maries-corner

Une nouvelle ère chez Marie’s Corner

La Maison belge Marie’s Corner, leader du « Tailor-Made », est réputée mondialement pour ses modèles iconiques, ses 700 références de tissus et ses finitions haut de gamme. En 2020, des nouveautés appelées à devenir de nouveaux best-sellers mais également l’avènement de services révolutionnaires telle que « MC Care », une garantie anti taches.

Rencontre avec Serge Silber, co-CEO qui nous relate leurs nouvelles tendances. 

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : FREDERIK VERCRUYSSE

MC Care, une garantie premium pendant 5 ans, 100% gratuite…

Désormais, « tous » nos modèles et « tous » nos tissus offrent une garantie contre les taches. Chaque pièce réalisée par nos Maîtres-Garnisseurs est traitée avec un produit anti-déperlant qui protège nos tissus en empêchant le liquide de pénétrer la fibre. Dès lors, un liquide renversé, comme du vin rouge, va former une bulle restant en surface permettant d’être épongée d’un coup de chiffon dans les 20 minutes. 

Grâce à notre procédé de pulvérisation, l’aspect et le touché de nos tissus ne sont pas modifiés. Toutes les taches domestiques (humaines ou animales) peuvent être enlevées, excepté le vernis à ongles et la peinture. Notre technique unique assure zéro toxicité, garantissant la sécurité des enfants et des animaux de compagnie !

Dans la mesure du possible, nous encourageons nos clients à agir rapidement pour un résultat optimal. Sachant que ce n’est pas toujours possible de déceler une tache immédiatement, il suffit d’appeler notre service « MC Care ». Notre société de nettoyage partenaire se rendra sur place pour faire disparaître la tache. De surcroît, les interventions sur site sont illimitées durant 5 ans. Une garantie unique !

maries-corner

MC Rent, un renting pour les professionnels qui bouleverse les codes…

Notre offre de renting « MC Rent » démontre tout l’intérêt de location sur-mesure destinée aux professionnels en ouvrant grand le champ des possibles pour les entreprises, les architectes d’intérieur, les designers et les décorateurs. Un loyer simple à payer et la liberté de faire naître des intérieurs toujours plus personnalisés et de pouvoir les adapter au gré de leurs envies. 

Face à un tel panel, comment choisir un canapé… 

Durant ces deux dernières années, notre modèle « Tennessee » est devenu un best-seller. Sa particularité se révèle par le travail de ses pieds flottants et son confort exceptionnel mais surtout parce qu’il s’intègre autant dans un intérieur classique que contemporain. Lors d’un salon à Londres, le coloris rose a eu un succès incroyable mais bien évidemment il existe dans d’autres couleurs et tissus. En 2020, nous avons développé la « méridienne » qui peut être utilisée seule ou dans une combinaison d’éléments. 

maries-corner
© Laetizia Bazoni

Quoi de neuf en 2020…

Parmi les fauteuils appelés à devenir de nouveaux best-sellers, « Conway » est idéal dans un salon ou une chambre grâce ses lignes élégantes et légèrement courbées et « Baldwin » s’impose avec son piètement en noyer visible faisant ressortir le détail du bois et l’harmonie des courbes. 

Nous élargissons notre offre de table en sortant le modèle « Axo » élaboré de piètements en métal et de plateaux en marbre (blanc ou noir également en finition mate) ou en bronze. Une infinité de combinaisons disponible en plusieurs tailles (38, 42 et 100 de longueur) et hauteurs pour un rendu unique !

La chaise « Sonoma High » est née de la demande de Frederik De Ceuninck, le chef étoilé du « Sel Gris » à Duinbergen, qui souhaitait respecter les lignes courbes caractéristiques du modèle iconique en y ajoutant un dossier plus haut améliorant le confort d’assise et le maintien. Également à sa demande, la « Napa », autre déclinaison de la « Sonoma », se présente sans accoudoir. Toutes les deux sont proposées avec un dossier totalement garni ou en bois (hêtre) apparent. 

Côté canapés, le « Hartford » attire immédiatement le regard avec son look masculin so bristish comme dans les intérieurs de Mini. Quant au « Hill » et ses lignes carrées, il est disponible en version « sectionnable », [un must à découvrir dans notre prochaine édition « Be Design », NDLR].

MARIE’S CORNER

Avenue Edison, 20
1300 Wavre

www.mariescorner.com


atmosphere-bois

Sortir le bois du bois !

Au Canada, des granges centenaires vouées à la démolition. Chez nous, dans nos intérieurs d’accros à la déco, du bardage, du plancher, des poutres et du mobilier, le tout en bois de récupération. Il y a 19 ans, Philippe Auboyneau a parcouru le monde, pour redonner vie aux plus beaux bois anciens. Pour sortir le bois… du bois. A l’époque, on a pensé qu’il était un peu fêlé. Aujourd’hui, on salue son concept et sa réussite. Rencontre.

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : ATMOSPHERE & BOIS

Il habite Chicago, quand le français Philippe Auboyneau dit adieu à la finance et bonjour à la négoce de bardages de bois anciens. Cette réorientation professionnelle a tout d’un nouveau défi ! « J’ai toujours aimé le bricolage », tempère-t-il, « et j’ai une mère styliste, et des sœurs qui travaillent dans la déco d’ameublement. » Un signe. Il y en aura d’autres : Philippe croise la route des Amish qui montent des granges dans le Wisconsin – une fausse piste -, puis découvre en surfant sur Internet, WoodSource, une société spécialisée dans le démontage d’anciennes granges et la récupération des vieilles planches et charpentes. Autre signe encourageant : le siège de WoodSource est dans l’Ontario, le grenier du Canada ! Une aubaine pour Philippe qui part, avec sa famille, à leur rencontre en leur exposant son plan : ramener le concept en Europe. « Il y a 19 ans, ils m’ont (un peu) pris pour un fêlé ! », nous lance-t-il amusé. Pourtant, Philippe Auboyneau tient un vrai concept : sortir le bois … du bois. Comprenez : le bois n’est pas l’apanage des seuls chalets de montagnes ! Le bois peut s’inviter partout, dans les villas de bord de mer, dans les hôtels urbains, sous forme de table, de lampe, en construction entière ou en touche de bois, pour une note rustique chic. 

Le concept est bon, il sera payant. Confiant, Philippe Auboyneau va rapidement monter sa (petite) entreprise… « J’ai d’abord construit des cabanes en bois aves mes vieilles planches du Canada que j’ai notamment exposées aux Jardins d’Aywiers, pour montrer ma matière, puis j’ai vendu ces planches comme éléments de décoration d’intérieur avant de créer un réseau de récupérateurs de bois anciens … ».

