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Pompilio fait pétiller l’été 2020

N’importe quel chapeau pensé et créé par Elvis Pompilio accessoirise avec style et panache le look le plus classique. Rien n’entache la créativité de l’attachant modiste bruxellois. Rien ne freine son optimisme. Rencontre chaleureuse dans son atelier bruxellois.

Elvis Pompilio nous reçoit dans son atelier bruxellois, situé Avenue Louise. Pendant le confinement, il a décéléré, comme tout le monde, par la force des choses. Enfin, presque décéléré …  Car Magic Elvis en a profité pour dessiner de jolies capelines en paille (voir page suivante) qui viennent compléter sa collection d’été. C’est que son atelier se trouve, par chance, dans le même immeuble que son appartement … Un lieu ouvert à tous où Elvis Pompilio reçoit ses clients pour des essais ou des achats. « Avec le confinement, c’était soudain si calme, si étrangement calme …, nous confie-t-il, visible heureux de revoir, enfin, du monde !

 

Elvis, soyez franc, avez-vous une tête à chapeau ? Rire. « Oui. Et je vous rassure : tout le monde trouve chapeau à sa tête. C’est souvent une question de volume du chapeau et d’harmonie ou de contraste avec la forme du visage… »

 

Dans son atelier de l’avenue Louise. « J’aime discuter avec le client. Cela me permet de déceler rapidement quelques pans de sa personnalité. Est-il timide ou extravagant ? Est-elle classique ou avant-gardiste ? Mon œil de visagiste fait le reste… Le client essaye évidemment plusieurs couvre-chefs et, la plupart du temps, il repart avec le premier chapeau que je lui ai conseillé ! »

 

La pression. « L’urgence, j’en ai besoin pour créer. Même quand je confectionne un chapeau pour un seul client, je ressens la même pression – positive, je vous rassure -, que lorsque j’accessoirise les collections de grands couturiers comme Thierry Mugler ou Hermès ! En revanche, je déteste la contrainte, j’ai besoin de liberté pour avancer… »

 

Le chapeau idéal. « Il nécessite la création d’une forme. Cette forme, en bois, je la sculpte moi-même sur base d’une forme standard. J’ai étudié la sculpture, pas la mode, croyez-moi, ça m’aide au quotidien pour mes créations ! Chaque béret, chaque capeline, chaque borsalino, chaque melon prend vie sur ces formes. En tant que professeur à la Cambre, j’apprends à mes élèves en Master Accessoires ce processus de création. Travailler la forme, c’est forcément se détacher de l’uniformité des chapeaux fabriqués à la chaîne ! Ensuite, vient le travail du modiste proprement dit, soit j’ai le chapeau en tête et il est prêt en deux jours, soit le processus de création est beaucoup, beaucoup plus long ! Rire. »

 

La révolution Elvis. « A mes débuts, on me demandait souvent un bibi à voilette, un canotier, un béret … Mon audace, mon inventivité, c’est de les avoir dessinés dans des proportions nouvelles, dans des versions pliables pour les mettre dans un sac à main, dans des matières plus modernes … »

 

Sa collection été 2020. « Des pièces intemporelles, que je ne pense pas avoir créées en écho à la crise sanitaire. Ainsi cette grande capeline, que j’ai imaginée multicolore, estivale, joyeuse, pétillante, fantaisiste, …  Une collection baptisée Tutti Frutti, résolument gaie quoiqu’un brin nostalgique des années 50 et 60. Les couleurs sont acidulées, du rose, du jaune, comme des bonbons… Le naturel aussi, qui reste une valeur sûre. Le choix de la paille leur confère une légèreté aérienne, et le tressage offre un subtil jeu d’ombre et de lumière… A la réflexion, cette collection vitaminée, colorée, est peut-être une réponse à l’anxiété générée par cette crise sanitaire … Sans ce confinement, j’aurais sans doute créé une collection moins encline à favoriser l’optimisme ! »

 

Elvis Pompilio s’est-il assagi ? « Non ! J’ai été perçu comme très audacieux, très fantasque. Pourtant, je n’ai pas l’impression de m’être assagi. Dans les années 80, j’étais le seul modiste à faire preuve d’une telle extravagance. J’étais le nouveau, tout simplement. Je ne le suis plus. Peu m’importe, je continue à créer de la même manière, avec la même passion ! » Avec le même talent, aussi.


www.elvispompilio.com
shop@elvispompilio.com


roseline-d-oreye

En accord avec soi(e)-même

Roseline d’Oreye crée des carrés de soie d’une élégance folle où s’exprime son goût des voyages, des récits, des couleurs, de la nature, de la poésie. Rencontre avec une artiste belge qui vous transporte ailleurs.

