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DES BOUGIES bien de CHEZ NOUS

Si Baobab s’inspire des contrées lointaines et des paysages sauvages, c’est en Belgique que les nouvelles créations sont pensées et imaginées. Du nom au parfum, jusqu’aux matériaux utilisés, chaque bougie raconte une histoire. Éloge à notre architecture, les bougies « Brussels » sont inspirées du travail mémorable de l’architecte Victor Horta, reconnu comme l’un des pionniers du style Art Nouveau.

Mots : Ariane Dufourny
Photos : Serge Anton

Baobab Collection a vu le jour, il y a douze ans, dans les paysages envoûtants de Tanzanie. Tel un baobab surplombant la savane africaine, les bougies et les diffuseurs de la marque se distinguent par leur identité olfactive et leur design devenus incontournables. Leurs luxueuses créations deviennent de véritables objets de décoration et de tentation. A offrir, à s’offrir, on craque sur chaque nouveau modèle ! L’équipe créative puise son inspiration au rythme des voyages, des richesses de la nature et des tendances de la mode. Cette année, elle rend hommage à son pays, la Belgique, reconnue dans le monde entier pour son savoir-faire et son chic minimaliste.

Un savoir-faire artisanal

Chaque bougie parfumée Baobab Collection est fabriquée à la main par des artisans européens. Les verres sont soufflés bouche par des maîtres-verriers polonais, les mèches en coton égyptien sont assemblées en Allemagne, les cuirs précieux des éditions limitées proviennent de tanneries italiennes, l’emballage est conçu et fabriqué en Belgique, quant aux parfums, ils sont élaborés à Grasse, capitale mondiale de la haute- parfumerie.

Leur cire parfumée est versée délicatement à la main. Chaque bougie peut demander jusqu’à six couches successives de cire et exiger jusqu’à quatre jours de fabrication. Dès lors, précieusement nettoyées, une étiquette et un ruban noir sont posés à la main.

Certifié sans danger pour notre santé

Nous voilà rassuré-es ! Provenant d’Allemagne, leur cire minérale est certifiée sans conséquence pour l’environnement et notre santé. Elle se compose à plus de 90% d’une paraffine de qualité alimentaire également utilisée en cosmétique, en confiserie et en pharmacie.

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Chaque bougie raconte une nouvelle histoire. Cette année, elle rend hommage à son pays, la Belgique, reconnue dans le monde entier pour son savoir en matière de décoration d’intérieur et son chic minimaliste.

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Be Perfect a rencontré la directrice artistique de Baobab pour nous en parler.

Les collections Cities…

Nous avons commencé ces collections avec Manhattan puis Paris. Leurs parfums rap- pellent une promenade dans la ville. Étant une marque belge, pour 2018, j’avais envie de revenir à un grand classicisme très chic. Une bougie sur Bruxelles s’imposait.

L’histoire de la bougie « Brussels »…

L’été dernier, je me suis rendue à la Maison Horta qui était en rénovation. Soudainement, j’ai aperçu un balcon aux volutes en fer forgé, comme un dessin cachemire à l’horizontale. J’ai trouvé ce détail très chic et je m’en suis inspirée pour créer la bougie Brussels Art Nouveau : une bougie élégante qui correspond à Bruxelles, à Horta, à la tradition, à la transmission, à notre histoire.

Un parfum d’antan…

Le parfum des bougies Brussels Art Nouveau évoque les senteurs des maisons bourgeoises de la fin du 19ème siècle. Dans un mélange sophistiqué de cire, de miel, de cyprès et de santal, les souvenirs d’enfance remontent à la surface rappelant l’ambiance chaleureuse et boisée des maisons de famille. Vous revenez dans la maison d’une grand-mère où les parquets étaient cirés et avaient cette odeur incomparable. Réconfortante, nous sommes replongé-es dans un moment de bonheur qui évoque des week-ends, des vacances familiales.

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Bougie Brussels Art Nouveau photographiée par Laetizia Bazzoni devant une oeuvre originale de Sophie Cauvin

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Dominique Rigo

Dominique Rigo, une enseigne célèbre depuis 1974. On y déniche le meilleur du design, on y réalise des projets de A à Z. Une success-story à l’image du trio familial. Dominique Rigo prône le « less is more », synonyme de confort, de fonctionnalité et de durabilité . A ses côtés, deux de ses filles pérennisent son œuvre. Charlotte s’occupe de la scénographie des espaces. Mélanie, dirige la communication. Typiquement Rigo !

Mots : Ariane Dufourny
© Dominique Rigo

Le mouton noir…

Dominique Rigo J’aurais pu choisir une voie toute tracée et rejoindre le business de mon père connu sous le nom d’Octa+, mais tel un mouton noir, j’ai décidé d’étudier à l’école d’architecture « Saint-Luc ». Pendant mes études, j’ai lancé, avec la maman de mes filles, une société de décoration. Knoll m’a proposé d’ouvrir un magasin dans le haut de la ville (rue du Beau Site). La situation n’étant pas optimale, je suis donc descendu avenue Louise où je me suis installé depuis une quarantaine d’années. Depuis 10 ans, j’y propose deux flagship stores pour Cassina et Vitra.

Les incontournables du design…

Dominique Rigo. Depuis le départ, on défend les grands classiques comme Kold Christensen, Mackintosh, Knoll, Vitra, Le Corbusier, Arne Jacobsen, Fritz Hansen, Flos, Cassina, etc. Le b.a.-ba du mobilier contemporain.

Leur force…

Dominique Rigo Il est évident que la force d’une société comme la nôtre, c’est de raconter des histoires. Celles de chaque pièce en tant que telle – leur naissance -, ainsi que l’histoire du mobilier dans une idée d’évolution et d’ancrage dans chaque époque. Nous nous sommes toujours battus pour la mise en avant de la création et le respect tant des designers que des éditeurs de mobilier. Quoi que nous fassions, nous cherchons à trouver le juste équilibre entre coups de cœur audacieux – des pièces d’exception repérées lors des salons et que nous souhaitons proposer à nos clients, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux – et le mobilier confortable, élégant et fonctionnel qui fera qu’ils se sentent bien dans leur intérieur.

Les meubles iconiques…

Mélanie Rigo Le fauteuil LC2 de Corbusier, la lampe de table Tizio, le fauteuil pivotant Egg de Arne Jacobsen,etc. La table Saarinen de Knoll et la lampe Arco sont depuis toujours dans nos magasins.

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© BLUECLIC

Des projets uniques…

Charlotte Rigo Tout meuble est un dessin. Il n’est qu’une planche dans un vertical et dans un horizontal, après il faut la mettre en musique ! On dessine des meubles et chaque projet est personnalisé. Je ne supporte pas l’idée que deux personnes puissent avoir le même intérieur parce qu’il vient de chez nous. Toute notre équipe se compose d’architectes d’intérieur, c’est primordial !

