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Les jardins de Try Bara

Qui plante un jardin plante le bonheur !

Créateurs d’atmosphère depuis plus de 35 ans, Les Jardins de Try Bara imaginent et aménagent les espaces extérieurs en leur conférant une identité unique !Plantations, terrasses et chemins d’accès, murs, murets, escaliers, bordures, luminaires, clôtures, portails, cloisons, gabions, cabanes, poolhouse, aménagement de plans d’eau et abords de piscines, abattages, élagages, pelouses, terrassements, drainages, arrosages et entretiens…

Mots : Ariane Dufourny
© Les Jardins de Try Bara

Zenitude paroissiale, pureté contemporaine, charme britannique, version Lenôtre ou le notre ! Ils fusent d’idées et d’enthousiasme à chacune de leurs réalisations. BE Perfect a rencontré Dominique Alexis et son beau- fils Ugo Pani, les dirigeants de cette entreprise familiale lasnoise.

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Comment mettez-vous en œuvre vos créations ?

Nous nous rendons sur place et discutons du mode de vie du client et de ses goûts. Ensuite, nous estimons un budget moyen et ce que nous pouvons proposer en fonction de celui-ci. Dès lors, nous retournons longuement sur les lieux afin de déterminer l’implantation en parfaite cohérence avec l’environnement et le voisinage et nous établissons un devis détaillé.

Travaillez-vous avec des plans ?

Nous optons pour une approche plus réaliste en proposant des photos de créations afin de mettre une image sur ce qui va être entrepris. Les bonnes questions sont posées directement et aboutissent à une réponse esthétique tel que le choix d’un arbre qui pourra masquer la maison voisine. En outre, nous prévoyons une ébauche qui peut évoluer dans le temps.

Parlez-nous plantation !

Elles suscitent l’enchantement et la beauté à tout extérieur ! Notre connaissance des plantes et de leur milieu vous certifie un jardin à la hauteur de vos rêves.

Que conseillez-vous comme terrasses et chemin d’accès ?

Le bois est une matière naturelle et chaleureuse. La pierre bleue offre un aspect solide et un plaisir à long terme. Le matériau d’une terrasse est important, car il définit l’ambiance. Quant aux chemins, ils se doivent d’être robustes et pratiques tout en restant élégants.

Quel éclairage suggérez-vous?

Les luminaires sont essentiels pour révéler l’éclat d’un jardin ou d’une terrasse. Nous entreprenons les tranchées et proposons une large gamme de modèles alliant design et sécurité. Nous recommandons leurs emplacements qui magnifieront les propriétés lors des soirées d’été et rassureront durant les nuits d’hiver.

Murs ou murets ? Pourquoi les préconisez-vous ?

Ils sont parfois indispensables pour retenir les terres. Nous les rendons tellement attractifs qu’ils deviennent partie intégrante du paysage.

Escaliers et bordures ? Est-ce bien nécessaire ?

Les escaliers sont l’accès aux demeures ou aux parties du jardin qui sont situées à des niveaux différents. Nous les voulons sécuritaires, pratiques et décoratifs. Les bordures délimitent les espaces et apportent une finition soignée.

Cabanes, carports et poolhouse ! Que proposez-vous ?

Champêtre ou contemporain, pin traité ou à peindre, matériaux nobles tels que le mélèze et le cèdre ! Nous les assemblons et les choisissons en totale osmose avec le décor environnemental.

Claustras, palissages, clôtures et portails ! Vous ne laissez rien au hasard !
Le proverbe « pour vivre heureux, vivons cachés » reste usité dans notre pays ! Nous apportons des solutions classiques ou bucoliques garantissant la quiétude.

Combien de temps dure un chantier ?

Il varie de trois semaines à plusieurs mois selon l’envergure des travaux souhaités. Chaque équipe travaille cinq jours par semaine et s’occupe d’un seul projet ! Un responsable est désigné et s’assure du moindre détail jusqu’à sa finalité.

Vous chargez-vous de la maintenance ?

L’avenir est au robot-tondeuse que nous conseillons et plaçons, mais nous nous occupons des tailles ornementales et des élagages. Concernant l’arrosage, nous préconisons des systèmes automatiques discrets afin de parfaire les parterres.

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LES JARDINS DE TRY BARA

Rue du Try Bara, 21
1380 Ohain

T : 026335174


Sepulchre-de-Bellefroid

Sepulchre & de Bellefroid

Depuis plus de trente ans, S&B nous transmettent leurs passions pour le bois. Dans le respect des traditions et de l’environnement, British Gates, Post & Rails, Sheep panels, ganivelles, fascines, clôtures jointives en châtaigner créent des séparations naturelles en sublimant les espaces. So british, on adore !

Rencontre avec Xavier Sepulchre

| Par Ariane Dufourny |


La story…

En 1982, j’ai commencé cette société avec mon épouse Valérie de Bellefroid qui est architecte paysagiste. Dans le cadre de son travail, elle souhaitait absolument des clôtures anglaises « British Gates » qui existent depuis 1934. J’ai donc été en Angleterre, j’en ai rapporté une remorque, puis un camion et je n’ai plus jamais arrêté. Nous sommes tombés amoureux de ces barrières que nous exportons en exclusivité pour le continent. Leurs lignes sont totalement différentes des autres et elles ont une durabilité exceptionnelle. Les assemblages, avec rejet d’eau, sont parfaits. Nous pouvons les garantir vingt ans. De plus, nous pouvons les réaliser sur mesure. Il y a trois modèles : Universal (en simple ou en double), Yeoman et Kent.