Aujourd’hui, l’offre d’Atmosphère & Bois s’est diversifiée. Dans son magasin, qu’il a ouvert cette année, Philippe fait les présentations : « ici, des bardages du Canada, là du chêne neuf vieilli par Arbony, une société liégeoise spécialiste des patines sans artifice, là encore, des vieux planchers de châteaux du 18e et 19e et des fonds en chêne de wagons de marchandises français… » Au rayon des bonnes affaires, des lots uniques de bois anciens, bardages et planchers, à prix d’ami, attendent le bricoleur …

Offre généreuse et champ d’activités élargi : « A l’activité de négoce de bois anciens aux particuliers et aux privés, dans toute l’Europe, se sont greffés Atmosphère & Projets qui réalise des maisons, extensions, pools houses et carports en bois ancien, et Atmosphère & Bois Home qui crée du mobilier standard et sur-mesure, avec de la main-d’œuvre belge. 

« On visite l’atelier ? » Des cargos de bardages, planches, planchers, arrivent chaque mois du port d’Anvers. Les marchandises sont ensuite acheminées vers l’atelier de Limelette où s’affaire toute une équipe : ici, on retire les clous, on nettoie, on brosse, on ponce, on coupe. On emballe aussi, pour l’exportation. « On me reproche parfois que le bois ancien a un coût élevé. Oui, le coût du travail des hommes ! »

En tête à tête avec Philippe Auboyneau

Pourquoi un Français choisit-il de s’implanter en Belgique ? « Pour faire court : parce que le Belge a bon goût, qu’il devient propriétaire jeune, que le port d’Anvers est à une heure de Limelette, et que le bouche à oreille est plus viral ici qu’en France…  Que de bonnes raisons ! » 

Les atouts du bois antique ? « Son fini unique, son charme, son vécu. C’est du bois de récupération, qui s’inscrit donc pleinement dans une démarche écologique. A&B ne coupe pas de bois ! De surcroît, c’est un parfait isolant. »

Le bois brûlé ? Il fait la moue. « C’est un process actuel, un effet de mode, à l’instar des nouvelles gammes de papiers peints. A mille lieues du bois ancien, qui est chargé d’histoires. »

Ce n’est pas du bois mais ça y ressemble ! « Nous sommes en effet le distributeur officiel de Millboard, un matériau anglais incroyable qui à l’apparence du bois mais qui n’en contient pas. Il ne pourrit pas, ne décolore pas, ne se tâche pas… Certes, ce n’est pas du bois, mais ça constitue une alternative intéressante, pour qui veut une terrasse qui dure 25 ans ! » 

Les lots uniques ? « Moins chers ! A saisir dans mon nouveau magasin, en fonction de l’offre de mon réseau de récupérateurs. »

Vos plus belles réalisations ? «  Il y en a beaucoup ! Pour en citer quelques-unes : les tables du Tero Restaurant, le Knokke out Waterloo, The Kottage, la Kolline, Le Hamster, à côté du circuit de Spa-Francorchamps … » 

On shoppe ? « On a un magasin ouvert, tous les jours, dont le samedi matin ! On y trouve du plancher ancien, des bardages, des miroirs, des luminaires, … L’enlèvement direct des marchandises s’avère un atout certain pour de nombreux particuliers ! »

 

atmosphere-bois

ATMOSPHERE & BOIS

Avenue Pierre Holoffe 3 à Limelette

www.atmosphere-bois.com


baobab

Toutes et tous À LA PLAGE !

C’est l’irrésistible invitation lancée par Baobab Collection, à travers deux éditions limitées du printemps-été 2020, les bien nommées Beach Club et Tsiraka (la plage, en Malgache). Habillages inspirés de stations balnéaires mythiques pour l’approche visuelle, fragrances évocatrices de plages de rêve pour la dimension olfactive : raconter des histoires, c’est un art !

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : BAOBAB

Que les parfums évoquent des souvenirs familiers et qu’ils soient capables de susciter des émotions très vives, plus personne n’en doute ! La lavande évoque à jamais la Provence ; l’orange amer, Séville ; l’odeur du pain perdu, l’enfance… Encore faut-il mettre en scène un vase, une bougie, un parfum. Car aujourd’hui, il ne suffit plus de créer un objet, encore faut-il raconter des histoires qui vont provoquer une connexion émotive…

Ecrire une histoire, un storytelling comme on dit dans le jargon de la comm’, c’est, notamment, le travail de Corinne Bensahel, directrice artistique chez Baobab Collection. C’est elle qui va définir le fil d’un projet et les images évocatrices qui vont donner un sens à l’habillage et aux fragrances des bougies. L’architecture colorée des cabines de sauvetage que l’on retrouve sur South Beach et le souvenir intense des joggers matinaux qui laissent derrière eux des effluves de Cologne, vont ainsi nourrir la conception d’une cire jaune flashy au parfum de citron, de cédrat et de galbanum. De quoi donner des Miami Good Vibes à nos intérieurs !

Faisons un test. Laissez votre inspiration vagabonder, imaginez un bleu nattier, celui des transats rayés des clubs de plage, presque hors du temps ; imaginez ensuite un parfum gourmand de romarin, de menthe et de cassis.

Où sommes nous ? Saint-Trop’ ! Pampelonne ! Imaginez ensuite un rose vif pour la couleur, un parfum de fruits exotiques, de jasmin et de musc, pour l’odeur. Où sommes-nous ? Ibiza ! Plus exactement sur la Playa d’en Bossa, celle qui attire toute la jet-set…

La collection Beach Club raconte des histoires qui nous emmènent sur des plages mythiques de France, d’Espagne ou des Etats-Unis, là où on s’enivre des parfums gourmands ou rafraichissants de romarin, de menthe, de fruits exotiques, de musc, de citron, … L’invitation est franche, les étapes mythiques, l’addic- tion totale.

Tsiraka, un voyage solidaire en terre malgache

Hommage cette fois aux plages de Madagascar (Diego Suarez, Nosy Be, Ifaly), en regard des femmes Malgaches qui s’y déplacent, un panier en raphia sur la tête… Derrière la même volonté de raconter de belles histoires, se dresse un vrai projet solidaire. Ce raphia qui habille le verre de la collection Tsiraka est en effet tissé par des ouvrières qui font partie d’une coopérative rurale de femmes Malgaches. « Baobab Collection a commencé ce projet de vase en raphia, il y a trois ans avec 25 ouvrières. Aujourd’hui, elles sont 66 ! Lutter contre la pauvreté, c’est avant tout donner du travail aux gens », conclut, avec humilité, Corine Bensahel.

