elle a décorés, répartis dans les plus beaux spots du pays. Récit d’une formidable rencontre en terre sauvage avec « Mama Fundi ».
Le monde est un village. Véronique Alost nous accueille à l’aéroport de Kilimandjaro. Nous faisons connaissance. Les petites anecdotes de la vie nous apprennent très vite que ses parents habitaient notre commune, Genval, où Véronique a vécu une enfance entourée de nature, et que ses grands-parents résidaient au bout de notre rue ! C’est pourtant en Tanzanie, éden sauvage grand comme deux fois la France, que nous rencontrons notre compatriote. De toutes ces coïncidences, nous rions évidemment, avant de prendre la route pour un périple d’une semaine au royaume des animaux. Six jours rythmés par la migration des gnous, nous en verrons des centaines de milliers, par la découverte des chacals et des vautours, jamais très loin du garde-manger, par les fameux Big Fives, nous en apercevrons quatre, et par le ricanement diurne des hyènes moqueuses qui frôleront notre tente plus d’une fois.
Véronique Alost accompagne Hassan, notre chauffeur et guide professionnel. Hassan a un troisième œil, si si. Comment expliquer autrement la vitesse à laquelle il repère un protèle timide, un daman pas plus gros qu’un lièvre ou un félin qui ronronne adossé à un arbre ? Du mont Kilimandjaro au Serengeti, en passant par le Ngorongoro, le monde est un village certes, mais un village d’animaux.
Véronique vient nous rejoindre à l’arrière de la jeep. On va parler entre femmes. Elle rit. « J’ai toujours été attirée par la déco, mais c’est en 2002 que ma vie va prendre une tout autre tournure. J’accompagne alors mon époux, engagé au Tribunal pénal international pour le Rwanda qui est basé à Arusha en Tanzanie, et je tombe littéralement amoureuse du pays. Sur place, je rencontre des employés français de l’agence de safari Tanganyika, un acteur important du tourisme francophone dans ce pays de l’Afrique de l’Est. Son directeur, Denis Lebouteux, me propose d’accompagner un groupe VIP en safari. Mon job consiste alors à me couper en quatre pour que le safari se déroule au mieux. J’apprends à conduire un 4×4, à servir de guide. Ce travail principalement logistique va vite évoluer.»
Cette passion pour la Tanzanie et les animaux sauvages d’Afrique, elle nourrit également le Français Denis Lebouteux. Tant, qu’il décide de quitter Air France pour créer en 1989, Tanganyika Expéditions. Et réinventer le safari, carrément. Précurseur, Denis s’en va construire des éco-lodges équipés de panneaux thermiques et photovoltaïques et de récupérateurs d’eau de pluie. En 2017, il fait même installer des moteurs électriques dans deux de ses 4×4.
Mais revenons à Véronique Alost. Quand elle rencontre Denis Lebouteux, il possède déjà deux camps, Olduvai, créé en 1990, situé dans la partie nord-est de l’Aire de Conservation du Ngorongoro et Maweninga, créé en 98, installé dans le Tarangire, le Parc national du nord de la Tanzanie.
« Denis me confie l’aménagement d’un nouveau camp, le Bashay Rift lodge. L’entreprise est ardue car le lieu est parti- culièrement isolé, mais le boulot génial. Conférer une âme à un endroit, j’y prends d’emblée goût. Réussir une décoration africaine exige de s’imprégner de sa culture multiple. Je pars donc à la rencontre des artisans locaux, je leur achète des tissus, de la déco. Les gens d’ici me surnomment : « Mama fundi », « fundi » pour artisan en swahili, car j’apporte une signature esthétique à chaque camp, tous différents. »
En 2017, le travail de Véronique Alost se diversifie. Elle entreprend de gérer les projets de construction de nouveaux camps : travaux de maintenance, formation du personnel (chaque camp étant géré par un manager africain), aménage- ments extérieurs et aspect esthétique des camps. Un travail de passionnée, forcément.
« Au fil des années, j’ai peu à peu constitué une équipe qui réalise mes projets de déco. Je travaille avec une couturière, un menuisier, et d’autres artisans de la région de Bashay et d’Arusha. J’ai un petit faible pour les matières naturelles qui nous lient en permanence à notre vraie essence de vie, de la terre, et les couleurs inspirées de la nature pour un intérieur vivant, une fenêtre sur l’Afrique. Les objets de la vie quoti- dienne des Tanzaniens m’inspirent également… »
A l’heure du dîner, nous rejoignons Véronique au mess du Ranjo Camp, elle y déballe un colis de photophores. « J’ai rencontré un souffleur de verre tanzanien qui fait du recy- clage de bouteilles de vin en verre qui proviennent des lodges. Du vrai circuit court et de la récup’. Je déniche également pas mal de jolis objets de déco auprès d’un atelier protégé à Arusha, au nord du pays, ou au marché d’où proviennent ces petits oiseaux décoratifs de toutes les couleurs. Vous les retrouverez dans quasi tous les lodges, je les adore… »
Depuis 2022, quatre nouveaux projets sont en développement dont un lodge à Saadani en bord de mer. Il y a fort à parier que ce sera encore une belle réussite car on doit à
Véronique Alost, des lodges élégants et sans faux artifices, à la fois chics et naturels, avec une déco en parfaite symbiose avec la nature. Ainsi les 17 tentes du Camp d’Olduvai s’inspirent-elles des tonalités minérales des plaines avoisinantes. Ainsi le Bashay Rift lodge ressemble-t-il à une ferme africaine. Vous vous souvenez du film « Out of Africa » ? C’est tout comme… Le Grumeti Hills Lodge peut quant à lui se targuer d’avoir une vue qui porte loin sur la savane, et pour cause, il a été construit sur la plus haute colline de la région. De la piscine à débordement, on peut apercevoir des girafes. Notre préféré ? Le Ranjo Camp, 16 tentes sous la surveillance de rangers armés. Dans ce camp de pionniers, il ne manque qu’Hemingway ! Et ne vous y trompez pas, malgré son apparence rustique, notre tente est hyper confortable, pourvue d’une terrasse et de commodités privatives dont un « bucket shower », une douche avec un seau extérieur d’eau chaude, soyez rassuré. La déco y est particulièrement soignée, jetée de lit et coussins brodés, lanternes électriques qui font illusion. Un petit coin de paradis avec vue sur la plaine sauvage. Et ce ne sont pas les hyènes voisines qui vont nous contredire.