Nous sommes installés à Rosières depuis presque vingt ans. Depuis 2001, Isabelle Arnould, notre associée, s’occupe des fournisseurs, accueille les clients, les guide et les conseille. Je me rends sur place à la demande pour vous conseiller au mieux, réalise un devis de marchandises et de placement. Nos barrières et clôtures peuvent être emportées ou livrées.

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Chestnut fencing & wood…

Notre châtaigner provient du Limousin. Sa fibre est complète, il ne pourrit pas et est plein de tanin, répulsif naturel qui va contribuer à sa durabilité. Sans le traiter, sans le modifier, ce bois résiste mieux que le « sapin autoclavé » qu’on voit partout mais qui coûtent très bon marché (teinté, additionné de sel pour augmenter sa durabilité) et pollue terriblement lorsqu’il est brûlé.

En Europe, il n’existe que deux endroits qui conviennent pour réaliser des clôtures en châtaignier fendu. Le Kent en Angleterre et le Limousin en France où je me rends tous les deux mois. J’achète du bois (âgé d’environ quinze ans), les bûcherons le fendent (un travail médiéval et magnifique), ensuite je l’apporte à l’artisan qui place le fil et va lui donner une plus-value.


Une étiquette qui vaut de l’or…

Nos clôtures sont composées d’échalas fendus en châtaigner reliés par plusieurs fils galvanisés. Nos portillons potagers en châtaigner sont assemblés par tenons et mortaises chevillés. Toutes nos barrières et portillons sont marqués d’une étiquette en laiton « S&B ». C’est important pour la garantie car nous sommes beaucoup copiés. Nos étiquettes sont souvent subtilisées ; nous n’hésitons pas à en redonner à nos clients.

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Vos engagements…

Le respect de l’environnement, le prix, la qualité qui est primordiale et un service impeccable. Tous nos produits en châtaigner sont labellisés PEFC ou FSC.


Des conseils pour fermer un espace ou pas…

Totalement occultants, ne laissant passer ni le vent ni la lumière, les panneaux jointifs en châtaigner sont emboîtables afin d’obtenir une très belle continuité sans jonction. Le bois est fendu (pas scié) pour garder la fibre complète évitant les entrées d’eau, ensuite redressé à la vapeur.

La clôture en châtaigner bardée d’une brande de bruyère (tricotée artisanalement) a l’avantage que votre œil va s’arrêter sur la clôture et pas sur la bruyère qui doit être épaisse.

Les fascines pelées en châtaigner son tressées à l’horizontal (100% artisanal et environnemental) sont une autre façon d’intégrer une intimité de vue directes. Multi-usages, en différentes hauteurs, nous les recoupons également afin de réaliser des bacs « potager » doublés de robinier qui ont un succès fou.

Nous pouvons mettre des limites sans diviser et donner une ouverture sur votre terrain. Les Post & Rails, des clôtures plus proches de la nature, sont les ancêtres des barrières normandes. Elles sont simplement magnifiques.

Les Sheep Panels sont des petits panneaux (sorte d’espalier) fabriqués par les Anglais pour canaliser les moutons. Nous l’utilisons comme barrière, clôture ou pour soutenir les fleurs.


Un message à faire passer…

Un bois autoclavé qu’on brûle est une catastrophe pour l’environnement. Même lorsque vous le touchez, vous mettez de l’arsenic sur vos mains. Il est programmé pour une obsolescence d’ici quatre à cinq ans. Chez nous, au contraire, le retour de nos clients est fantastique. Des personnes ayant acheté leur barrière il y a trente ans, la trouvent toujours impeccable.

Je travaille la continuité du bois dur en Europe, un maillon dans sa vie de manière positive et vivante.

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SEPULCHRE & DE BELLEFROID

Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 Samedi matin: sur rendez-vous

Rue de Genval 32 – 1331 Rosières
T.: 02/ 652 15 72
belsep@skynet.be
www.sepulchre.be


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Lionel Jadot

Architecte d’intérieur, artiste, designer, cinéaste. On lui doit le Jam, un hôtel unique, urbain et vivant à son image. Oubliez Pinterest, si vous lui soumettez des idées pour un projet. Son but sera de créer la confrontation et de contempler votre émotion devant son faux puzzle !

Lionel Jadot en adjectifs : libre, honnête, autodidacte, énergique, éclectique, atypique, anticonformiste, hyper créatif, amusant, passionnant, convaincant !

| Par Ariane Dufourny |


Son inspiration…

J’ai besoin d’une ambiance un peu chaotique autour de moi qui me permet d’être inspiré. Je prends des chemins de traverse, je m’évade. Je pratique la pensée latérale et je casse les codes. Ca m’amuse !

