Stéphane Deckers, le curateur de la Ten Gallery, crée l’évènement : une sélection de photos du photographe belge Benoît Feron prises lors des Festivals Burning Man dans le Nevada et AfrikaBurn dans le désert de Karoo au Nord de Cape Town seront exposées du 3 au 25 avril 2021 à Knokke.

Il y a cinq ans, Stéphane Deckers a ouvert la TEN Gallery, à Knokke, dont la spécialité est de nous de faire découvrir de nouveaux artistes. Durant les vacances de printemps (élargies), il nous présente le travail de Benoît Feron, un photographe belge, voyageur du monde passionné par la beauté de la terre et de ses peuples. Son travail est assez éclectique. Ses thèmes de prédilection en témoignent : l’ethnicité mettant en avant la diversité des peuples et son excentricité. À chaque voyage, chaque rencontre, son approche artistique est nourrie par une recherche de l’esthétisme qu’il a la magie de trouver partout.

En quête d’évènements marqués par beaucoup d’excentricité et de couleurs, il a parcouru divers rassemblements humains expressifs, tels que le Festival de Goroka en Papouasie Nouvelle-Guinée où se retrouvent chaque année 20.000 papous de tout le pays, le Festival Holi (fête des couleurs en Inde), la Khumb Mêla, le plus grand pèlerinage au monde qui rassemble tous les 6 ans plus de 100 millions d’hindous en Inde. « Ces festivals sont des événements magiques et marginaux qui donnent l’occasion unique de photographier des gens peu ordinaires, parfois déjantés, en « roues libres » et qui ne se prennent pas au sérieux, toujours souriants et dans la bonne humeur, dans un déconnexion total », explique Benoît Féron.

On retrouve son fil conducteur dans son travail sur les Burners de Burning Man et d’AfrikaBurn. Créé en 1991, le festival Burning Man est un événement de la contre-culture californienne, mondialement connu et qui rassemble chaque année 80.000 personnes venant du monde entier. Quant à AfrikaBurn, créé en 2007, il rassemble environ 11.000 personnes et reste plus fidèle à l’esprit de départ de Burning Man, devenu avec le temps un méga évènement.

Les deux festivals adhèrent aux mêmes principes, basés sur une économie du don et de l’échange (il n’y a rien à vendre ou acheter). Les participants doivent tout apporter pour survivre mais aussi faire des cadeaux à la communauté des burners, sous forme de biens ou de services, et repartir en ne laissant rien sur place, poubelles comprises (sur base du principe « Leave No Trace »). Pendant une semaine, la liberté est totale, dans le respect de l’autre. Chacun est libre d’exprimer son excentricité ou son ressenti, sans agressivité, et de se promener dans des costumes les plus fous l’un que l’autre, autour d’une «playa» gigantesque, où les membres de camps à thème ont érigé des semaines durant des installations artistiques incroyables. Certaines de ces installations, en bois, seront brûlées les deux derniers jours dans une grand-messe impressionnante.


Les photos exposées ont été prises avec consentement et dans le respect des principes définis par Burning Man.

Crédit photo : Benoit Féron Photography

www.tengallery.be