Profession : Travel Designer
On a voyagé avec les Belges de Sensations, des Travel Designers qui élaborent des voyages sur mesure à réserver en agence de voyages, chacun ayant fait de sa passion pour une région du monde, son métier. Sur place, Sensations peut compter sur l’appui de locaux passionnés, de guides et rangers, tous partenaires de longue date, à l’instar de Tanganyika Expéditions. www.travel-sensations.com
Qatar Airways. L’accès à son salon d’affaires Al Mourjan, lors de notre transit à l’aéroport de Doha, nous a bien dépannée.
Pillows Grand Boutique Hotel Reylof, le charme envoûtant d’un ancien hôtel particulier gantois
Pillows Grand Boutique Hotel Reylof
Le charme envoûtant d’un ancien hôtel particulier gantois
MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : PILLOWS
De hauts plafonds, des cloisons sculptées, des portes à frontons, un majestueux escalier en colimaçon, une vaste bibliothèque, des œuvres d’art originales sont autant d’éléments d’époque qui évoquent l’atmosphère classieuse et chaleureuse de l’ancienne demeure du poète et baron Olivier de Reylof, construite en 1724. Hyper central, le Pillows Grand Boutique Hotel Reylof se profile comme l’un de nos pied-à-terre favoris à Gand.
Les hôtels de la Collection Pillows Hotel sont situés aux Pays-Bas (Amsterdam notamment) et chez nous (Bruxelles et Gand) dans les centres-villes ou plus à l’écart, dans des endroits verdoyants. Chaque hôtel est différent mais tous peuvent se targuer d’avoir élu domicile dans des propriétés authentiques, hôtel de maître, ancien labo d’anatomie (si si), château du 13e, etc. A tout vous avouer, c’est la découverte enthousiaste du Pillows Hotel gantois qui a suscité notre intérêt pour l’adresse amsterdamoise. On vous en parle également dans ce numéro du Be Perfect.
Restons à Gand pour l’instant. A 500 mètres à peine du centre-ville, le Pillows Grand Boutique Hotel Reylof séduit d’emblée par une monumentale façade en grès. C’est celle d’un palais historique construit en 1724, jadis propriété de notre compatriote Olivier de Reylof qui passait son temps à y rédiger des poèmes. Par bonheur, la demeure a été classée monument historique et rénovée en 2018 en préservant le cachet authentique de son style Empire. Les espaces publics sont un véritable régal pour les yeux : vertigineux escalier en colimaçon, hauts plafonds, portes à frontons, parquets qui grincent, cheminées qui crépitent. L’atmosphère intimiste qui s’en dégage opère un charme délicieux auquel on a été particulièrement sensible.
Pour augmenter sa surface d’accueil, l’établissement a dû conjuguer ancien et modernité, notamment en ajoutant une nouvelle aile qui abrite de grandes chambres d’un confort impeccable, teintes chaudes, literie 5 étoiles et draps de lit en coton égyptien. Un jardin intérieur faisant office de trait d’union harmonieux entre les deux corps de bâtiment. Soyons honnêtes, au regard de l’aile historique (qui propose également des chambres et suites de luxe), la nouvelle partie manque un peu de charme, mais elle a le mérite d’offrir une belle vue sur son homologue, sur le jardin et sur une ancienne remise à calèche qui héberge le Spa Reylof. Piscine intérieure, sauna finlandais, et vaste gamme de massages et soins complétant l’offre.
Parmi les nombreux atouts de ce boutique- hôtel au luxe discret qui invite à prendre place au Living dès l’accueil, on épinglera un judicieux choix horeca, avec le LOF Café (et son comptoir de pâtisseries et autres gourmandises), The Living Bistro (cuisine simple et savoureuse) et le restaurant gastronomique LOF. Dans un cadre élégant qui ne s’encombre d’aucune fiori- ture, le chef Hannes Vandebotermet y propose une cuisine de saison, aux combinaisons auda- cieuses mais parfaitement maîtrisées, betterave vanille, huître moule madère, canard céleri ail noir sauce ponzu, pomme cire d’abeille prune, ou encore banane miso mûre, pour parta- ger avec vous quelques indices d’un repas qui fut en tout point savoureux. L’été, la formule bistro (huitres, taco et burger revisités, notam- ment) s’ouvre sur le jardin. Quant à la soirée, elle débute ou se termine au bar à champagne et cocktails à l’étage, devant le feu ouvert crépitant, ou encore au jardin.
www.pillowshotels.com