J’essaye de créer des collisions entre des choses qui ne vont pas spécialement ensemble. Ce qui m’intéresse, c’est le moment où elles sont en collision et d’imaginer la jonction.

Je n’ai pas envie de réfléchir de manière conventionnelle, en ligne droite. Un projet, je peux le commencer de façon aléatoire en imaginant dessiner une poignée de porte or, que j’ai 2.000 m2 à réaliser. J’ai un côté très scénario, je fais du storytelling !


Sixième génération des Vanhamme, société belge de fauteuils de luxe créée en 1895…

J’ai eu la chance d’être élevé par des parents qui baignaient dans l’artisanat depuis plusieurs générations. Très tôt, ils m’ont ouvert les yeux sur un style, une matière, une couleur. Ils m’ont insufflé le don d’émerveillement pour de petits détails.


Autodidacte…

Je suis « né » dans un atelier. Mes parents m’ont laissé jouer avec ce qui traînait par terre. A l’âge de six ans, j’ai fabriqué mon premier tabouret avec des bouts de bois.

Très jeune, j’ai repris l’atelier familial de fabrication de sièges. J’ai appris ce qu’on n’apprend pas à l’école: l’écoute de celui qui vient vous voir et de ce qu’il veut faire chez lui. Il faut l’écouter, il faut l’entendre. J’ai très vite compris que je n’irais pas dans son sens ! Ce qui m’amuse, c’est de créer quelque chose à laquelle il n’a pas pensé.

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“ IL N’Y A PAS DEUX PROJETS QUI SE RESSEMBLENT ET C’EST ÇA QUI EST DRÔLE, SINON JE M’ENNUIE. ON NE REFERA JAMAIS UN DEUXIÈME JAM !


Convaincant…

Je jette une idée folle sur la table ! Avec mon équipe, on réfléchit, on trouve des options, des solutions pour que ça cadre dans un budget, dans une logique.

J’imagine des collisions et des jonctions jamais réalisées. Forcément, il faut que les autres tombent aussi amoureux. Je développe beaucoup d’énergie, ce qui m’excite, pour convaincre le maître d’ouvrage mais aussi l’artisan qui va mettre son eau au moulin en réfléchissant à des solutions pour la réalisation. Le client vient me voir pour que je lui donne cette énergie là !


Ses influences …

Il y a des courants qui me provoquent, qui me titillent comme le constructivisme, les années trente dans les périodes modernistes, les proportions des périodes naissantes du XVII et XVIII siècles ou encore l’habitat troglodytique dans la forme et l’énergie qu’ils procurent.

Ce qui est intéressant c’est de créer une émotion à celui qui pousse la porte une première fois ! Un niveau de « waouh effect» qui permet d’être excité. C’est pour cela qu’on est vivant !


Son style…

Multiple ! Je suis en permanence connecté et inspiré. Je considère que je suis en apprentissage permanent et ça m’amuse. Chaque rencontre, matériau, exposition, voyage vont me nourrir et inconsciemment m’influencer.

Je déteste les puzzles ! Je préfère faire des faux puzzles avec des pièces qui ne vont pas ensemble. Je les pousse pour que ça donne quelque chose. Parfois ça ne rentre pas, ça se superpose mais c’est sympa aussi.

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Honnête…

Je ne veux surtout pas venir coller un décor. J’essaye plutôt de gratter et de voir ce que les murs vont raconter. J’aime « stripper », gratter, retrouver des vielles couches de plafonnage. Ca permet d’être dans du vrai et du réel !

Je ne travaille pas avec ce qu’on propose dans les catalogues. Ca m’insupporte ! Je préfère collaborer avec des artisans, faire du détournement, du recyclage.


Sur le fil rouge…

Un fil rouge qui n’en est pas un ! Je n’ai pas besoin que les choses aillent ensemble. Le cerveau est suffisamment malin chez chaque individu pour faire les liaisons entre les éléments. Je déteste quand les choses sont trop assorties.

J’imagine rencontrer la personne qui vit dans un projet que j’ai réalisé, mais je ne sais pas encore que c’est mon projet. Ca me permet de créer mon l rouge et de me raccrocher à certains éléments par rapport à la personnalité de cette personne, au biotope général de la maison et de ce qui l’entoure.

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Ses matériaux…

J’aime visiter des ateliers, des marbreries, des menuiseries et surtout travailler les chutes, la matière brute. Plutôt que d’être simplement recyclé et de générer encore une énergie à être recyclée, je coupe la chaîne de la transformation. Ce qu’on a voulu jeter à une valeur à mes yeux et je vais pouvoir le remettre en scène !

Je travaille beaucoup avec Rotor, spécialisé dans la déconstruction intelligente, qui propose aux architectes- designers des matériaux tout de suite réutilisables (des portes, des carrelages, des sols, des faux plafonds en acier, etc.)


La matière vraie et brute, sa passion…

Ce qui m’intéresse, c’est sa propension à vieillir et à garder les traces du temps. J’aime un marbre brut de sciage mais aussi lorsqu’il a 600 ans et qu’il a été mangé. C’est la même chose avec le bois. A Assignan, j’ai réalisé tout un bâtiment (un chai) en écorce de chêne-liège venant du Portugal. On a bardé toutes les façades ce qui donne l’effet d’une grande écorce posée au milieu d’une vigne. Des matériaux comme cela, je tombe amoureux !