Dominique Rigo. Un nom, deux casquettes…

Charlotte Rigo Notre bureau d’études réalise des plans, des relevés, des projets privés ou professionnels en collaboration étroite avec le client et son architecte. Nous nous chargeons de la livraison, du montage et du service après-vente. De plus, le client peut choisir toute sa déco dans notre show-room de 3.000 m2. Un panel de services et de produits en Belgique et à l’étranger !

DR. Une promenade contemporaine

Charlotte Rigo Si ma sœur Mélanie et moi sommes aujourd’hui totalement impliquées dans la société fondée par notre père, c’est à lui que l’on doit la création d’un style, d’une approche très spécifique dans le secteur du mobilier d’auteur. Le nouveau logo entend souligner cette identité forte. Au sein de nos magasins, nous proposons à nos clients un tour d’horizon des classiques du design mais aussi de pièces contemporaines (celles des frères Bouroullec ou de Philippe Stark, par exemple) que nous considérons comme les classiques de demain.

Ma démarche, pour l’espace Louise, consiste clairement à sublimer, d’une part, l’approche chaleureuse et très contemporaine de Cassina et d’autre part, la dimension plus radicale et minimaliste de Vitra. Rue de Stalle, mon but est d’ouvrir notre magasin à un public plus jeune et plus large.

Le SAV…

Dominique Rigo Ca me semble obligatoire même si nous sommes les seuls à proposer un service après-vente. Nous acceptons aussi, quand cela est possible, d’ « arranger » des créations vielles de parfois plus de trente ans, même si leur fabricant n’existe plus, nous nous attelons à leur redonner vie.

La clé de leur succès…

Dominique Rigo Le travail et l’exigence envers nous et envers les autres !

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DOMINIQUE RIGO

Rue de Stalle, 210 – 1180 Bruxelles
T : 02/649 95 94
www.dominiquerigo.be

CASSINA

Avenue Louise, 152 – 1050 Bruxelles
T : 02/538 00 15

VITRA POINT

Avenue Louise, 154 – 1050 Bruxelles
T : 02/242 02 02


Pol Quadens & Vanessa Bruffaerts

Le célèbre designer Pol Quadens et la décoratrice Vanessa Bruffaerts œuvrent depuis deux ans dans un sanctuaire atypique : 155 Espace Deco. Une église reconvertie en loft, atelier, show-room. Un espace reflétant l’âme d’un couple voué à la création et à la décoration. Travailler ensemble mais séparément. Très complémentaires, ils croient à la liberté, la philosophie, la psychologie. Nos prières sont exaucées !

Mots : Ariane Dufourny
© Pol Quadens/155 Espace Déco

Un sanctuaire dédié à la création et à la décoration…

Pol Quadens : J’ai flashé dessus. Ce fut une chapelle provisoire dans l’attente de l’église construite à côté. Durant 30 ans, c’était une salle de sports. Depuis deux ans, j’y ai installé mon atelier de designer et d’artiste.

Vanessa Bruffaerts : Dans mon show-room, je présente des collections de tissus, de papiers peints, de designers. En outre, je présente quelques pièces de Pol mises en situation, rendant son travail plus accessible aux non-initiés de design.

Vivre et travailler au même endroit…

Pol Quadens : J’ai toujours loué des ateliers dans lesquels j’ai créé mes lofts. C’est un concept auquel j’adhère depuis très longtemps pour des raisons pratiques et économiques. Pas de transport, pouvoir se coucher tard, pas devoir se lever trop tôt, ne pas être tenu par des horaires, travailler beaucoup et tout le temps ! Nous ne travaillons pas ensemble mais nous collaborons, nous partageons nos avis, nous discutons de nos projets le soir.

Vanessa Bruffaerts : Ce concept me convient bien. J’aime l’idée de ne pas tout scinder. Nous vivons ensemble, mais chacun à son univers, à ses propres activités, même si elles sont liées. De grandes portes, rarement fermées, marquent les espaces entre mon show-room et l’atelier de Pol.

Leur définition du luxe…

Vanessa Bruffaerts : La liberté est le luxe ultime ! Être mon propre patron, gérer mon temps, exercer mon métier que j’aime.

Pol Quadens : La liberté totale ! De faire, de ne rien faire, quand on veut, pour qui on veut, de changer d’avis.

Pol-Quadens-Vanessa-Bruffaerts

“ J’ai flashé dessus. Ce fut une chapelle provisoire dans l’attente de l’église construite à côté.

Pol Quadens

Une formation hors norme ! Pol Quadens…

Très travailleur, très intéressé par la philosophie ! J’ai fait des études artistiques à Saint-Luc que je n’ai pas achevées car j’avais l’impression de pouvoir être actif tout de suite. J’ai beaucoup lu : Roland Barthes, Gaston Bachelard, Michel Serres, Bertolt Brecht. Feu le professeur Pierre Sterckx m’a ouvert les yeux sur l’art.

La mécanique, la carrosserie m’intéressant, j’ai ouvert mon premier garage à 20 ans. Durant dix ans, j’ai restauré d’anciennes voitures : Ferrari, Mercedes, Jaguar,… Ma culture m’a rattrapé et ma créativité s’est développée. Les milieux du meuble, de l’art et de la voiture se sont mélangés. Connaissant tous les matériaux, en 1982, j’ai commencé à dessiner des chaises, des tables dans l’atelier que je partageais avec des brocanteurs et des antiquaires du Sablon.

Premières créations et productions d’objets…

En 1987, j’ai créé une étagère à CD que j’ai présentée chez Ligne, Galerie de la Reine. Une réussite commerciale immédiate qui a perduré durant quinze ans. J’en ai vendu plus de cent mille et ma carrière fut lancée. En 1995, un ingénieur des ateliers Donnay m’a fait découvrir la fibre de carbone à partir de laquelle j’ai réalisé la pièce « C06 », une des chaises les plus légères au monde. En 2007, j’ai inclus le Corian® en concevant une gamme de meubles pour les Editions OVO. Depuis 2013, je suis retourné à mes racines en produisant des pièces uniques et des éditions limitées en acier inoxydable. En 2017, j’ai signé l’étagère « Infinity ». En acier inoxydable, entièrement réalisée à la main, elle a nécessité plus de 400 heures de travail.

Adulé par les collectionneurs…

J’ai très vite été repéré par les plus grands collectionneurs de meubles et de design grâce à la Galerie Pierre Bergé & Associés à Bruxelles et à Paris. Grâce aux salles de ventes aux enchères comme Leclere, Artcurial, Cornette de Saint Cyr, je me suis fait connaître dans le monde. Mes pièces ont été achetées par des collectionneurs tels que la famille de Rothschild, Pierre Bergé, Thierry Barbier Mueller, Karl Lagerfeld m’a acheté la chaise « Rocking stool ».

Iconique…

En 2000, j’ai imaginé des chaussures pour femme « Strada », 4 pouces de hauteur, entièrement réalisées à la main en fibre de carbone. Détail révolutionnaire : elles sont hautes mais elles n’ont pas de talons. Madonna a aimé le concept et les a portées lors d’un de ses concerts.