On a découvert la boutique éphémère de Roseline d’Oreye, par un heureux hasard, en nous perdant dans les rues d’Ixelles. Ses carrés de soie enchantent le regard, c’est peu de le dire. Objets d’art ? Accessoires chic ? Une chose est sûre, nous devons faire plus ample connaissance avec l’artiste. Le lendemain, nous la retrouvons chez Balthasar Brussels, la nouvelle galerie du Grand Sablon qui réunit, sous un même toit, de nombreux créateurs. Roselyne d’Oreye y expose ses carrés de soie et ses « nastrito », de jolis rubans de soie à porter autour du cou, au poignet, à son sac à main, à la manière des Twilly d’Hermès.

D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Roseline a toujours dessiné. Et voyagé. Dans sa valise, elle emporte un kit de peinture portatif et un carnet de voyage, son compagnon de route où elle note ses découvertes, ses impressions, ses émotions. Roselyne y dessine, notamment, des danseuses à Bali. De jolis croquis exotiques qui vont donner vie à un carré de soie qui ouvre le regard. Quand elle ne voyage pas, Roseline lit et se laisse inspirer par des poèmes de l’écrivain austro-hongrois Rainer Maria Rilke, avant de les transposer dans la composition d’un carré de soie. De la poésie à fleur de cou encore, avec la collection les Muses, où la grâce se mêle au mystère. Sa toute nouvelle collection, Bleus Cieux, parle d’un ciel bleu auquel tout un chacun aspire, le bleu du Jardin Majorelle si cher à Yves Saint Laurent, le bleu de la vita e bella, le beau du ciel de Magritte, aussi.

C’est son but, sa bataille. Consacrer sa vie à ses passions. « J’ai été illustratrice et professeur en arts plastiques pendant 10 ans. Mais je n’arrivais pas à m’investir pleinement dans ce qui était vraiment ma passion. Je viens d’une famille noble catholique (les d’Oreye de Lantremange, ndlr) où l’art était considéré comme un divertissement du dimanche. Il n’était pas question de prétendre au statut d’artiste à temps plein. Ni à celui d’entrepreneur au féminin… »

Roseline d’Oreye a pourtant la certitude, en son for intérieur, au-dedans, qu’elle doit s’accrocher à ses rêves, coûte que coûte. C’est une question de survie. Un WoWo Funding (plateforme de crowdfunding pour les femmes), des rencontres bienveillantes et un réseau qui se construit peu à peu, vont alimenter une première collection qui voit le jour en 2019. Roseline prend son envol, exprimant dans ses carrés de soie à la fois son talent d’illustratrice et celui de conteuse d’histoires. Désormais réconciliée avec son héritage, elle inscrit 1249, date à laquelle remontent les premières traces de sa famille paternelle, dans son logo… Pourquoi la soie ? « Parce qu’elle véhicule ma sensibilité, exprime la pérennité, le raffinement, le lien entre l’Orient et l’Occident. Et le carré, car il renvoie à la stabilité… ».

On adore les carrés de soie de Roseline d’Oreye. On les plie en rectangle ou en triangle, on les positionne autour du cou pointe braquée sur la poitrine, ou sur le côté. A la cowboy, c’est plus girly que l’on imagine. Et l’été, le carré devient foulard, noué sous la nuque, pour un look bohème chic. En toute circonstance, on le noue au poignet ou à la anse d’un sac à main. Et vous, comment allez-vous vous approprier son carré de soie ?


Où trouver les carrés de soie de Roseline d’Oreye ?