Offcuts ! Le recyclage…

Mon enfance a forcé mon regard par rapport aux déchets, aux éléments de découpe, les chutes de matériaux. Ce sont des matériaux potentiels que je peux réutiliser. Ca m’intéresse de leur trouver une nouvelle vie.


Anticonformiste…

Quand je prends un matériau classique, je vais toujours le regarder à l’envers. Ca m’ennuie de l’utiliser à l’endroit !

C’est devenu une seconde nature qui permet d’être destructif, pas par désir de nager à contre-courant mais parce que cela me provoque beaucoup d’énergie.


L’énergie comme moteur…

Mon métier, c’est ma passion ! C’est l’énergie qui me fait avancer. Je la canalise et je travaille de manière extrêmement calme. Je ne suis pas du tout quelqu’un qui s’énerve. Je ne perds pas de temps car je n’aime pas faire « mes devoirs » donc je préfère décider tout de suite. Je suis un mauvais élève !

 

“ J’AIME LES COLLISIONS, LES CHOCS VISUELS.

 

Hyper créatif…

J’ai une mémoire extrêmement visuelle. J’aime alimenter l’aspect rêve qui me permet de me réveiller la nuit et de noter des détails.

Ce que j’aime, je le ramasse ou je le photographie mais à un moment donné cela va revenir, sortir dans la création.


Sa philosophie …

Garder l’œil ouvert sur ce qu’il y a autour de nous !


La transmission de l’artisanat…

J’ai un projet personnel dans une usine 6.000 m2 à Zaventem où je vais réinstaller mes bureaux en juin, on y prépare 22 espaces, des ateliers qui vont être loués à des artisans de très haut niveau. L’espace commun de 800 m2 servira aux expositions.

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Un 20/20, déco et fourneaux ! « Rural » By Marc Verrat, le restaurant parisien du Chef savoyard triplement étoilé en association avec le roi de la fête Benjamin Patou de Moma Group….

On a développé ce projet dans le Palais des Congrès, un bâtiment colossal. Marc souhaitait un chalet en bois. Je lui ai répondu : ta ferme a brûlé deux fois, imagine que j’ai ramassé les morceaux ainsi que ceux d’un vieil hangar dans le Sud de la France, d’un gymnase dans les pays de l’Est et d’autres un peu partout en Europe.


Colocation pour génération connectée ! Jadot + Cohabs…

Je n’ai pas voulu travailler pour eux mais avec eux. Les budgets sont différents mais cohérents. Nous créons une vie, une communauté dans des maisons où une quinzaine de personnes du monde entier, des jeunes entrepreneurs, viennent habiter et partagent des communs, cuisine et salon. Sous forme d’une application, ils peuvent s’inscrire, choisir leur chambre, recevoir un code et être accueillis par les autres habitants.


Joyau du parvis de Saint-Gilles désaffecté́ depuis 35 ans, l’Aegidium, une renaissance…

L’idée est de créer un lieu de rencontre de collectivité et de connectivité avec un Cohabs comprenant trente chambres, un restaurant confié à Damien Bouchéry, un co-working avec Silversquare.


Un nouveau projet, une nouvelle plaine de jeux…

Je n’ai pas peur de dire non à de nouveaux projets. Il faut se poser la bonne question. Etes-vous la bonne personne pour le client qui vient vous voir ? Il faut que ça passe dans les yeux, que l’aventure soit belle et choisir le projet pour que la plaine de jeux soit amusante.


Un rêve ultime…

Continuer ! J’ai beaucoup de chance, je vis de ma passion chaque jour ce qui me tient vivant.

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LIONEL JADOT

Chaussée de Bruxelles, 191 3080 Tervuren
T: 02/538 05 93

info@lioneljadot.com
www.lioneljadot.com
www.cohabs.com


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Le Jardin des Oliviers

« Le jardin est la prolongation naturelle d’une conception de la vie », ces mots d’Erik Orsenna traduisent la passion qu’entretient Frédéric Gemine, pépiniériste, pour les plantes et les fleurs qu’il a étudiées avant d’en faire son métier, il y a plus de vingt-cinq ans. La devise du Jardin des Oliviers, « Vous accompagner de A à Z ».

| Par Nicolas De Bruyn |

 

Les persistantes…

Un beau jardin toute l’année, vous en rêvez ? Moi aussi ! Pour ne plus commettre d’impairs, j’ai rencontré Frédéric Gemine qui adule les plantes vivaces et notamment les persistantes qui gardent leur feuillage, demandent peu d’entretien et habillent votre jardin toute l’année.

Le photinia, arbuste aux feuilles rouges très en vogue, est parfait pour créer de belles haies, voire en bac sur une terrasse. Il me parle du ligustrum (troène), du buxus, du bambou, etc. No stress ! « Mon équipe et moi sommes à votre écoute pour vous conseiller, vous orienter et vous expliquer les caractéristiques de chaque type de plante » m’assure-t-il.