Du tac au tac avec Alain Lahy, le big boss, et Corinne Bensahel, la directrice artistique, de Baobab Collection.

C’est du belge !

AL : « Oui, l’actionnariat de Baobab Collection est majoritairement belge et le siège social basé à Wavre… ».
CB : « Si les collections s’inspirent de contrées lointaines, c’est toujours en Belgique qu’elles sont imaginées… »

Baobab Collection, c’est aussi le fruit du savoir-faire européen…
AL : « En effet, les verres sont soufflés par des maîtres verriers polonais, les mèches sont assemblées en Allemagne et les parfums, élaborés à Grasse, en France. »

2007, un tournant avec votre arrivée, Alain Lahy…

AL : « Je venais du monde de la déco et je souhaitais, en effet, transformer un objet commun, de la « cire dans un vase », en véritable objet de décoration à l’identité olfactive affirmée. On a alors décliné des collections en fonction de l’objet, des techniques de fabrication du verre, et de nos idées design… »

La bougie qui met tout le monde d’accord ?

CB: « La collection Pearls dont le verre reflète merveilleusement bien la lumière ! »

Un relooking ?

AL : « La collection mythique All Seasons relookée dernièrement, pour être plus tendance… »

Le maître-achat ?

AL : « La Max 10 (le petit format) représente 50% de notre chiffre d’affaires, suivie par la Max 16. »

La bougie la plus onéreuse ?

AL : « La Maxi Max (le tout grand format, NDLR) coûte plus de 500 euros, contient 7 kilos de cire et peut brûler pendant 800 heures ! Faites le calcul, ce n’est pas plus cher que la concurrence… »

Une anecdote ?

AL : « Nos bougies sont tellement belles que les clients hésitent parfois à les allumer ! » (Rire)

BAOBAB COLLECTION

www.baobabcollection.com

 


Kim-Verbeke

Kim VERBEKE « Il faut arriver à sublimer le quotidien »

C’est chez Hors-Champs, l’épatant restaurant de Stefan Jacobs, que l’on découvre la vaisselle de la céramiste belge Kim Verbeke. Lignes épurées, courbes affirmées, jeu des textures, harmonie des contraires, subtilité de l’émail. On est sous le charme. Un coup de fil plus tard, nous voilà dans son atelier situé dans une ancienne ferme en carré, à Cortil-Noirmont…

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTO COVER : BRUTAL CERAMICS
PHOTOS ARTICLES: DELPHINE LERICHE

Elle aurait pu devenir biologiste ( « J’aime la complexité de la vie, de la création, de la terre… ») ou rester une éternelle touche-à-tout (« J’ai essayé la photo, les bijoux, la vannerie… » ), mais c’est la poterie et le besoin, presque instinctif, de mettre les mains dans la terre, qui vont alimenter la passion de Kim Verbeke. Aux Ateliers Bibendou à Jauche, elle va apprendre les bons gestes : la préparation de l’argile, les mouvements variés pour lui donner forme, ses types de cuissons, la chimie des émaux, les caprices des matériaux organiques aussi !

Après trois années d’apprentissage à tester plusieurs techniques de façonnage (montage au colombin, à la plaque), elle opte pour le tournage, le procédé le plus perfectionné. « Le plus difficile, c’est d’arriver à bien centrer sa motte d’argile, avant de la façonner pendant sa rotation ! ». C’est par l’exercice que l’on acquiert de la compétence ; c’est en tournant qu’elle devient céramiste. Un mi-temps pour prendre ses marques, une année sabbatique pour prendre son envol, des rencontres avec les bonnes personnes (Agave Boutique à Ixelles et Stefan Jacobs qui craque pour ses tasses à café), un bouche-à-oreille viral, des réseaux sociaux qui s’emballent, des ateliers/workshops/soirées/pop-up avec d’autres artisans qui l’aident « à grandir » et qui aiment, comme elle, les objets qui ont une âme… Bref, début 2019, Kim Verbeke se lance comme céramiste professionnelle. Et sort d’emblée du lot !

Kim-Verbeke

L’harmonie des contraires

Dans l’atelier qui jouxte son privé, la céramiste travaille la terre, cinq argiles, des belges, des allemandes, des espagnoles, des blanches, des noires, des rouges, des grises mouchetées granuleuses, qu’elle a soigneusement sélectionnées pour leur facilité de travail, leur réaction au séchage et aux émaux. Deux tours de potier (dont l’un a passé le cap des trente ans et fait un bruit d’enfer ; c’est pourtant son tour favori, un cadeau de mariage …), deux fours, des pièces au séchage, d’autres prêtes à être émaillées, des pièces ratées (ça fait partie du processus de création), beaucoup d’objets réussis aussi !

Des tasses, des bols, des saladiers, des vases, des carafes, autant de pièces uniques, faites à la main, dont les différentes textures et couleurs forment un ensemble magnifiquement cohérent et harmonieux. « La terre brute mise en valeur par des lignes et volumes épurés, touchée par la subtilité de l’émail… J’aime l’harmonie des contraires ! »

L’utilitaire esthétique a tout son sens…

Kim Verbeke travaille des pièces utilitaires. Comprenez : elle crée du beau et de l’utile ! « Je ne réalise pas des objets pour qu’ils restent sur une étagère ! Notre vie se compose principalement de petites choses du quotidien. Pourquoi ne pas sublimer ce quotidien ? Pourquoi ne pas donner de la couleur, de la vie, aux moments ordinaires ? Je souhaite vivement qu’on prenne plaisir à choisir telle ou telle tasse, tel ou tel bol. Prendre un thé le matin doit rester un moment privilégié, dresser une table pour des amis, un vrai plaisir. Associer l’esthétique à l’utile, c’est apporter un supplément d’âme à une pièce, c’est nourrir un art de vivre. »

Pourquoi on aime le travail de Kim Verbeke

• Parce que chaque pièce qu’elle crée est belle et singulière, ce qui donne du style à notre table.
• Parce que grâce à ses tasses, chaque pause-café est (presque) inoubliable.
• Parce que sa vaisselle, utile, n’est pas plus fragile qu’une autre : elle peut donc aller au lave-vaisselle !
• Parce qu’en plus des commandes passées lors des visites dans son atelier, Kim Verbeke compte ouvrir dans un avenir proche un showroom où acheter des pièces à l’unité…

Kim-Verbeke

KIM VERBEKE CÉRAMIQUE

Atelier ouvert le vendredi sur rendez-vous.
Rue de Nivelles, 11 à Cortil-Noirmont.

www.kimverbeke.com


Flamant

F Comme Flamant

Habité par un souci de perfection, Flamant s’offre, après 41 ans d’existence, une cure de jouvence. Preuve en est, la métamorphose de sa boutique au Sablon. Si l’iconique Maison de décoration a changé de look, l’enseigne belge reste fidèle à son objectif : faire de chaque intérieur un foyer chaleureux. Bienvenu-e dans son nouvel univers !