Physique, métaphysique. Son fil conducteur…

Une forme de jusqu’au-boutisme d’essais, de tentatives pour défier une résistance, l’équilibre, la morale ! Nietzschéen, j’aime bousculer les idées reçues et démonter les clichés. Je remets en question la stabilité, le confort, la qualité d’un matériau en créant des objets asymétriques, qui tiennent sur le fil du rasoir.

Art Fair…

Mon agent se charge de placer mes sculptures dans des galeries en Belgique et à l’étranger et de trouver des parcs à sculptures. Vanessa s’occupe de la partie francophone. Elle a placé ma dernière création, « 16 Stones » (4,5 mètres de haut) dans les jardins du Château de Vullieren en Suisse.

Pol-Quadens-Vanessa-Bruffaerts
Atelier

Design September

Du 13 au 30 septembre 2018, Vanessa Bruffaerts participe à Design September. A cette occasion, elle présentera le travail de designers belges :

• Les bijoux d’Isabelle Lenfant
• Les sculptures en bronze de Pierre Rulens
• Les créations en design textile de Geneviève Levivier
• Les céramiques de Tristan Philippe (Français installé en Belgique depuis 5 ans)
• Les lampes Tetris d’ Yves Pauwels

Derrière chaque grand homme se cache une femme ! Vanessa Bruffaerts…

Ensemble, nous sommes très complémentaires ! J’ai étudié aux Beaux-Arts de Bruxelles. Pol prône le minimalisme, moi je l’amène à découvrir le monde des couleurs, des matières, des papiers peints, des tapis.

Très sociable, je ne me cantonne pas, dans mon show-room, à montrer mes collections et je fais découvrir à mes clients l’univers de Pol. A ma demande, la table basse « Side cube » sera réalisée en acier laqué en blanc plutôt qu’en inox poli, la rendant moins onéreuse.

Son style…

Des lignes assez sobres, pures et la couleur ! Je me déplace chez mes clients mais ils peuvent également venir dans mon show-room découvrir mon univers qui se constitue de découvertes essentiellement belges.

Son atout…

Dans mon travail de décoratrice, je ne me limite pas à une architecture. Ce qui m’importe est la rencontre avec les gens. Quelles sont leurs attentes ? Est-ce que toute la famille perçoit les choses de la même façon ? Comprendre qui occupe les lieux et en fonction m’adapter sans imposer un style !

Son conseil déco…

Ne pas surcharger, enlever pour épurer.

La vision de son métier…

Enjoliver la vie des gens ! Donner, apporter un plus aux autres ! J’aurais pu choisir la psychologie mais c’est la déco. Finalement, la même démarche !

Sa belgitude, ses coups de cœur…

Dans mes projets, j’aime également proposer les tapis contemporains d’Angelo , les papiers peints Tenue de Ville, le tout sobre porte-serviettes Perspect du jeune créateur Tim Baute, les bibliothèques Flex de Filip Janssens et les lampes AUSTERE de la marque Trizo21.

155 ESPACE DECO

Sur rendez-vous
Avenue Émile Vandervelde, 155 – 1200 Bruxelles
T : 0478/57 11 14
vanessa.bruffaerts@gmail.com
www.polquadens.com


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PH Collection

Une créativité hors-norme, un caractère en acier trempé, depuis vingt ans Babette Mourlon Beernaert reflète l’âme de PH Collection, provoquant une émotion intemporelle. Une femme de conviction, étonnante, détonante, passionnante qui aime raconter une histoire suscitant le bien-être de rentrer chez soi.

Mots : Ariane Dufourny
© Caroline Rome / Bruno Malegue / Alexandre Rety

PH, la genèse…

Je n’ai jamais fait les choses en petit ! J’étais antiquaire, je m’occupais de la décoration, je transformais des maisons. Dans les années 90, j’ai été la première de ma corporation à m’apercevoir que l’antiquité était en déclin. J’ai donc ouvert une boutique de déco à Uccle.

En me rendant sur un salon à Paris, j’ai constaté que sur le marché international, les tables contemporaines (hautes ou basses) n’étaient pas représentatives. Ayant un atelier, j’avais la possibilité d’en fabriquer ! Je suis devenue « la spécialiste de la table ». Très vite, j’ai conçu du mobilier qui pouvait parler avec ces tables : des suspensions, des fauteuils, des canapés, des bureaux, des lits, des bibliothèques… J’ai fait naître PH en 1998.

 

“ UNE TABLE, C’EST L’ÉLÉMENT CONVIVIAL D’UN INTÉRIEUR. ON Y PLEURE, ON Y RIT, TOUT S’Y PASSE !

 

De la conception à la vente…

Je dessine tout. Ma passion n’est pas de vendre du meuble, c’est la création ! Je travaille différemment des autres : je crée le modèle selon un matériau dans mon usine qui m’inspire, ensuite je m’occupe du plan. Nous travaillons avec des show- rooms de décoration, des architectes, des décorateurs, des hôtels. Nous recevons uniquement sur rendez-vous, du lundi au vendredi. Les particuliers peuvent consulter nos revendeurs sur notre site ou venir au show-room avec leur décorateur a n de découvrir la totalité de la collection PH.

Le mobilier, révélateur de pièces…

Le cachet d’une maison se révèle par la manière dont elle est aménagée, par l’histoire qu’on a envie de raconter. Le mobilier PH est comme un livre que j’écris, une page après l’autre. Je sublime le bien-être en réalisant des objets usuels agréables à regarder.

Les choses en grand…

Dans le visuel, j’ai besoin que les choses soient attirantes à l’œil par leurs modèles, mais aussi par leurs tailles. Je déteste tout ce qui est petit, je ne supporte pas les objets mièvres. J’ai besoin de créer de grandes tables mais elles sont réalisables en différentes tailles. Nous proposons six ou sept mesures « standard ». Par meuble, il existe une douzaine de finitions et dans des tailles différentes. Dans nos ateliers, nous réalisons nos meubles qui sont livrables dans un délai de huit à dix semaines.

Le canapé Nelson n’existe pas en plus petit. De bout à bout, il mesure quatre mètres soixante.

Les règles à respecter afin d’obtenir une pièce harmonieuse…

Paradoxalement, plus une pièce est petite, plus je place de grandes choses.

Si une pièce petite est meublée par de petits objets, vous risquez l’effet « Barbie ». J’ai la conviction qu’une grande table n’encombre pas l’espace et a plus d’allure.

La tendance actuelle…

C’est un éternel recommencement. Dans les coloris, on retrouve les tons naturels (des blancs, des beiges, des écrus, du bois naturel). Les mordorés (cuivre, laiton, cognac) reviennent en force.

ph-collection
ph-collection

“ TRAVAILLER AVEC SES ENFANTS, AUTOUR D’UNE PASSION COMMUNE, EST UN PRIVILÈGE.