Je lui parle de mon jardin aux allures de chantier, une photo ne reflétera pas l’ampleur de mon désarroi. « Nous nous déplaçons chez vous pour estimer quelles plantations vous conviendront le mieux, les livrer, les placer si vous le souhaitez et même vous donner une garantie de reprise » me rassure-t-il.

S‘exaltant, il enchaîne : « certaines espèces et variétés de plantes demandent des amendements comme du terreau, de la terre de bruyère, de l’acidité… En mars-avril, il faut drainer le sol avant la végétation, c’est une bonne période pour planter les vivaces. Nous pouvons suivre votre jardin et prodiguer les soins adéquats a n que vous profitiez au maximum d’une alternance de oraisons ou encore vous aider à découvrir des variétés méconnues ». Il ajoute « vous devez refaire tout votre jardin, votre entrée de garage, masquer une maison voisine par de grands arbres allant jusqu’à cinq mètres, déraciner, remettre à nu votre terrain, préparer votre sol, aménager votre talus avec des graminées ou des couvre-sols, remplacer vos haies de sapins par des elaeagnus, des vibernum…Nous nous occupons de tout sauf de venir tondre votre pelouse ! »

Oh, ma jolie terrasse…

Taquin, je lui rétorque : Et pour un appartement ou un penthouse, que me conseillez- vous ? « Selon le design de celui-ci, nous vous conseillerons en fonction de l’orientation et l’exposition de la terrasse. Un olivier, un palmier, un viburnum, une lavatère, du gaura qui est très intéressant par sa floraison qui dure cinq à six mois… Nous pouvons également vous fournir les poteries, les bacs en bois » me répond-t-il.


La tendance actuelle…

Le jardin contemporain a la cote. Boules de buis bien rondes à dégrader dans différentes tailles et précédées de graminées plus sauvages.


Le coup de cœur…

« A fleurs plates, à boule, à pointe, hydrangea paniculata… » Le regard de mon interlocuteur s’illumine. Spécialisé dans les hydrangéas macrophylla, appelés communément hortensias, ils ne vont plus tarder ! Conquis, je réserve mon préféré : hydrangea annabelle.

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LE JARDIN DES OLIVIERS

Le lundi de 11h à 18h
Du mardi au samedi de 9h30 à 18h30 Le dimanche de 9h30 à 15h

Parking à votre disposition

Chaussée Bara – Rond-point de Mont-Saint-Pont
1420 Braine-l’Alleud
T : 0489/87 98 30

www.lejardindesoliviers.be


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Flamant by Tollens

Synonyme d’art de vivre, la Maison Flamant s’associe depuis 2007 à Tollens, l’expert de la couleur. Sept coloris inédits viennent enrichir l’incontournable palette. Cette année, la finition « Wall Matt » devient dépolluante !

| Par Oriana Gavi |

 

Saviez-vous que l’air de nos intérieurs peut être jusqu’à dix fois plus pollué que l’air extérieur ? Les responsables ? Nos produits d’entretiens, les désodorisants, la combustion, l’humidité persistante, les matériaux de construction et d’isolation, certains tissus d’ameublement, etc.

Certes, vous me répondrez qu’assis confortablement dans votre canapé, vous risquez moins qu’en respirant l’air vicié de nos tunnels bruxellois. Et pourtant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un polluant intérieur a environ mille fois plus de chances d’atteindre nos poumons qu’un polluant libéré à l’extérieur.


Air Care

Consacrée aux murs et boiseries intérieurs, la peinture dépolluante se présente comme une peinture à l’eau classique. Son secret ? Sa résine active assainit l’air intérieur en captant les principaux polluants présents dans l’air en les détruisant et en les transformant en molécules saines.

Inventée en 2013 par Onip (“Clean’R”) certifiée Ecolabel Européen, Tollens, l’expert de la couleur, l’a intégrée à la peinture « Wall Matt » de Flamant. Dès son application, elle est efficace pendant sept à vingt ans selon le niveau de pollution. A n de vous assurer le meilleur rendu, Flamant vous suggère d’utiliser, en couche de fond, le « Wall Primer ».

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A vos pinceaux ! Sept nouvelles teintes Flamant

« Splash », « Paradiso » et « Blue jeans », trois coloris lumineux pour voir la vie en bleu !

« Paradiso » au nom évocateur nous emporte dans le jardin d’Eden. Une eau turquoise, transparente, idyllique s’associe à merveille à des coloris sable blanc ou dynamise le taupe « Moyen-Age ».

Comme un hommage à David Hockney et à ses tableaux de piscines, je dis « Splash » au bleu turquoise intense. Légèrement vert, on s’évade en Californie en l’additionnant à des coloris frais ou on opte pour une ambiance plus orientale en le mariant au vert « Forest » et au bleu « Topkapi ».

L’incontournable de notre dressing, « Blue jeans », un bleu indigo puissant, se révèle l’indispensable de notre décoration. Il actualise les beiges et les bruns, se combine parfaitement aux gammes de gris et de bleus « Fjord », « Salvia » et « Baleine » et procure un chic ethnique en le mêlant à des teintes chaudes tels que « Marrakech », « Indian Summer » et « Pimento ».