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : FLAMANT

Saviez-vous que l’histoire de la Maison de décoration belge Flamant remonte à plus de 40 ans ? Selon le dicton « La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre», Alex Flamant s’est découvert une passion pour la décoration intérieure dans la boutique d’antiquités de son père. Terrain propice à l’imagination, il décida de fabriquer lui-même des meubles classiques et de sillonner le monde à la recherche de matériaux de qualité.

Depuis qu’Alex a repris le magasin familial, « Flamant Home Interiors » s’est imposé internationalement pour son mobilier, ses éclairages, son textile et ses objets décoratifs. Quant à la palette de couleurs « Flamant Paint » qui a vu le jour en 1999, elle est devenue sujet de conversation de quiconque entrevoit de repeindre une pièce de sa maison. Ah, c’est votre cas ? Ca tombe bien car la nouvelle Technologie Air Care élimine 80% des substances polluantes de votre maison. Parmi 128 teintes, vous n’aurez que l’embarras du choix. Et si vous ne connaissez pas encore les 4 nouvelles couleurs de l’année, vous craquerez peut être sur : Welcome, Teddy Bear, Stromboli ou Vert d’ô. Question d’en faire toute une histoire.

Flamant

Souvent imité, jamais égalé, Flamant possède 8 concepts stores en Belgique et un à Paris et ses articles sont vendus aux quatre coins du monde dans plus de 200 magasins. Et pour shopper la collection depuis votre futur ancien canapé, rendez-vous sur le webshop. La célèbre enseigne a même été breveté en 2007, par le roi Albert II, « Fournisseur de la Cour ».

Mais dans un monde où rien n’est jamais acquit, l’enseigne qui fait la fierté de notre pays a décidé d’adopter un branding contemporain et un logo flambant neuf. « Après tout ce temps, nous nous sommes rendu compte que notre look ne correspondait plus tout à fait à ce que nous étions devenus », explique Alex Flamant, Chief Creative Officer. « Nous avons estimé qu’il était temps de faire peau neuve. Notre nouveau style repose sur ce qui nous passionne depuis toujours : faire de chaque intérieur un foyer chaleureux. Si nous avons décidé de renouveler la charte graphique de Flamant, nous sommes restés fidèles à notre philosophie. Une philosophie que vient souligner notre nouveau slogan : « You’re home ». »

Cerise sur le gâteau, pour ses 41 ans d’existence, la boutique du Sablon vient de s’offrir un relooking total où vous trouverez également un bar convivial où dé- guster leur propre genièvre 100% belge et artisanal. Son distillat de céréales et l’acore odorant risquent bien de convertir les adeptes du gin. Il est fort à parier qu’ « ODE » se trouvera dans la wishlist du Père Noël. Ho Ho Ho !

Flamant

Les conseils de Flamant pour une table Colourful Chic

Vous avez besoin de :

• Une table en bois au look brut et naturel
• Des chaises revêtues d’un habillage chaleureux comme le velours
• Des sets de table colorés et des serviettes en lin • Une vaisselle de caractère, fabriquée à la main
• Des couverts à manche décoratif
• Des photophores pour la convivialité
• Beaucoup de fleurs et/ou des fruits et légumes décoratifs

Conseils :

  • Le ton sur ton est toujours du plus bel effet ! Optez pour des sets dans la même teinte que vos assiettes. Envie de la mettre en valeur ? Drapez les serviettes en dessous.
  • Misez sur les diagonales pour un effet convivial comme des cuillères à dessert posées en oblique sur des assiettes à dessert assorties.
  • Agrémentez la table de fleurs séchées et de photophores pour un 10/10 en convivialité.

Flamant

FLAMANT

Place du Grand Sablon, 36 – 1000 Bruxelles

Retrouvez toutes les adresses sur www.flamant.com


Francis-Metzger

Francis Metzger

L’architecte belge, Francis Metzger, se définit comme un architecte de situation. Spécialisé tant dans la restauration de hauts lieux du patrimoine que dans la conception contemporaine, on lui doit notammentla renaissance de la Villa Empain, de la Maison Saint-Cyr, de l’Aegidium, de la Bibliothèque Solvay, de la Gare Centrale, de l’Hôtel Astoria ou de la Maison Delune. Des œuvres que son œil bienveillant a l’art de faire basculer dans le XXIe siècle. A la fois architecte-praticien, professeur à la Faculté d’Architecture de l’Université Libre de Bruxelles et vice-président de l’Ordre des Architectes, son curriculum à de quoi impressionner. Rencontre.

MOTS : NICOLAS DE BRUYN

Quelle est votre philosophie de travail ?

Je suis un architecte de situation, de contextualité. Ce qui m’intéresse, c’est de travailler par rapport à des lieux. Soit le lieu est un terrain vague où tout est à imaginer et où l’on va faire de l’architecture contemporaine, soit il s’agit d’un immeuble sans beaucoup d’intérêt et on va intervenir comme il se doit en réinventant et actualisant un bâtiment préexistant, soit encore on travaille sur du patrimoine et on va faire de la restauration. C’est donc le lieu qui dicte notre attitude.

L’architecture est un rapport entre un lieu, un programme et un moment donné. Il s’est toujours passé quelque chose avant, il se passera toujours quelque chose après, ce qu’on a tendance à oublier. L’architecture est donc l’art du temps ; un tempo très différent de ceux de la musique, la littérature ou le cinéma. L’architecte fait des projets qui sont la mise en place de l’identité d’une œuvre. Ainsi, nous devons savoir que nos œuvres sont périssables au point parfois de disparaître mais aussi de s’altérer profondément pour devenir méconnaissables. Dès lors quand on fait de la restauration, tout notre travail, c’est la reconquête de l’identité.

Quelle est votre méthodologie face à un nouveau projet ?

Je dois devenir compétent par rapport au lieu. Je mets en place une stratégie qui me permettra de devenir en un délai très court, compétent et performant. Dans cette perspective, MA2 conjugue plusieurs démarches : l’étude historique au service du patrimoine, l’analyse de l’état pathologique du bâtiment (des fouilles archéologiques qui comprennent des sondages stratigraphiques et chromatiques) et le relevé dimensionnel adapté au projet. Il s’agit de faire parler le bâtiment afin de comprendre son état premier (d’autant plus important quand on dispose de peu d’informations), de trouver les remèdes s’il y avait des fautes structurelles au départ et puis de vérifier si la programmation du maître d’ouvrage est possible par rapport au lieu. Après, on réalise le projet.