 

PH, le savoir-faire se transmet…

Mon métier est une passion dévorante. J’ai transmis le « virus » à mes deux enfants, Gwendoline et Valéry qui, à présent, travaillent et créent à mes côtés.

Votre définition de la décoration…

Elle n’est pas scolastique. Le terme « déco » est réducteur, je parlerais plutôt d’écriture. Un intérieur désordonné ne permet pas d’avoir de l’ordre dans la tête. J’aime raconter une histoire pour donner aux gens le bien-être de rentrer chez eux.

Votre définition du luxe…

Le luxe est de pouvoir me permettre de faire ce que j’aime, d’avoir la chance que de nombreuses personnes apprécient ce que je crée.

PH collection en un adjectif …

Intemporel ! J’estime qu’une maison doit pouvoir fermer la porte pendant vingt ans, ensuite ouvrir en tenant la route dans la période. Mon style est souvent copié et PH est une source d’inspiration.

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PH COLLECTION

Avenue Franklin 9
Z.I. de Wavre Nord – 1300 Wavre

T: 010/45 32 38


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Home's Feeling

Une rénovation parfaite serait-ce une question de feeling ? Depuis 2005, Vincent de Noose et son équipe proposent aux particuliers et aux entreprises son know-how dans le domaine de la rénovation, du parachèvement et de la décoration intérieure. Exit les travaux effrayants ! Keep Calm, on opte pour un habitat sans souci réalisé par des pros !

Mots : Ariane Dufourny
© Alessandro Perta

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« Self made man » ! Les atouts de Home’s Feeling…

Je simplifie le processus en prenant l’entièreté du projet en charge. Le client ne doit pas se soucier de gérer divers corps de métier. Entouré d’équipes fixes de sous-traitants et d’indépendants, je suis la personne de contact et de référence garantissant la coordination, le suivi et le respect des délais. Et ce peu importe la taille du projet.

Vos spécialités…

Le parachèvement ! Même si je m’occupe de la coordination de tous les aspects du bâtiment, c’est le parachèvement qui m’amuse le plus. C’est à ce moment-là que les projets prennent vie ! Et peu importe le style, que ce soit l’ambiance des maisons des Hamptons ou les lignes pures d’une maison cubique, le parachèvement est toujours une étape magique ! Je prône l’intégration dans mes projets, je travaille sur des pièces maîtresses et je masque les objets disgracieux.

La réalisation d’un projet…

Je travaille souvent en direct avec mes clients, les premiers échanges me permettent de cibler les attentes et les grandes lignes du projet, après cela je peux créer les espaces, les aménagements et la décoration en m’appuyant sur une modélisation 3D. Une fois le projet abouti, je propose un devis et nous fixons la date de début et de fin des travaux. Je me charge des réunions de chantier, du suivi journalier et de la coordination.

Votre formule « clé sur porte »…

Le client est au centre du projet. On le prend en charge tout au long du processus en l’accompagnant au mieux du premier rendez-vous à la remise des clés lors de la fin du projet. Il ne lui reste que le déménagement à faire.

Une question de feeling…

Le choix des matériaux est un point essentiel dans la définition d’un projet. Nous accompagnons le client chez nos fournisseurs ou nous effectuons des essais sur chantier. Après un temps de réflexion et une première sélection, nous en discutons, nous éliminons une partie et le reste est testé in situ avant le choix final. Un processus assez chouette pour aboutir au bien-être de nos clients.

Vos adresses déco…

Je fais fabriquer beaucoup de mobilier sur mesure par Benoit Denys – L’Erable Rouge – et je travaille aussi très régulièrement avec Wood Fashion qui conçoit et fabrique de très beaux ensembles.

Niveau décoration, les magasins Be Deco (Rhode-Saint-Genèse et Genval) sont riches en inspiration et en création d’intérieur. Une super équipe à votre service ! Je me dois de citer mes fidèles fournisseurs comme Carimar, avec de magnifiques collections de carrelages et une équipe de pro pour vous conseiller, mais aussi le magasin Proshop à Genval avec leur célèbre carte des Couleurs du Temps.

Un clin d’œil également à Florence de chez Modern Comfort Home, à Waterloo, pour ses collections exceptionnelles de quincaillerie décorative et d’accessoires pour la maison.

Tous ces fournisseurs participent activement au bon déroulement d’un projet. Des pros au service des pros !

L’inconnu des travaux qui effrayent !
Votre conseil aux nouveaux acquéreurs…

Le meilleur conseil est de se faire accompagner avant l’acquisition d’une maison par un entrepreneur de confiance. On peut avoir de très mauvaises surprises lors d’une acquisition d’un immobilier sans connaissance du métier. J’ai de nombreux clients qui me demandent de les assister. Souvent, après la visite, ils n’achètent pas le bien parce qu’ils ne se rendaient pas compte de l’ampleur des travaux.

Mon conseil pour l’analyse d’un devis : il faut toujours pouvoir justifier ses prix dans un devis et surtout ils doivent être détaillés par poste et sous poste. Surtout, fuyez les prix ronds ! Enfin, il faut aussi être conscient qu’un beau résultat prend un certain temps.

Votre philosophie…

Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions !

Trouver le bon entrepreneur….

Le bouche-à-oreille ou Be Perfect !

homes-feeling

HOME’S FEELING

T : 0473/973 572
vincentdenoose@gmail.com
www.homesfeeling.be


Michel-Penneman

Michel Penneman

Une renommée mondiale, un talent hors norme !

Michel Penneman, architecte d’intérieur et designer bruxellois n’a pas fini de nous surprendre ! Il habille ses réalisations comme on raconte une histoire. Un peu, à la folie, passionnément. Sa force ? La lumière ! Son violon d’Ingres ? Les hôtels conceptuels : Le White, Le Pantone, Le Vintage, Le Zoom, Le Yadoya, Le Hygge.

Mots : Ariane Dufourny
© Nathalie Gabay/Jan Verlinde

Les nouveaux projets en cours…

Outre les maisons et appartements que nous aménageons, nous avons réalisé deux pop-up stores, un à Bruxelles et un à Paris. Nous rénovons le restaurant du « Rob » à Woluwé, nous terminons un centre de Yoga à côté de Lille, nous commençons un projet à côté de la Place des Vosges à Paris…

Après avoir créé le bar haut perché « Là-Haut Viage », nous allons entamer la rénovation du « Viage Theatre », logé au cœur du Casino de Bruxelles. Ce vaste espace peut recevoir jusqu’à 800 personnes, un beau défi. Pas mal de stars sont passées par là, dont Prince et Coldplay.

Une équipe de designers multiculturelle, un vrai plus…

Je suis entouré d’un Japonais, d’une Iranienne et de deux Belges : Jun Gobron, Homa Iman, Zoé Dellicour et Olivier De Cubber.

C’est très intéressant de travailler avec des personnes de cultures différentes et de surcroît plus jeunes que moi. Ils m’amènent un bol d’air frais, c’est une force !