Besoin d’être rassuré ? Opté pour « Orage », un coloris central, mélange de bleu intense et de gris qui se combine aux tons naturels et grisés de la célèbre palette ou encore au nouveau « Paradiso ».

D’humeur bucolique ? « Marais » à la fois végétale, minérale et aquatique, adjointe à « Minéral » ou « Craie » est parfaite pour laisser le naturel revenir au galop ou créer un camaïeu de verts avec « Esmeralda et « Cactus ». En outre, suf samment neutre, elle sera archi-féminine avec tous les roses de « Rosa » à Violetta » ou tout en contraste avec « Bleu de toi ».

Montmartre en ce temps-là, accrochait ses lilas… La bohème ! « Delicioso », un rose délicat, teinté de mauve, plaît évidemment aux femmes mais peut s’adjoindre à des bruns ou des verts naturels « Boa », « Murano » pour une ambiance champêtre.

Caractère fort ? Le « Rouge Martine » est fait pour vous. Teintée de bordeaux, elle s’utilise en teinte dominante ou ponctuelle avec du noir ou du blanc.


Abu-Dhabi

Le Louvre Abu Dhabi



Le Louvre Abu Dhabi, qui a ouvert ses portes en novembre dernier, n’est en rien une copie du Louvre Paris. C’est une cité musée originale que l’on visite avec la lumière pour guide.

Une île lagunaire, vierge, entre sable et mer, entre ombre et lumière naturelle. Un joli nom : Saadiyat, une île du « bonheur » de 27 km2 qui ne cache nullement son ambition : devenir un District Culturel. Car si Saadiyat abrite déjà le Louvre Abu Dhabi, elle devrait accueillir tout prochainement le Cheikh Zayed National Museum, dessiné par Norman Foster, et le musée du Guggenheim Abu Dhabi, imaginé par Frank Gehry. Carrément ! Sauf que ces deux derniers projets annoncés pour 2010, 2011, puis 2015, n’étaient toujours pas terminés en 2017…


Le Louvre des sables, un projet de virtuose

Il est signé Jean Nouvel qui a imaginé une majestueuse coupole de 180 mètres de diamètre pour coiffer les deux tiers du musée. Une coupole ajourée à la manière des feuilles de palmes entrelacées dont l’agencement complexe forme huit couches distinctes. Le soleil traverse le dôme comme une pluie de lumière délicate et protectrice. On pense aux claustras des moucharabiehs ou à l’ombre des palmiers des oasis des Emirats. Au-dessous de la coupole, Jean Nouvel a créé des bâtiments que la mer vient embrasser, qu’un circuit d’eau vient traverser. Une ville arabe, une médina » de salles qui laisse affleurer une trentaine de bâtiments le long d’une promenade…


« Le Louvre Abu Dhabi a sa Joconde »

La collection du Louvre Abu Dhabi se constitue progressivement, mais regorge déjà de quelques œuvres d’exception : des tableaux de Jordaens, Caillebotte, Manet, Gauguin, Magritte, un papier- collé inédit de Picasso, neuf toiles du peintre américain Cy Twombly. Une magnifique Vierge à l’Enfant de Bellini également, sans taire le Salvator Mundi, une peinture à l’huile sur bois du Christ rédempteur attribuée à Léonard de Vinci ! Pour la petite histoire, ce tableau fut acquis aux enchères à l’automne 2017 pour 385 millions d’euros ! C’est dire l’ampleur des ambitions d’Abu Dhabi qui peut se targuer désormais de posséder le tableau le plus cher du monde.

Abu-Dhabi

LOUVRE ABU DHABI

Quartier culturel de Saadiyat • Abou Dhabi – Émirats Arabes Unis
www.louvreabudhabi.ae




woodfashion

Wood Fashion

Une vocation, le charme du bois sur-mesure. Une passion, la qualité dans le détail !

Rencontre avec Laurent Lechat

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |

 

Le concept Wood Fashion…

Depuis l’an 2000, nous sommes reconnus pour nos cuisines et principalement pour notre style « cottage ». Néanmoins, nous réalisons des cuisines plus contemporaines. Tout est sur- mesure, en bois principalement et d’autres matériaux nobles respectant l’environnement. Nous optimalisons la place disponible en créant un concept fonctionnel et une ligne esthétique intemporelle.

Concernant l’électro-ménager, nous collaborons avec Siemens, Bosch et autres marques de prestige. La marque Lacanche est aussi représentée chez nous pour sa gamme de pianos de cuisson qui s’accorde fort bien avec l’esprit de nos cuisines.

La réalisation des plans de travail en pierre est con ée à un marbrier qui offre également une exécution personnalisée de grande qualité.

En outre, nous fabriquons des dressings, des bibliothèques, des salles de bain, des aménagements de bureaux, de magasins, de stands. Tout ce qui touche à la menuiserie « meubles ».

Votre must…

Nos cuisines respectent les traditions anciennes et sont conçues avec des matériaux nobles et naturels comme le bois massif de pin, de chêne, la pierre bleue et le marbre.