Comment penser l’architecture lorsqu’après les fouilles, il vous manque des informations ?

Il faut se poser la question : qu’est-ce qui fait l’identité de ce projet ? Il m’appartient de reconquérir cette identité perdue, de faire basculer l’œuvre dans le XXIe siècle en y apportant « la part manquante », ceci au gré d’un œil humble et bienveillant.

Francis-Metzger
© Sandrine Mossiat

L’archéologue Adolphe-Napoléon Didron disait : « En fait de monuments anciens, il vaut mieux consolider que réparer, mieux réparer que restaurer, mieux restaurer que refaire, mieux refaire qu’embellir ». Qu’est-ce que cette citation évoque pour vous ?

La démarche de MA2 colle complètement avec cette précieuse citation. L’objectif est de laisser en place tout ce qui est authentique et de s’arrêter là où commence l’hypothèse. On restaure tant qu’on peut restaurer. C’est la qualité et la bienveillance de l’architecte qui feront la différence.

Vous militez pour le sauvetage du Palais de Justice de Bruxelles aux côtés de la Fondation Poelaert. Quel sera son avenir ?

C’est une œuvre magistrale. La dernière grande œuvre de l’éclectisme, le plus grand bâtiment au monde construit au XIXe siècle. Il a tellement évolué au cours du temps qu’il y a une perte significative de l’œuvre. Maintenant qu’on a retrouvé les plans originaux de Poelaert, on peut travailler à rendre à l’ensemble sa cohérence. Il appartiendra donc aux auteurs de projet de conserver cette identité et en même temps de faire basculer l’espace dévolu à la justice vers une justice d’aujourd’hui et de demain.

Vous vous décrivez comme un architecte gourmand. Gourmandise assoiffée par l’ancien et le nouveau, comment la digérer ?

L’architecture est une attitude. On se met dans une situation de projet où l’on intervient à un moment de l’histoire sur la ligne du temps par rapport à un lieu. Je dis « gourmand », je veux dire « gourmet » car on fait des choix. « Gourmand » car par rapport à certains de mes confrères, je suis un des rares à faire un peu de tout. « Gourmand », c’est une capacité à prendre en charge une question quel que soit le lieu ; ce qui demande des compétences tant dans la création contemporaine que dans la rénovation. Je trouve cela passionnant !

Vous êtes un peu comme un chirurgien plasticien de l’architecture mais aussi psychanalyste ?

Psychanalyste parce qu’on se retrouve face à des gens qui ont parfois du mal à formuler leurs besoins. Or un bon projet doit tenir compte des acteurs qui vont l’occuper. Notre travail est aussi de faire accoucher les envies. Je crois fort à cette idée de participation, de faire en sorte que les gens pour qui on va construire, contribuent à l’acte de bâtir. L’architecture, c’est modeler de l’espace et de la lumière, c’est aussi tisser du lien social.

Francis-Metzger
Maison St Cyr® © Marie-Françoise Plissart

Vous avez notamment restauré la Villa Empain de Michel Polak, la Bibliothèque Solvay dessinée par Constant Bosmans et Henri Vandeveld, la Gare centrale de Horta. Quel regard posez-vous sur les architectes dont vous rénovez les œuvres ?

J’ai le plus grand respect pour ces grands maîtres du passé qui ont laissé derrière eux une œuvre magistrale. C’est un vrai bonheur d’appréhender leurs créations car je sais combien l’architecture est difficile. Quand je travaille sur des œuvres de Horta, Balat, Blerot, Polak, Dewin ou d’autres, je sais qu’ils ont mis dans leurs œuvres tout ce qu’ils avaient de meilleur. Pour arriver à ce niveau de qualité et de générosité, il faut vraiment un investissement de l’ordre de la démesure. Il m’appartient de respecter cet investissement passé.

Vous avez rénové la Maison Saint-Cyr de Gustave Strauven. Racontez-nous.

Le bâtiment était à vendre et abandonné depuis une dizaine d’années. Le propriétaire actuel m’a téléphoné m’annonçant qu’il souhaitait l’acheter à condition que j’accepte de le restaurer. Je n’avais jamais travaillé sur Gustave Strauven, un architecte peu documenté. Ce fut un important travail de recherches et de fouilles archéologiques pour faire parler le bâtiment. La façade étant d’une telle promesse, l’intérieur se devait d’avoir des qualités. A chaque réunion, on s’émerveillait de la finesse des associations chromatiques. Ce fut un vrai bonheur au fil du chantier de voir ressurgir une œuvre du passé. Souvent, le plus compliqué n’est pas de trouver les artisans qualifiés mais les matières comme pour les bois ou les pierres manquantes au sol. Par exemple, pour la Villa Empain, les carrières n’étant plus en activité, on a scié les dalles de marbre restantes en deux dans le sens de la hauteur, et on a placé des implants en dessous.

Quel est votre projet de rénovation pour le château Tournay-Solvay, l’œuvre des architectes Bosmans et Vandeveld commandée par Alfred Solvay ?

Ce bâtiment classé situé en zone verte Natura 2000 abritera le BEL (pour Brout-Englert-Lemaitre), un haut lieu de la physique. Certains espaces qui correspondent aux besoins techniques modernes ont pu être intégrés dans le projet via notamment la reconstruction de la toiture disparue, celle-ci faisant l’objet d’une réinterprétation dans un langage contemporain. Au- dessus de la table de réunion, il y a un grand volume de verre d’où on apercevra les étoiles. Une symbolique qui devient juste. Sur la ligne du temps, je trouve que ça vaut la peine que ce projet marque un moment de l’histoire.

Francis-Metzger
Bibliothèque Solvay © Marie-Françoise Plissart

Une nouvelle vie pour L’Aegidium, salle mythique du Parvis de Saint-Gilles ?

Bâti en 1905, ce bâtiment étrange a perdu de sa superbe au fil du temps. Les études historiques mentionnaient de l’architecture éclectique, notre premier réflexe a été de retirer toutes les cloisons. Une fois déshabillé, on a retrouvé un joyau ! L’appellation originelle était Diamant-Palace, rebaptisé l’Aegidium lorsqu’il changea de propriétaire en 1929. Notre objectif est de revenir au pristin état du bâtiment. Ne sachant pas ce qu’était une ampoule de 20 watts en 1905, on va travailler avec des fabricants d’ampoules pour définir la lumière ad hoc. Le défi sera de rendre ses lustres à cet incroyable édifice tout en offrant un cadre adapté aux arts de la scène, évènements culturels et autres festivités de la vie bruxelloise actuelle.