L’architecture sociale…

La cohabitation me paraît tellement logique. Lorsque c’est bien conçu, vivre en communauté est vraiment génial ! Pour « Ikoab », nous allons réaliser plusieurs appartements avec cuisine, buanderie et salon communs, façon fun et légèrement déjantée.

De l’idée au croquis, votre inspiration…

Je lis beaucoup et je voyage souvent. Tous les pays m’inspirent comme tous les milieux sociaux, les différentes nationalités. Je suis hyper curieux !

Michel-Penneman

“ La création d’un hôtel est une page blanche où je peux raconter une histoire qui deviendra un concept global.

 

Votre ligne conductrice…

J’en ai plein ! Le blanc pour « White Hotel », la couleur pour le « Pantone », le Japon pour le « Yadoya », le bien- être scandinave pour le « Hygge ». Pour le « Zoom », la photographie fut mon fil conducteur. Je voulais créer un lien entre des inconnus et l’hôtel. Sur Internet, nous avons organisé un concours sur le thème « Bruxelles urbain ». Parmi les 500 photos reçues, nous en avons sélectionné 80 qui sont réparties dans les chambres et le lobby. Lors du pré-cocktail, les gagnants provenant de tous les milieux, ont reçu une nuit gratuite et ont découvert ébahis leur cliché qu’ils ont signé. Une fantastique rencontre dans un hôtel participatif !

Chaque nouveau projet, une page blanche…

Le « White Hotel » était une page blanche. A l’époque, je donnais cours à La Cambre. Je me suis aperçu que les jeunes designers ne trouvaient pas de travail et avaient besoin d’années pour être reconnus. J’ai pensé à placer un objet d’un créateur belge dans chaque chambre. Sur le site de l’hôtel, on pouvait les acquérir. J’ai fait acheter à Jean-Michel André (« Limited Edition Hotel » – NDLR) des mobylettes pour créer un parcours dans Bruxelles où les gens pouvaient visiter les ateliers des créateurs. Un vrai concept global !

Architecture faite de blanc ou de couleurs…

Le « Pantone Hotel » est l’opposé du « White ». Néanmoins, il est blanc avec des touches de couleurs. A Chicago, j’ai rencontré une psychologue de la couleur (la guru de « Pantone ») qui m’a donné ces conseils : jamais de couleurs vives face au lit mais derrière le lit, pas de photos d’insectes ou d’oiseaux dans une chambre pour éviter les phobies.

Michel Penneman, mille et un style…

Je n’ai pas un style précis, je m’adapte à ce qu’on me propose. Chez moi, j’ai tous les styles, toutes les époques et je déménage souvent ! J’aime les meubles de 1900 à 2015, j’adore les tapis suisses et arméniens. Je ne suis pas attiré que par le vintage et le scandinave mais par tout ce qui me frappe à l’œil ! Je suis admiratif du talent. Les Belges sont très doués, une belle pépite de designers et d’artistes !

L’intérieur parfait…

J’aime les espaces très grands avec des petites pièces pour s’y réfugier. Beaucoup de perspectives, un intérieur hétéroclite au niveau de la déco, de la matière mais surtout avec un éclairage du jour et du soir. Actuellement, je crée plusieurs appartements avec de la domotique : deux boutons, un pour l’éclairage de jour pour travailler et l’autre pour un éclairage de soir lorsque vous invitez. C’est hyper important tout comme un lieu qui ne résonne pas. La maison idéale ? Beaucoup de lumière naturelle !

Michel-Penneman

Que la lumière soit et la lumière fut…

La température de couleur est essentielle. Dans la résidence service « Accord’Age » à Charleroi, j’ai utilisé un éclairage dynamique, qui travaille en parallèle sur l’intensité et la température de couleur. En journée on peut monter à 4.000 Kelvin et le soir on descend à 2.200 Kelvin, comme une lumière de bougie. Cela permet aux résidents d’être plus actifs en journée et de profiter d’un sommeil plus profond la nuit. Le matin, cet éclairage simule le lever du soleil. La journée, il devient de plus en plus blanc. Le soir, il redevient moins intense et plus jaune. Un modèle à suivre dans nos habitations !

Quelques idées déco…

Le blanc sublime les autres éléments. Il y a plus de 4.000 blancs, j’opte pour la peinture blanche RAL 9010, une teinte qui comporte une pointe de chaleur.

Après, il faut le réchauffer avec des couleurs naturelles comme le cuir naturel, le bois et quelques touches très vives à certains points. Comme dans ma maison : assez sobre, très hétéroclite avec quelques taches de rouge, de jaune, de vert. Chez nous, il y a une tapisserie des années 70 que de nombreuses personnes détestent, dont mes enfants, mais je l’adore !

Michel-Penneman

MICHEL PENNEMAN

Avenue Guillaume Macau, 3 – 1050 Bruxelles
T : 02/649 19 11
M : 0475/ 71 76 79


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Les jardins de Try Bara

Qui plante un jardin plante le bonheur !

Créateurs d’atmosphère depuis plus de 35 ans, Les Jardins de Try Bara imaginent et aménagent les espaces extérieurs en leur conférant une identité unique !Plantations, terrasses et chemins d’accès, murs, murets, escaliers, bordures, luminaires, clôtures, portails, cloisons, gabions, cabanes, poolhouse, aménagement de plans d’eau et abords de piscines, abattages, élagages, pelouses, terrassements, drainages, arrosages et entretiens…

Mots : Ariane Dufourny
© Les Jardins de Try Bara

Zenitude paroissiale, pureté contemporaine, charme britannique, version Lenôtre ou le notre ! Ils fusent d’idées et d’enthousiasme à chacune de leurs réalisations. BE Perfect a rencontré Dominique Alexis et son beau- fils Ugo Pani, les dirigeants de cette entreprise familiale lasnoise.

try-bara-jardins

Comment mettez-vous en œuvre vos créations ?

Nous nous rendons sur place et discutons du mode de vie du client et de ses goûts. Ensuite, nous estimons un budget moyen et ce que nous pouvons proposer en fonction de celui-ci. Dès lors, nous retournons longuement sur les lieux afin de déterminer l’implantation en parfaite cohérence avec l’environnement et le voisinage et nous établissons un devis détaillé.

Travaillez-vous avec des plans ?

Nous optons pour une approche plus réaliste en proposant des photos de créations afin de mettre une image sur ce qui va être entrepris. Les bonnes questions sont posées directement et aboutissent à une réponse esthétique tel que le choix d’un arbre qui pourra masquer la maison voisine. En outre, nous prévoyons une ébauche qui peut évoluer dans le temps.

Parlez-nous plantation !

Elles suscitent l’enchantement et la beauté à tout extérieur ! Notre connaissance des plantes et de leur milieu vous certifie un jardin à la hauteur de vos rêves.

Que conseillez-vous comme terrasses et chemin d’accès ?

Le bois est une matière naturelle et chaleureuse. La pierre bleue offre un aspect solide et un plaisir à long terme. Le matériau d’une terrasse est important, car il définit l’ambiance. Quant aux chemins, ils se doivent d’être robustes et pratiques tout en restant élégants.