Boutique Ephémère à Ixelles, Balthasar Brussels au Grand Sablon, Penélope by Armelle à Chaumont-Gistoux, Tumi to me à Waterloo, Belva à Leuven. Et sur son site : www.roselinedoreye.com


be-perfect-magazine

100 % cachemire

La marque belge Simple-Sophie a déjà séduit le tout Knokke, avec une première boutique ouverte en juin dernier. Et pour cause : on y trouve des pulls et accessoires en cachemire de chez Todd et Duncan, les meilleurs artisans fileurs d’Ecosse, qui fournissent également Chanel, Dior, Prada ou encore Hermès …


Julie-taton

Dans le vestiaire de Julie Taton

Julie porte une robe Military Vegetal de chez Imprevu (129,99€), des bracelets « Maillons » de chez Camille Belgian Creation (75€) et un chapeau de chez Elvis Pompilio.

Julie Taton incarne à sa façon ce que notre pays a de meilleur : la joie de vivre, l’humour, la simplicité et la beauté bien entendu. Attention les yeux, notre plus belle Miss Belgique nous ouvre les portes de son vestiaire estival 100% belge.  

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Julie-taton
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Julie-taton

Julie porte une robe Alison de Chez Just Eve (324,99€), un pendentif « scaracoeur » (650€) et des passementeries en soie naturelle (50€) de chez Marie France.

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Julie porte une jupe Vibe (395€), un t-shrit No Thanks (65€), un sac Virtue (145€), des bottines Voutrageous (295€) de chez Essentiel Antwerp. Mobilier : Madison Avenue.

Julie-taton

Julie porte une robe Melina de chez Natan (595€), une bague en or jaune (3500€) et un collier (650€) de chez Marie France.


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Génération Y, Camille Coppens rend le diamant abordable

Dazibao, c’est l’histoire de Camille Coppens qui, lassée de ne pas trouver la bague parfaite, a décidé de la créer. Depuis, elle a lancé un concept innovant : ses clients sont les designers des bijoux de leurs rêves, à un prix accessible. 

Dazibao-camille-coppens
© Eline Lonchay

Des bagues de fiançailles sur mesure et pour tous budgets…

C’est eux les designers et nous les artisans : les gens viennent vers nous avec quelques inspirations et un budget. Nous faisons tout le travail en amont afin d’avoir les meilleures pierres au meilleur rapport qualité/prix. Soit les clients savent exactement le design dont ils ont envie, soit ils n’ont aucune idée (souvent des hommes qui viennent seuls) et ils nous font confiance pour une création ; dans ce cas, je dessine la bague de A à Z. 

Question prix…

On peut créer une bague de fiançailles merveilleuse pour 2.000 euros, puis il y a des budgets entre 5 et 10.000 euros et ensuite les 10.000 et plus. Certaines personnes souhaitent consacrer un budget pour avoir la pierre la plus pure, la meilleure taille, grandeur et poids soit ils préfèrent un budget abordable et bien souvent les réalisations sont dès lors plus jolies et plus originales qu’un gros caillou porté sur 4 griffes. 

Le secret pour rendre les bijoux accessibles…

J’achète directement à la source et j’arrive à vendre à des prix de gros contrairement à d’autres bijouteries. 

Une marque de bijoux en diamants et or sur-mesure, handmade et 100% belge…

Tout est réalisé à Anvers, j’y mets un point d’honneur car j’achète local, je consomme local ! Ce n’est pas du tout dans ma philosophie d’avoir une production en Inde, en Turquie ou en Bulgarie même si les prix sont plus attractifs. 

Mon processus de création est le même que pour un architecte. Je fais le dessin et je suis toute la production. Je me rends à l’atelier pour tout contrôler et faire un check-up des tailles ; mes artisans savent que je suis très pointilleuse.  

Le diamant, la pierre parfaite…

C’est la pierre qui brille le plus et qui est la plus résistante sur l’échelle de Mohs par rapport aux pierres de couleurs. Le diamant est éternel, il ne se casse pas, il traverse les années et ne dévalue pas. Il se transmet de génération en génération, d’ailleurs j’encourage mes clients à utiliser une pierre de famille hautement symbolique.  