Spécialiste de la rénovation, êtes-vous également séduit par vos réalisations contemporaines ?

L’auditoire Nile est un projet coup de cœur. Faisant suite à la construction par nos soins des bâtiments HELB-ULB en 2005, nous avons reçu ordre de mission en 2013 de réaliser à côté un auditoire d’une capacité de minimum 300 places. Célébrant l’esprit de Jean Nile, voilà de la prose technique, très contemporaine.

Un coup de cœur ?

Le prochain ! J’ai un lien affectif avec tous nos projets, même les contemporains. Je voudrais terminer un projet de livre, toujours une question du temps, cet élément qui préside à l’art de l’architecture.

Francis-Metzger
L'auditoire Nile © Marie-Françoise Plissart

METZGER ET ASSOCIÉS ARCHITECTURE

Rue de la Glacière, 24 – 1060 Bruxelles

www.ma2.be


cromarbo

CROMARBO, Le showroom qui ne vous laissera pas DE MARBRE

Le marbre revient enforce dans la décoration et compte bien s’installer chez vous ! Cromarbo, l’ultime importateur et grossiste en pierres naturelles de Wallonie, invite à découvrir dans son showroom de Rhisnes quelque 200 références des plus beaux marbres importés d’Italie, d’Inde ou encore de Turquie. Bruno Croonenberghs, qui gère avec sa soeur Isabelle l’entreprise familiale, est tombé amoureux de cette pierre naturelle unique ; une passion qu’il transmet aux architectes venus arpenter son entrepôtà la poursuite d’un matériau d’exception…

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : F RAEVENS

Bruno Croonenberghs, importateur belge de marbre, sait recevoir ! Certains hommes nous invitent à un déjeuner sur l’herbe ; Bruno, lui, nous convie à un lunch dans son entrepôt en tête à tête avec des tranches de marbre. Recevoir et conseiller, un art ! « On choisit d’abord un marbre pour son esthétisme – il faut se laisser séduire, chercher le coup de coeur – sans jamais perdre de vue que c’est une matière naturelle, noble et précieuse qui évolue qui vit, ensuite on sélectionne un marbre en fonction de son utilisation, pas l’inverse !», nous dit d’emblée l’affable grossiste en nous présentant ici un Cappuccino veiné au lustre éclatant, là un Verde Tinos serpentineux, là encore un Belvedere d’exception qui suscite notre engouement.

Au fait, Bruno, où sommes-nous ? « Mon arrière-grand-père a construit en 1937 sur ce site de Rhisnes en rase campagne entre Namur et Gembloux, une scierie de marbre spécialisée dans le sciage et le façonnage de tranches de marbre brut. Une scierie qui avait alors tout son sens: elle était installée à 300 mètres d’une carrière de marbre noir ! Un marbre noir qui est clairement à l’origine de l’usine familiale… »

Quatre générations plus tard, votre soeur et vous avez transformé l’usine familiale en showroom de pierres naturelles… «Oui, pour des raisons économiques, on a reconverti l’usine en un showroom de pierres naturelles à destination des architectes, des marbriers et des particuliers. Ces derniers peuvent venir choisir leur tranche de marbre sur rendez-vous, mais nous ne travaillons pas le marbre, nous leur conseillons des marbriers de leur région, des hommes passionnés qui sauront faire parler la pierre et donner corps à leur projet. Dans 90% des cas, ce sont les architectes qui nous contactent et qui découvrent chez nous, une vraie caverne d’Ali Baba ! »

Cromarbo + un marbrier + un architecte, un cercle vertueux ? « De fait, Cromarbo ne travaille pas le marbre. Je suis un importateur de pierres d’exception par leurs caractéristiques et leur beauté. Le métier est très parcellarisé: les carrières vendent aux scieries ; c’est sur base de tranches de marbre sciées que je fais mon shopping, principalement en Italie qui reste un pays de référence dans les opérations de sciage et de lustrage, et en Turquie, une terre de marbre (plus de la moitié des réserves de marbre proviennent de Turquie, nda) qui possède plus de mille carrières et de nombreux usines et ateliers qui rivalisent en savoir-faire. Le marbre turc, c’est une explosion de couleurs et de motifs, du pur bonheur pour les architectes ! »

Black is beautiful ? «Le marbre noir, on le doit à une spécificité géologique propre à la région entre Gembloux et Namur. C’est un marbre unique au monde pour sa pureté que l’on a beaucoup utilisé notamment à la Renaissance pour habiller les palais de Florence et de Versailles, mais aussi comme revêtement de sol de nos églises et comme pierre décorative des cheminées de nos grands-parents. C‘est un marbre classique, principalement de complément, qui est d’une pureté remarquable car il n’est pas veiné. En Belgique, le marbre noir est désormais exclusivement extrait à la carrière de Golzinne, dans la commune de Gembloux, par la Société Merbes Sprimont, un confrère qui n’exploite que sa carrière et dont nous proposons des tranches de marbre noir et rouge dans notre showroom. »

cromarbo

Les tendances 2019-2020 ?

• Le marbre flamboyant, veiné et décoratif a la cote ! Une crédence, un fond de hotte, une table en marbre confèrent beaucoup d’élégance à une cuisine.

• Le marbre blanc italien de la région de Carrare, un classique que l’on plaçait beaucoup dans les années 30 et 50, opère un retour en force ! Mais fini le style ostentatoire et bling-bling, les architectes jouent désormais avec le marbre par petites touches, ici un plan de travail, là une crédence…

• Le Patagonia, un quartzite formé par l’activité volcanique et extrait au Brésil (et non en Patagonie), est absolument unique. Il présente des reflets dorés, des pans translucides et des tâches de noir.