Quel éclairage suggérez-vous?

Les luminaires sont essentiels pour révéler l’éclat d’un jardin ou d’une terrasse. Nous entreprenons les tranchées et proposons une large gamme de modèles alliant design et sécurité. Nous recommandons leurs emplacements qui magnifieront les propriétés lors des soirées d’été et rassureront durant les nuits d’hiver.

Murs ou murets ? Pourquoi les préconisez-vous ?

Ils sont parfois indispensables pour retenir les terres. Nous les rendons tellement attractifs qu’ils deviennent partie intégrante du paysage.

Escaliers et bordures ? Est-ce bien nécessaire ?

Les escaliers sont l’accès aux demeures ou aux parties du jardin qui sont situées à des niveaux différents. Nous les voulons sécuritaires, pratiques et décoratifs. Les bordures délimitent les espaces et apportent une finition soignée.

Cabanes, carports et poolhouse ! Que proposez-vous ?

Champêtre ou contemporain, pin traité ou à peindre, matériaux nobles tels que le mélèze et le cèdre ! Nous les assemblons et les choisissons en totale osmose avec le décor environnemental.

Claustras, palissages, clôtures et portails ! Vous ne laissez rien au hasard !
Le proverbe « pour vivre heureux, vivons cachés » reste usité dans notre pays ! Nous apportons des solutions classiques ou bucoliques garantissant la quiétude.

Combien de temps dure un chantier ?

Il varie de trois semaines à plusieurs mois selon l’envergure des travaux souhaités. Chaque équipe travaille cinq jours par semaine et s’occupe d’un seul projet ! Un responsable est désigné et s’assure du moindre détail jusqu’à sa finalité.

Vous chargez-vous de la maintenance ?

L’avenir est au robot-tondeuse que nous conseillons et plaçons, mais nous nous occupons des tailles ornementales et des élagages. Concernant l’arrosage, nous préconisons des systèmes automatiques discrets afin de parfaire les parterres.

try-bara-jardins

LES JARDINS DE TRY BARA

Rue du Try Bara, 21
1380 Ohain

T : 026335174


Sepulchre-de-Bellefroid

Sepulchre & de Bellefroid

Depuis plus de trente ans, S&B nous transmettent leurs passions pour le bois. Dans le respect des traditions et de l’environnement, British Gates, Post & Rails, Sheep panels, ganivelles, fascines, clôtures jointives en châtaigner créent des séparations naturelles en sublimant les espaces. So british, on adore !

Rencontre avec Xavier Sepulchre

| Par Ariane Dufourny |


La story…

En 1982, j’ai commencé cette société avec mon épouse Valérie de Bellefroid qui est architecte paysagiste. Dans le cadre de son travail, elle souhaitait absolument des clôtures anglaises « British Gates » qui existent depuis 1934. J’ai donc été en Angleterre, j’en ai rapporté une remorque, puis un camion et je n’ai plus jamais arrêté. Nous sommes tombés amoureux de ces barrières que nous exportons en exclusivité pour le continent. Leurs lignes sont totalement différentes des autres et elles ont une durabilité exceptionnelle. Les assemblages, avec rejet d’eau, sont parfaits. Nous pouvons les garantir vingt ans. De plus, nous pouvons les réaliser sur mesure. Il y a trois modèles : Universal (en simple ou en double), Yeoman et Kent.

Nous sommes installés à Rosières depuis presque vingt ans. Depuis 2001, Isabelle Arnould, notre associée, s’occupe des fournisseurs, accueille les clients, les guide et les conseille. Je me rends sur place à la demande pour vous conseiller au mieux, réalise un devis de marchandises et de placement. Nos barrières et clôtures peuvent être emportées ou livrées.

Sepulchre-de-Bellefroid

Chestnut fencing & wood…

Notre châtaigner provient du Limousin. Sa fibre est complète, il ne pourrit pas et est plein de tanin, répulsif naturel qui va contribuer à sa durabilité. Sans le traiter, sans le modifier, ce bois résiste mieux que le « sapin autoclavé » qu’on voit partout mais qui coûtent très bon marché (teinté, additionné de sel pour augmenter sa durabilité) et pollue terriblement lorsqu’il est brûlé.

En Europe, il n’existe que deux endroits qui conviennent pour réaliser des clôtures en châtaignier fendu. Le Kent en Angleterre et le Limousin en France où je me rends tous les deux mois. J’achète du bois (âgé d’environ quinze ans), les bûcherons le fendent (un travail médiéval et magnifique), ensuite je l’apporte à l’artisan qui place le fil et va lui donner une plus-value.


Une étiquette qui vaut de l’or…

Nos clôtures sont composées d’échalas fendus en châtaigner reliés par plusieurs fils galvanisés. Nos portillons potagers en châtaigner sont assemblés par tenons et mortaises chevillés. Toutes nos barrières et portillons sont marqués d’une étiquette en laiton « S&B ». C’est important pour la garantie car nous sommes beaucoup copiés. Nos étiquettes sont souvent subtilisées ; nous n’hésitons pas à en redonner à nos clients.

Sepulchre-de-Bellefroid

Vos engagements…

Le respect de l’environnement, le prix, la qualité qui est primordiale et un service impeccable. Tous nos produits en châtaigner sont labellisés PEFC ou FSC.


Des conseils pour fermer un espace ou pas…

Totalement occultants, ne laissant passer ni le vent ni la lumière, les panneaux jointifs en châtaigner sont emboîtables afin d’obtenir une très belle continuité sans jonction. Le bois est fendu (pas scié) pour garder la fibre complète évitant les entrées d’eau, ensuite redressé à la vapeur.

La clôture en châtaigner bardée d’une brande de bruyère (tricotée artisanalement) a l’avantage que votre œil va s’arrêter sur la clôture et pas sur la bruyère qui doit être épaisse.

Les fascines pelées en châtaigner son tressées à l’horizontal (100% artisanal et environnemental) sont une autre façon d’intégrer une intimité de vue directes. Multi-usages, en différentes hauteurs, nous les recoupons également afin de réaliser des bacs « potager » doublés de robinier qui ont un succès fou.

Nous pouvons mettre des limites sans diviser et donner une ouverture sur votre terrain. Les Post & Rails, des clôtures plus proches de la nature, sont les ancêtres des barrières normandes. Elles sont simplement magnifiques.

Les Sheep Panels sont des petits panneaux (sorte d’espalier) fabriqués par les Anglais pour canaliser les moutons. Nous l’utilisons comme barrière, clôture ou pour soutenir les fleurs.


Un message à faire passer…

Un bois autoclavé qu’on brûle est une catastrophe pour l’environnement. Même lorsque vous le touchez, vous mettez de l’arsenic sur vos mains. Il est programmé pour une obsolescence d’ici quatre à cinq ans. Chez nous, au contraire, le retour de nos clients est fantastique. Des personnes ayant acheté leur barrière il y a trente ans, la trouvent toujours impeccable.