“ LE CHARME D’ANTAN AVEC LA TECHNOLOGIE D’AUJOURD’HUI.

woodfashioninterior

La concrétisation d’un projet…

Les clients viennent chez nous, en général avec un croquis ou un plan de l’espace à aménager. Soit ils ont des impératifs techniques, soit ils ont des envies particulières ou ils n’ont aucune idée. Nos architectes d’intérieur étudient le style, la géométrie, les palettes de couleurs tant dans un esprit artistique que pratique. Nos réalisations sont d’abord imaginées à main levée, puis présentées dans une vue 3D en fixant un budget. Le projet est pris en main par un seul interlocuteur garantissant une exécution attentive de la première entrevue d’étude jusqu’à la finition.

Une fois le projet validé, nous lançons la fabrication dans nos ateliers et il faut compter huit semaines pour le placement. Ensuite, nos équipes de placeurs se rendent chez le client avec tous les meubles à assembler. Les nitions d’assemblage et de réglage sont exécutées sur place.

Votre griffe…

Nous créons des espaces de vie élégants et chaleureux. Passionnés par l’artisanat du bois et des détails invisibles, nos meubles sont faits à la pièce, absolument pas usinés. Chaque meuble est confectionné par un menuisier, ce qui le rend unique !

 

WOOD FASHION

Chaussée de Bruxelles, 396 – 1410 Waterloo
Chaussée de Bruxelles, 410B (parking et deuxième entrée) T. : 02/387 31 02
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h,
le samedi de 10h à 16h.

Chaussée de Waterloo – 1180 Uccle (Fort Jaco) T. : 02/374 39 11
Horaires à consulter sur le site internet

info@woodfashion.com
www.woodfashion.com


Antoine-Pinto-Profil

Antoine Pinto

Architecte d’intérieur et Chef !

Un virtuose qui excelle dans chaque projet qu’il entreprend pour le plus grand bonheur de nos yeux et de nos palais ! Un destin, une volonté de créer, de sublimer l’art et la gastronomie sous chacun de ses aspects. Une touche de génie, une passion inébranlable, une atmosphère grandiose !

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |

Artiste dans l'âme

Quand j’étais gosse et que je passais mes vacances chez mes grands-parents à la campagne dans le Sud du Portugal, je m’amusais à construire des maisons en faisant des briques avec des boîtes d’allumettes et de la terre glaise. J’imitais les maçons que j’observais et je cuisais mes briques dans un petit four dans les murs de l’église où j’avais enlevé des pierres à côté de la sacristie. Très indépendant, très réservé, j’observais tout, je regardais tout mais je ne disais pas grand chose.

Avant l'âge adulte

A cette époque au Portugal, l’enfant était obligé de prendre de la maturité dans un pays d’extrême droite. On n’avait pas de liberté d’expression, d’agir. On vivait dans une situation de mé ance, de préoccupation de savoir qui écoute et du danger à chaque fois qu’on dit quelque chose contre le gouvernement.

La différence des classes sociales était énorme. Inconcevable que des gens d’une classe bourgeoise puissent avoir une relation avec des ouvriers. Mes parents sont tombés amoureux en cachette, je suis le fruit de leur union.

Mon père était un employé de mes grands-parents, un sourcier qui apprenait le métier avec son père. Il a été prisonnier presque durant dix-huit ans de sa vie parce qu’il était en désaccord avec le régime. On lui a arraché les ongles des mains et de pieds pour qu’il donne des camarades, des amis.

Ma mère a été envoyée chez une tante à Lisbonne qui était dans le commerce, une laiterie. J’ai vécu chez cette arrière-tante et mon petit frère est resté chez mes grands-parents maternels. Ensuite, elle a épousé un militaire de carrière. Et moi, j’étais révolté car à chaque fois que je faisais une connerie, on me reprochait d’être comme mon père.

Antoine-Pinto-Sofitel
Adolescent révolté, passionné ...

J’étais étudiant dans une école d’art décoratif. J’ai fait de la céramique, j’ai dessiné une collection de vêtements.

J’ai commencé à faire du théâtre avec un groupe de la Faculté de Droit de Lisbonne, du théâtre subversif contre le gouvernement. On jouait dans les universités et des usines. Notre dernière pièce « O Homúnculo », de Natália Correia, était interdite étant une caricature de Salazar ! Je vivais dans un milieu très politisé et artistique. J’ai fui le Portugal car j’avais un mandat de capture. Je n’ai même pas pu prévenir ma mère que j’allais « sauter » les frontières que j’ai passées en rampant, elles étaient gardées par des vigiles munis de mitraillettes et de phares.

Avec un sac à dos, je me suis retrouvé le 31 décembre 1968 au Drugstore Saint-Germain à me réchauffer avec les rideaux des portes d’entrée, je venais de faire tout le voyage en stop depuis Lisbonne. Avant d’arriver en Belgique, je suis passé par d’autres villes comme Paris, Amsterdam, Londres. Pendant presque un an, j’ai tourné dans toute l’Europe en stop, en vivotant, en dormant sur des paillassons, dans la rue, sans abri. Je n’ai rien demandé à personne et j’ai toujours gardé ma dignité, ma propreté ! Je faisais du business avec des carnets de métro, on ne m’a jamais pris pour un mendiant, un migrant.

La Belgique ...