• L’Amazonia de Chine, « la preuve que la Chine peut réserver de belles surprises géologiques », parole d’expert !

cromarbo

CROMARBO

Rue des Chapelles 58, Rhisnes
T. : 081/56 60 13

info@cromarbo.com
www.cromarbo.be


olivier-dwek

Olivier Dwek

Virtuose de la ligne, l’architecte bruxellois Olivier Dwek séduit par des réalisations épurées d’une élégance intemporelle, qui s’autorisent du confort, de la convivialité. De l’inattendu. Un « Less is more » réinterprété à la lueur d’un environnement défini, d’un milieu particulier, qui oblige le créateur volontiers philosophe à bâtir juste…

MOTS : NICOLAS DE BRUYN
PHOTO : JARMO POHJANIEMI

Précoce, Olivier Dwek a à peine 28 ans quand il dessine la boutique Louis Vuitton à Bruxelles. Sur sa lancée, à 29 ans, il ouvre sa propre agence d’architecture logée au cœur de notre capitale. Depuis, ce passionné d’histoire de l’art poursuit sa quête de pureté et de rigueur à travers un riche éventail de réalisations – hôtels particuliers, maisons de maître, galeries d’art, site industriel -, en Belgique comme à l’étranger. La villa-appartements qui dialogue avec les dunes et le ciel gris d’Oostduinkerke, c’est son oeuvre. L’Australian House où la piscine sert de trait d’union entre le ciel et la mer, où il n’existe plus de frontière entre le dehors et le dedans, c’est sa signature. La Silver House d’un blanc immaculé qui vient narguer l’azur grec, cette Silver House là d’une intemporalité quasi divine, c’est du Dwek ! Demain, Olivier s’envolera pour concrétiser d’autres projets en Grèce et en Inde où il ambitionne notamment de construire un skyscraper vertigineux. «Mon métier n’est pas de monter un tableau déjà fait mais de faire imaginer un projet qui n’existe pas encore et de convaincre de le réaliser », un préambule à de nouvelles aventures.

Nous sommes tous sous influence, mais…

« Il faut essayer de se détacher tant que faire se peut de ses influences, pour éviter qu’elles ne parasitent la création. Certes tout créateur a un père et une mère artistiques, à chacun cependant de s’en distancier. Je le reconnais : Mies van der Rohe, Richard Meier et John Pawson ont eu une certaine influence sur moi ; comme eux, j’aime l’épure mais je l’imagine avec, en contrepoint, des éléments inattendus qui susciteront la surprise et donneront du relief à mes projets. »

Le dehors et le dedans …

« L’architecture d’intérieure, voilà encore un terme des années 90 pour qualifier le travail de gens qui ont du talent mais qui ne sont pas architectes ! L’architecture et l’architecture d’intérieur découlent d’une même philosophie d’architecture qui définit une même continuité. Le dehors n’est pas l’envers du décor du dedans, tous les éléments, tous les matériaux doivent se répondre. Prenons l’exemple de la Silver House : quand les châssis s’ouvrent, vous avez les patios, les pièces intérieures. Etes-vous dans un salon ou sur une terrasse couverte ? Je prône la continuité architecturale pour effacer la frontière entre le dedans et le dehors. »

Minimalisme vs épure, tout est dans la nuance !

« Je déteste le mot minimaliste. Il a tellement été utilisé par les médias dans les années 90, que pour Monsieur Tout-le-monde le courant minimaliste se résume à une architecture froide et clinique ! Je préfère à ce mot galvaudé, les notions d’épure et de sobriété, plus adaptées à mon travail. »

olivier-dwek
© Jean-François Jaussaud (Zeelied Apartments sortant des dunes)

Que l’habitat se fonde dans son environnement !

« Oui, l’architecture vernaculaire est essentielle pour assurer au travail créatif une certaine pérennité, une certaine intemporalité. Absolument essentielle. Parce que l’architecture vernaculaire ne revêt pas une forme architecturale… par hasard. A la base, l’architecture ou l’habitat a vocation de dialogue ou de lutte avec les éléments, la mer, la pluie, le sable … , l’habitat est donc fonction de conditions climatiques, topographiques. L’architecture vernaculaire oblige à se rapprocher d’une certaine vérité et incite à créer juste. J’affectionne cette notion de juste, de création juste, en lui opposant le geste gratuit – parce que c’est beau ne suffit pas ! Pour être pérenne et s’inscrire dans l’histoire, une architecture se doit d’être juste. Si un élément est là par hasard, il est voué à disparaître ! Notre livre « Architectures » donne à voir dix projets réalisés par mon agence dont certains ont presque 20 ans ; à l’analyse, je ne changerais quasiment rien ! »

Bâtir juste, une philosophie ?

«Certainement ! Derrière une réalisation, il doit y avoir un choix dicté par une volonté philosophique de faire juste et pérenne. Le bâtiment doit se bonifier avec le temps. Je prends un exemple très concret : du crépi blanc revêt un sens en Grèce ou à Ibiza, mais en Belgique à l’orée de la Forêt de Soignes, le crépi finira par verdir, parce qu’il n’est pas adapté au milieu ! Si demain on me demandait de bâtir une Silver House à Bruxelles, j’expliquerais pourquoi ce n’est pas un choix juste ! »

OLIVIER DWEK ARCHITECTURES

Avenue Brugmann 34 – 1060 Bruxelles

T. : 02/344 28 04
architecture@olivierdwek.com

www.olivierdwek.com

 


Less is More, Peut - on vivre mieux avec moins ?

La tiny house a en tout cas le vent en poupe ! Ce qui plait dans cette mini maison mobile de quelques dizaines de mètres carrés à peine ? Sa symbiose avec la nature. Mais dans ce registre, comme dans beaucoup d’autres, le travail artisanal se distingue de la production en série. Wildernest, bureau d’architecture belge spécialisé dans les constructions mobiles en bois, a choisi d’occuper le créneau haut de gamme et labellisé 100% Made in Belgium. Rencontre avec Charles Lambrechts, l’un des membres fondateurs.

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : JOHN STAPELS

Le concept de tiny house a gagné en popularité ces dernières années, pour des raisons économiques et écologiques évidentes. Une tendance qui oblige les bureaux d’architectes à faire preuve d’inventivité. Parmi eux, les Belges de Wildernest relèvent le défi de réaliser la tiny house de vos rêves : maison de poche, cabane de chasse, bar mobile, chambre d’hôtes, … tout est envisageable !

From Canada to Belgium.