Je travaille la continuité du bois dur en Europe, un maillon dans sa vie de manière positive et vivante.

Sepulchre-de-Bellefroid

SEPULCHRE & DE BELLEFROID

Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 Samedi matin: sur rendez-vous

Rue de Genval 32 – 1331 Rosières
T.: 02/ 652 15 72
belsep@skynet.be
www.sepulchre.be


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Lionel Jadot

Architecte d’intérieur, artiste, designer, cinéaste. On lui doit le Jam, un hôtel unique, urbain et vivant à son image. Oubliez Pinterest, si vous lui soumettez des idées pour un projet. Son but sera de créer la confrontation et de contempler votre émotion devant son faux puzzle !

Lionel Jadot en adjectifs : libre, honnête, autodidacte, énergique, éclectique, atypique, anticonformiste, hyper créatif, amusant, passionnant, convaincant !

| Par Ariane Dufourny |


Son inspiration…

J’ai besoin d’une ambiance un peu chaotique autour de moi qui me permet d’être inspiré. Je prends des chemins de traverse, je m’évade. Je pratique la pensée latérale et je casse les codes. Ca m’amuse !

J’essaye de créer des collisions entre des choses qui ne vont pas spécialement ensemble. Ce qui m’intéresse, c’est le moment où elles sont en collision et d’imaginer la jonction.

Je n’ai pas envie de réfléchir de manière conventionnelle, en ligne droite. Un projet, je peux le commencer de façon aléatoire en imaginant dessiner une poignée de porte or, que j’ai 2.000 m2 à réaliser. J’ai un côté très scénario, je fais du storytelling !


Sixième génération des Vanhamme, société belge de fauteuils de luxe créée en 1895…

J’ai eu la chance d’être élevé par des parents qui baignaient dans l’artisanat depuis plusieurs générations. Très tôt, ils m’ont ouvert les yeux sur un style, une matière, une couleur. Ils m’ont insufflé le don d’émerveillement pour de petits détails.


Autodidacte…

Je suis « né » dans un atelier. Mes parents m’ont laissé jouer avec ce qui traînait par terre. A l’âge de six ans, j’ai fabriqué mon premier tabouret avec des bouts de bois.

Très jeune, j’ai repris l’atelier familial de fabrication de sièges. J’ai appris ce qu’on n’apprend pas à l’école: l’écoute de celui qui vient vous voir et de ce qu’il veut faire chez lui. Il faut l’écouter, il faut l’entendre. J’ai très vite compris que je n’irais pas dans son sens ! Ce qui m’amuse, c’est de créer quelque chose à laquelle il n’a pas pensé.

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“ IL N’Y A PAS DEUX PROJETS QUI SE RESSEMBLENT ET C’EST ÇA QUI EST DRÔLE, SINON JE M’ENNUIE. ON NE REFERA JAMAIS UN DEUXIÈME JAM !


Convaincant…

Je jette une idée folle sur la table ! Avec mon équipe, on réfléchit, on trouve des options, des solutions pour que ça cadre dans un budget, dans une logique.

J’imagine des collisions et des jonctions jamais réalisées. Forcément, il faut que les autres tombent aussi amoureux. Je développe beaucoup d’énergie, ce qui m’excite, pour convaincre le maître d’ouvrage mais aussi l’artisan qui va mettre son eau au moulin en réfléchissant à des solutions pour la réalisation. Le client vient me voir pour que je lui donne cette énergie là !


Ses influences …

Il y a des courants qui me provoquent, qui me titillent comme le constructivisme, les années trente dans les périodes modernistes, les proportions des périodes naissantes du XVII et XVIII siècles ou encore l’habitat troglodytique dans la forme et l’énergie qu’ils procurent.

Ce qui est intéressant c’est de créer une émotion à celui qui pousse la porte une première fois ! Un niveau de « waouh effect» qui permet d’être excité. C’est pour cela qu’on est vivant !


Son style…

Multiple ! Je suis en permanence connecté et inspiré. Je considère que je suis en apprentissage permanent et ça m’amuse. Chaque rencontre, matériau, exposition, voyage vont me nourrir et inconsciemment m’influencer.

Je déteste les puzzles ! Je préfère faire des faux puzzles avec des pièces qui ne vont pas ensemble. Je les pousse pour que ça donne quelque chose. Parfois ça ne rentre pas, ça se superpose mais c’est sympa aussi.

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Honnête…

Je ne veux surtout pas venir coller un décor. J’essaye plutôt de gratter et de voir ce que les murs vont raconter. J’aime « stripper », gratter, retrouver des vielles couches de plafonnage. Ca permet d’être dans du vrai et du réel !

Je ne travaille pas avec ce qu’on propose dans les catalogues. Ca m’insupporte ! Je préfère collaborer avec des artisans, faire du détournement, du recyclage.


Sur le fil rouge…

Un fil rouge qui n’en est pas un ! Je n’ai pas besoin que les choses aillent ensemble. Le cerveau est suffisamment malin chez chaque individu pour faire les liaisons entre les éléments. Je déteste quand les choses sont trop assorties.

J’imagine rencontrer la personne qui vit dans un projet que j’ai réalisé, mais je ne sais pas encore que c’est mon projet. Ca me permet de créer mon l rouge et de me raccrocher à certains éléments par rapport à la personnalité de cette personne, au biotope général de la maison et de ce qui l’entoure.

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Ses matériaux…

J’aime visiter des ateliers, des marbreries, des menuiseries et surtout travailler les chutes, la matière brute. Plutôt que d’être simplement recyclé et de générer encore une énergie à être recyclée, je coupe la chaîne de la transformation. Ce qu’on a voulu jeter à une valeur à mes yeux et je vais pouvoir le remettre en scène !

Je travaille beaucoup avec Rotor, spécialisé dans la déconstruction intelligente, qui propose aux architectes- designers des matériaux tout de suite réutilisables (des portes, des carrelages, des sols, des faux plafonds en acier, etc.)


La matière vraie et brute, sa passion…

Ce qui m’intéresse, c’est sa propension à vieillir et à garder les traces du temps. J’aime un marbre brut de sciage mais aussi lorsqu’il a 600 ans et qu’il a été mangé. C’est la même chose avec le bois. A Assignan, j’ai réalisé tout un bâtiment (un chai) en écorce de chêne-liège venant du Portugal. On a bardé toutes les façades ce qui donne l’effet d’une grande écorce posée au milieu d’une vigne. Des matériaux comme cela, je tombe amoureux !


Offcuts ! Le recyclage…

Mon enfance a forcé mon regard par rapport aux déchets, aux éléments de découpe, les chutes de matériaux. Ce sont des matériaux potentiels que je peux réutiliser. Ca m’intéresse de leur trouver une nouvelle vie.


Anticonformiste…

Quand je prends un matériau classique, je vais toujours le regarder à l’envers. Ca m’ennuie de l’utiliser à l’endroit !