Les diamants sont éternels…  

Ils sont plus tendance que jamais ! Il y a eu, ces dernières années, un rajeunissement du diamant notamment grâce à Tiffany & Co qui ont choisi comme égérie le mannequin Kendall Jenner ou encore la chanteuse Rihanna qui a posé pour Chopard. Parmi mes clientes, de nombreuses jeunes femmes s’offrent un bijou qui va traverser les années et qu’elles peuvent porter tous les jours. Elles préfèrent investir dans une pièce qui ne dévalue pas plutôt que d’innombrable bijoux de fantaisie. 


www.dazibao-antwerp.com


bernard-depoorter

Bernard Depoorter, tell me…

La Reine Mathilde, la Princesse Claire, Lara Fabian, Typh Barrow, le couturier belge Bernard Depoorter a déjà habillé de nombreuses personnalités. A présent, il confectionne avec sa fiancée, l’artiste plasticienne  Kaixuan Feng, les masques Depoorter Couture pour Monsieur & Dame réalisés dans un tissu italien de haute qualité en crêpe micro fibre stretch et lance une nouvelle marque de prêt-à-porter : Lunisme. 

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTO COVER : KAIXUAN FENG

Votre source d’inspiration est… Kaixuan, ma fiancée.

Votre force est… le positivisme.

Votre défaut majeur est… l’organisation !

Votre péché mignon est… le chocolat.

Jamais sans mon… Tea vert de Chine. 

Vos définitions de la perfection sont… l’épurement et l’harmonie.

Le bonheur se résume par… l’amour, la passion, la santé.

bernard-depoorter

Be Confined

La vie en confinement, c’est… génial, enfin le Monde se pose et le silence est un délice ! 

Ce qui vous manque le plus sont… les pique-niques à la bougie avec mes amis au Château de La Hulpe ou au Jardin du Luxembourg à Paris.

Vous avez profité du confinement pour faire… une grande introspection intérieure et sur mes projets d’avenir. Beaucoup d’idées pour la nouvelle marque que je crée avec Kaixuan : la Maison Lunisme.

Votre plat le plus réconfortant en cette période de crise est… simplement un artichaut ou un avocat avec une larme d’huile d’olive.

Le livre à lire absolument est… « Cinq méditations sur la beauté », un livre de mon Maître, François Cheng.  Un grand classique !

bernard-depoorter
© Gerard Uferas

BENARD DEPOORTER COUTURE

Du lundi au vendredi de 10h à 18h

Rue du Béguinage, 39 -1300 Wavre
Tel : 010/22 36 21

www.bernarddepoorter.com


Shades of Blue Jean

Nouvelle saison, nouvelles envies !

Shades of Blue Jean, la tendance phare de ce printemps 2020.

jacob-cohen

1. Jacob Cohen


essentiel-antwerp

2. Essentiel Antwerp


Jupe fourreau en jean bleu pâle à imprimé graffiti 165€
www.essentiel-antwerp.com

 

IMAGIN

3. I.Ma.GI.N.


Ring Ba Enamel Blue 49€
www.imaginjewels.com

 

Marie-Laurence-Stevigny

4. MLS Marie Laurence Stevigny


Zip Denim & Natural Leather 219€
www.marielaurencestevigny.com

 

JAGGS

5. Jagg’s


Noeud papillon 39€
www.jaggs.be

 

 

baobab

6. Baobab Collection


Beach Club Pampelonne; dès 79€
www.baobabcollection.com

 

 

Havanaias

7. Havanaias


Origine Flatform Loafer 40€
www.havaianas-store.com

 

bash

8. Ba&Sh


Chemise danee 150€
www.ba-sh.com

 

 

bash

9. Ba&Sh


Jean Bolton 170€
www.ba-sh.com

bash

10. Ba&Sh


Jupe bowie 150€
www.ba-sh.com

Jack-Jones

14. Jack & Jones


Denim short 39,99€
www.jackjones.com

 