« Il y a 4 ans, de retour du Canada, mon associé Thomas de Dorlodot (aventurier et parapentiste pro, ndlr) s’enthousiasme pour des cabanes mobiles construites sur les lacs gelés par les pêcheurs pour se protéger du froid. Autour d’un bon flacon, les deux passionnés de pêche que nous sommes, se mettent à rêver d’une cabane du Canada installée sur nos terres – Thomas connaît alors quelques soucis administratifs à propos d’une annexe à sa maison … Emballé par notre discussion, il poste des images de tiny houses sur les réseaux sociaux. Depuis, les demandes pour ce genre d’habitat léger n’ont cessé d’affluer … »

Il y a cabane et cabane…

« Tout à fait ! La spécificité de Wildernest, c’est de fonctionner comme un vrai bureau d’architectes spécialisé dans la construction de maisons mobiles en bois. Quand on arrive chez un client, on analyse son projet – la plupart du temps il s’agit d’une simple photo glanée par ce dernier sur les réseaux sociaux -, on fait des esquisses, ensuite, sur base d’un accord avec le client, on établit un cahier des charges puis un devis et une fois le devis validé et le premier acompte versé, on livre dans les 90 jours. A l’époque, il y a 4 ans, on était les seuls sur le marché. Mais dans notre créneau, nous restons uniques car nos principaux concurrents construisent des tiny houses en série pour les revendre, ce n’est absolument pas notre fond de commerce ! Chaque tiny house conceptualisée, dessinée et construite par Wildernest est unique car fonction des desiderata du client, que ce soit un particulier séduit par l’écologie et le minimalisme Less is More, ou un professionnel qui cherche à ce distinguer par un habitat original. »

wildernest

Le Less is More a un coût …

« Le prix varie évidemment en fonction de la taille et du niveau de finition. En moyenne, il faut compter 60 000 euros (HTVA) pour une tiny house made in Wildernest, c’est à dire une maison mobile avec un parfait niveau de finition, conçue et réalisée exclusivement par des artisans belges. Du constructeur de la remorque, de l’ossature mécanique et du bardage au plombier, en passant par l’électricien et le menuisier, c’est du 100% belge ! »

J’ai la bougeotte !

« Une tiny house disposée sur une remorque homologuée permet évidemment de se déplacer selon ses besoins. Nous avons reçu récemment une demande de bar à vins mobile dans un contexte événementiel. Dans ce cas, nous nous adaptons, sachant que pour rester dans les normes de transport, il y a des impératifs de longueur, de largeur, de hauteur et de poids…  Mais la mobilité n’est pas toujours exigée par le client, une tiny house peut également servir d’annexe à une maison, ou de chambre d’amis originale. A travers ce genre de commandes, le client cherche alors principalement à se différencier à travers un habitat alternatif et singulier. » 

Small is beautiful !

« Une tiny house déploie en effet un petit espace mais elle ne paraît jamais petite, car elle est toujours en connexion avec la nature qui fait presque partie de la maison. Par ailleurs, les tiny houses sont considérées, pour l’instant, comme des caravanes par le législateur, ce qui séduit pas mal d’adeptes de l’habitat léger. Mais pour vivre dans un petit espace, même si tout est bien pensé et cosy à souhait, il faut faire le tri dans ses affaires et accepter de revenir à l’essentiel ! »

WILDERNEST

Charles Lambrechts, Thomas de Dorlodot, Sofia Pineiro, Emile De Dryver

T. : 0479/35 18 12

www.wildernest.be
#wildernesttinyhouse

 


bandi

Qui sont ces BANDI dont tout le monde parle

Deux cousins. L’un ingénieur commercial, l’autre architecte. Ne trouvant pas de mobilier de terrasse prêt à défier le temps, ils ont créé BANDI. Les deux Liégeois brandissent des arguments de taille auxquels nous ne sommes pas en mesure de résister : design, durable et local. Au revoir table et chaises en bois, on vous aimait bien.

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : OLIVIER COLETTE

Made in Wallonie, une table et un banc en aluminium conçus pour une utilisation en extérieur et en intérieur. Et si la perfection naissait de la frustration ? Rencontre avec Thomas Crucifix, un de ses fameux BANDI. Une belgian success story comme on les aime !

Du manque naît le besoin…

Designer ? Non, à la base je suis ingénieur commercial. En 2015, je cherchais un banc mais je ne trouvais pas ce que je souhaitais sur le marché. Pas une réelle frustration qui m’empêchait de dormir, mais j’ai toujours aimé travailler de mes mains ; donc, j’ai fait des croquis. Puis, j’ai imaginé le vendre ; cependant, je connaissais mes limites pour que ça perdure.

Une histoire de famille…

J’ai fait appel à Olivier Collette, mon cousin, qui est architecte de formation. Nettement plus technique et cartésien, on le surnomme depuis son enfance MacGyver. Cette complémentarité, couplée à nos expériences et réseaux respectifs devait nous permettre d’entreprendre un beau projet : Bandi venait de naître.

bandi

100% made in Wallonie, une philosophie…

Arrêtons ce marasme ! Nous prouvons qu’il est possible de réaliser un produit de haute qualité 100% made in Wallonie. Fabriqués entièrement en aluminium, nos tables et nos bancs sont conçus tant pour l’intérieur que l’extérieur, prêts à traverser les années.

Un coût maîtrisé par une production locale…

Immédiatement, nous avons pris le parti de nous tour- ner vers une production 100% locale. Nous voulions prouver qu’il est encore possible de produire des biens de haute qualité tout en restant compétitifs. Pari réussi ! Une multitude de croquis et de prototypes plus tard, nous sommes parvenus à maitriser les coûts de production avec nos partenaires locaux ; de plus, en respectant l’impact écologique.

Un circuit court…

Afin d’être concurrentiels, nous avons opté pour une distribution directe « du producteur au client final ». En effet, la distribution traditionnelle via un réseau de magasins nous aurait obligés à majorer trop fortement nos prix de vente. Une production locale couplée à une vente en circuit court sont clairement des facteurs d’achat importants de nos clients. Les meubles BANDI sont disponibles exclusivement en direct via notre site web ou les réseaux sociaux et via un réseau de prescripteurs composés de professionnels du secteur de l’aménagement (architectes, architectes d’intérieurs, décorateurs, paysagistes…).

bandi

Aluminium contre teck…

Pour préserver une table en teck, il faudrait la rentrer en hiver sauf qu’elle pèse une tonne. A force, un de ses pieds tombe parce qu’elle est vermoulue. Nos tables et bancs ont le même process que les châssis de fenêtre permettant de résister aux intempéries et de rester à l’extérieur toute l’année.

L’entretien idéal…

Pour les casser, il faudrait laisser tomber un bulldozer dessus. Un pschitt d’eau mélangé à du bicarbonate ou les passer au nettoyeur haute pression : votre table et bancs sont comme neufs ! Et si dans quelques années vous souhaitez changer de couleur, on les reprend pour les repoudrer.

Une couleur parfaite…

En plus d’un panel de couleurs présélectionnées, vous pouvez personnaliser votre BANDI de la couleur de votre choix. Il suffit de nous communiquer le code RAL qui correspondra parfaitement à votre souhait.

bandi

BANDI

info@bandi.design
T. : 04/290 29 30

www.bandi.design