Je me suis souvenu que j’avais un ami à Liège que j’avais connu à Lisbonne.

J’ai logé dans une maison communautaire. En septembre 1969, j’ai été à l’ONU demander mon refuge politique. J’allais avoir dix-sept ans le 27 décembre, le 17 janvier sur ma carte d’identité. Mon père était en prison quand je suis né et on l’a laissé sortir pour me reconnaître. Après une enquête de huit mois, j’ai reçu un passeport de l’ONU. Durant cette période, j’ai été travailler sur les autoroutes à arracher les mauvaises herbes et nettoyer le sang dans les abattoirs avec les repris de justice. Cela finissait souvent en bagarre. Heureusement, j’étais bien préparé physiquement à la lutte greco-romaine.

Recevoir mes papiers fut le plus grand bonheur de ma vie. C’est une libération extraordinaire, on t’ouvre les portes de ta cage ! J’ai retrouvé ma liberté de pouvoir m’inscrire dans un cours, de travailler sans me cacher.

Je me suis directement inscrit aux Beaux-Arts de Liège où j’ai fait de la peinture monumentale, de la sérigraphie, de la sculpture, de la peinture de chevalet et j’ai trouvé un emploi déclaré dans un bar le soir, ensuite dans des restaurants.

Votre métier ! Architecte d'intérieur ou restaurateur ?

J’ai fait les deux en parallèle.

Ma priorité de vie est d’être un artiste. J’ai fait cinq expositions en Belgique d’art conceptuel. Je fais de l’architecture d’intérieur, du design, de la peinture. Je dessine mes fauteuils et sculpte beaucoup d’objets que j’utilise dans mes décors, comme des clenches de portes, des éviers en marbre, en bronze, des cendriers, de la vaisselle…

La cuisine est une forme d’expression extraordinaire car tous les sens sont présents. J’ai ouvert mon premier restaurant en 1976, le « Honolulu ». En 1980, j’ai été cité parmi les 100 meilleurs cuisiniers d’Europe en cuisine française. En 1986, j’ai été le premier hors d’Italie, à recevoir le diplôme de l’Académie italienne de gastronomie pour le restaurant bruxellois « L’Ascoli ».

En 1993, dans le cadre de « Lisbonne Capitale Culturelle », le gouvernement portugais m’a invité à Barcelone à représenter la cuisine portugaise. Cinq événements culturels à faire dont une démonstration de la nouvelle cuisine, 250 couverts en huit services ! Suite à cet événement, j’ai a reçu le diplôme de l’Académie de la gastronomie portugaise.

Le Pakhuis, à Gand, est un projet de toutes pièces que j’ai réalisé depuis les fondations. J’ai dessiné tout l’immeuble extérieur et l’intérieur.

Sofitel-Louise
Les aliments que vous privilégiez

Je donne une importance immense et capitale à la nourriture, de par le fait que j’ai fait de la macrobiotique pendant des années. J’ai appris son importance pour notre organisme, notre vie, notre santé. J’ai ensuite opté pour une cuisine saine et des produits de qualité, sans surgelés.

J’ai réalisé plus de 120 restaurants, pas tous pour moi, je n’ai jamais mis dans mes projets un micro-ondes. A ma carte, il y a beaucoup de fruits de mer, de poissons, quelques viandes et toujours accompagnés de légumes.

Parmi vos nombreuses réalisations telles que la Quincaillerie, le Dock’s Café, le Majestic, le Pasta Comedia, Genval Les Bains, les Cliniques Saint-Michel et Sainte-Elisabeth, Midi Station, l’Hôtel So tel Louise, le trait commun...

Un arrêt sur le détail ! J’aime les matériaux nobles, du verre, du fer, du laiton, du bronze, parfois en Corian qui est minéral.

Votre inspiration ? 

Nulle part et partout ! Depuis mon enfance, toute ma vie, j’ai tout observé. Tout se trouve autour de nous, il suf t de savoir regarder ! Après, je fais mon shaker, mon cocktail.

Tout petit, je voulais déjà être un artiste, créer des choses !

— Antoine Pinto

Le Belga Queen qui vient de fêter ses 15 ans est membre du Brussels Exclusive Labels. Une reconnaissance…

Absolument même si je ne cherche pas les lettres de noblesse. Je fais de la belgitude et je privilégie la chaîne courte avec des producteurs belges.

Votre définition du luxe ?

L’espace est un luxe extraordinaire ! J’aime cette sensation de liberté, si j’ai de l’espace je suis l’homme le plus heureux au monde !

En Harley Davidson ...

C’est la liberté dans l’espace d’aller où je veux. J’ai créé un chapter, les « Brussels Crasy Monkeys ».

Vos rêves à exaucer ?

Je rêve d’une maison en haut d’une colline, avec vue sur la mer, trois ou quatre hectares de terrain remplis d’oliviers, le liquide de la vie et un atelier immense où je peux peindre et m’exprimer sur de très grandes toiles. Ma moto pour faire des promenades sur des routes sinueuses à la campagne et faire de l’huile d’olive !

Un bon pain, de l’huile d’olive, quelques olives, un petit verre de vin, j’ai assez avec cela !

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