C’est devenu une seconde nature qui permet d’être destructif, pas par désir de nager à contre-courant mais parce que cela me provoque beaucoup d’énergie.


L’énergie comme moteur…

Mon métier, c’est ma passion ! C’est l’énergie qui me fait avancer. Je la canalise et je travaille de manière extrêmement calme. Je ne suis pas du tout quelqu’un qui s’énerve. Je ne perds pas de temps car je n’aime pas faire « mes devoirs » donc je préfère décider tout de suite. Je suis un mauvais élève !

 

“ J’AIME LES COLLISIONS, LES CHOCS VISUELS.

 

Hyper créatif…

J’ai une mémoire extrêmement visuelle. J’aime alimenter l’aspect rêve qui me permet de me réveiller la nuit et de noter des détails.

Ce que j’aime, je le ramasse ou je le photographie mais à un moment donné cela va revenir, sortir dans la création.


Sa philosophie …

Garder l’œil ouvert sur ce qu’il y a autour de nous !


La transmission de l’artisanat…

J’ai un projet personnel dans une usine 6.000 m2 à Zaventem où je vais réinstaller mes bureaux en juin, on y prépare 22 espaces, des ateliers qui vont être loués à des artisans de très haut niveau. L’espace commun de 800 m2 servira aux expositions.

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Un 20/20, déco et fourneaux ! « Rural » By Marc Verrat, le restaurant parisien du Chef savoyard triplement étoilé en association avec le roi de la fête Benjamin Patou de Moma Group….

On a développé ce projet dans le Palais des Congrès, un bâtiment colossal. Marc souhaitait un chalet en bois. Je lui ai répondu : ta ferme a brûlé deux fois, imagine que j’ai ramassé les morceaux ainsi que ceux d’un vieil hangar dans le Sud de la France, d’un gymnase dans les pays de l’Est et d’autres un peu partout en Europe.


Colocation pour génération connectée ! Jadot + Cohabs…

Je n’ai pas voulu travailler pour eux mais avec eux. Les budgets sont différents mais cohérents. Nous créons une vie, une communauté dans des maisons où une quinzaine de personnes du monde entier, des jeunes entrepreneurs, viennent habiter et partagent des communs, cuisine et salon. Sous forme d’une application, ils peuvent s’inscrire, choisir leur chambre, recevoir un code et être accueillis par les autres habitants.


Joyau du parvis de Saint-Gilles désaffecté́ depuis 35 ans, l’Aegidium, une renaissance…

L’idée est de créer un lieu de rencontre de collectivité et de connectivité avec un Cohabs comprenant trente chambres, un restaurant confié à Damien Bouchéry, un co-working avec Silversquare.


Un nouveau projet, une nouvelle plaine de jeux…

Je n’ai pas peur de dire non à de nouveaux projets. Il faut se poser la bonne question. Etes-vous la bonne personne pour le client qui vient vous voir ? Il faut que ça passe dans les yeux, que l’aventure soit belle et choisir le projet pour que la plaine de jeux soit amusante.


Un rêve ultime…

Continuer ! J’ai beaucoup de chance, je vis de ma passion chaque jour ce qui me tient vivant.

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LIONEL JADOT

Chaussée de Bruxelles, 191 3080 Tervuren
T: 02/538 05 93

info@lioneljadot.com
www.lioneljadot.com
www.cohabs.com


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Le Jardin des Oliviers

« Le jardin est la prolongation naturelle d’une conception de la vie », ces mots d’Erik Orsenna traduisent la passion qu’entretient Frédéric Gemine, pépiniériste, pour les plantes et les fleurs qu’il a étudiées avant d’en faire son métier, il y a plus de vingt-cinq ans. La devise du Jardin des Oliviers, « Vous accompagner de A à Z ».

| Par Nicolas De Bruyn |

 

Les persistantes…

Un beau jardin toute l’année, vous en rêvez ? Moi aussi ! Pour ne plus commettre d’impairs, j’ai rencontré Frédéric Gemine qui adule les plantes vivaces et notamment les persistantes qui gardent leur feuillage, demandent peu d’entretien et habillent votre jardin toute l’année.

Le photinia, arbuste aux feuilles rouges très en vogue, est parfait pour créer de belles haies, voire en bac sur une terrasse. Il me parle du ligustrum (troène), du buxus, du bambou, etc. No stress ! « Mon équipe et moi sommes à votre écoute pour vous conseiller, vous orienter et vous expliquer les caractéristiques de chaque type de plante » m’assure-t-il.

Je lui parle de mon jardin aux allures de chantier, une photo ne reflétera pas l’ampleur de mon désarroi. « Nous nous déplaçons chez vous pour estimer quelles plantations vous conviendront le mieux, les livrer, les placer si vous le souhaitez et même vous donner une garantie de reprise » me rassure-t-il.

S‘exaltant, il enchaîne : « certaines espèces et variétés de plantes demandent des amendements comme du terreau, de la terre de bruyère, de l’acidité… En mars-avril, il faut drainer le sol avant la végétation, c’est une bonne période pour planter les vivaces. Nous pouvons suivre votre jardin et prodiguer les soins adéquats a n que vous profitiez au maximum d’une alternance de oraisons ou encore vous aider à découvrir des variétés méconnues ». Il ajoute « vous devez refaire tout votre jardin, votre entrée de garage, masquer une maison voisine par de grands arbres allant jusqu’à cinq mètres, déraciner, remettre à nu votre terrain, préparer votre sol, aménager votre talus avec des graminées ou des couvre-sols, remplacer vos haies de sapins par des elaeagnus, des vibernum…Nous nous occupons de tout sauf de venir tondre votre pelouse ! »

Oh, ma jolie terrasse…

Taquin, je lui rétorque : Et pour un appartement ou un penthouse, que me conseillez- vous ? « Selon le design de celui-ci, nous vous conseillerons en fonction de l’orientation et l’exposition de la terrasse. Un olivier, un palmier, un viburnum, une lavatère, du gaura qui est très intéressant par sa floraison qui dure cinq à six mois… Nous pouvons également vous fournir les poteries, les bacs en bois » me répond-t-il.


La tendance actuelle…

Le jardin contemporain a la cote. Boules de buis bien rondes à dégrader dans différentes tailles et précédées de graminées plus sauvages.


Le coup de cœur…

« A fleurs plates, à boule, à pointe, hydrangea paniculata… » Le regard de mon interlocuteur s’illumine. Spécialisé dans les hydrangéas macrophylla, appelés communément hortensias, ils ne vont plus tarder ! Conquis, je réserve mon préféré : hydrangea annabelle.

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LE JARDIN DES OLIVIERS

Le lundi de 11h à 18h
Du mardi au samedi de 9h30 à 18h30 Le dimanche de 9h30 à 15h

Parking à votre disposition

Chaussée Bara – Rond-point de Mont-Saint-Pont
1420 Braine-l’Alleud
T : 0489/87 98 30

www.lejardindesoliviers.be