Jack-Jones

13. Jack & Jones


Glenn original JOS 788 50SPS 79,99€ + Coupe slim veste en jean
www.jackjones.com

 

briston

12. Briston


Clubmaster Classic à partir de 270€
www.briston-watches.com

 

bash

11. Ba&Sh


Sandales carmine 240€
www.ba-sh.com

 

Longines

15. Longines


Conquest V.H.P. – 41 mm 880€, 43 mm 910€
www.longines.com

 

liu-jo

16. Liu Jo


Combi-short en denim Tie-Dye 229€
www.liujo.com

 

 

liu-jo

17. Liu Jo


Lunettes 125€
www.liujo.com

 

Sandro

18. Sandro


Yza bag 275€ + Denim hat 65€
www.sandro-paris.com

fabienne-kriwin

19. Fabienne Kriwin


Boucles d’oreilles Pénélope 425€
www.fabiennekriwin.com

 

Ole-Lynggaard-Copenhagen

20. Ole Lynggaard Copenhagen


Life bracelet in 18K white gold 225€
www.olelynggaard.com

 

Loïs

21. Loïs


Shirt New Sol Ring Denim 89,95€
www.loisjeanstore.com

 

Maje

22. Maje


Blouson en jean avec strass 275€
www.maje.com

Maje

23. Maje


Jean à poches 175 €
www.maje.com

 

Maje

24. Maje


Jean taille haute et jambe large 175€
www.maje.com

Maje

25. Maje


Blouson sans manche en jean 250€
www.maje.com

 

Filles-a-Papa

26. Filles à papa


HAVANA Flower patches denim shirt 490€ + MARTINIQUE Flower patches denim short 360€
www.shop.fillesapapa.com

Filles-a-Papa

27. Filles à papa


JOSH TIE&DYE denim cowboy boots 480€
www.shop.fillesapapa.com

Filles-a-Papa

28. Filles à papa


DENVER TYE&DYE denim over-the-knee cowboy boots 640€
www.shop.fillesapapa.com

 


Des parfums aux effluves printaniers

Une sélection Be Perfect pour célébrer la fête des Mères et la fête des Pères. Plus que jamais, on célèbre celles et ceux qui nous sont essentiels !

1. Morreale


 « Héritage » célèbre l’anniversaire de la Maison Morreale reconnue pour ses parfums les plus chers au monde et bien plus encore !
– For her, De Donate  : notes d’ananas, de vanille bourbon, de citron, de bois de rose, de  jasmin.100ml ; 105€.
– For him, Morreale by Morreale : notes cuivrées de musc blanc, de jasmin, de vétiver, de bergamote.100ml ; 105€ 

 

2. Dolce & Gabbana


– For her : The Only One, mandarine italienne, pomme verte, essence de neroli et de noix de coco, fleur d’oranger, vanille noire, bois de cèdre et de cashmeran, jasmin sensuel. 50ml : 109 €
– For him : The One For Men, néroli doré facetté de notes de cuir noir profond. 50ml : 89 €

 

3. Elie Saab


Le Parfum Essentiel, la signature de fleur d’oranger et de patchouli réinventée pour revenir à l’essentiel, avec un chypré floral blanc resplendissant. 50ml : 93 €

 

4. Issey Miyake


IGO, 1 fragrance iconique, 2 bouteilles pour se parfumer à tout moment !
– For her : (60ml + 20ml) : 113€
– For him : 100ml (80ml + 20ml) : 95€

 

5. Zadig & Voltaire


This Is Love.
– For her : un floral gourmand,  gingembre, notes de violette et de vanille, santal chaud. 50ml : 82€
– For him : zeste de bergamote, fleur d’oranger, nuage de bois de santal. 50ml : 65€

 

 

6. Serge Lutens


Collection Noire : les 20 ans de la Maison célébrés en 3 fragrances décorées de zellige rappelant le Maroc si cher à son créateur : Ambre Sultan, Fleurs d’Oranger et La Fille de Berlin. 50ml : 120€

 

 

7. Jean Paul Gaultier


 Le Mâle – Aviator. Une fraicheur mentholée, une virilité boisée, un peu de Violette Absolu en piment. Edition limitée.125ml : 104€

 

8. Coach


« Dreams », une fragrance boisée s’ouvrant sur des notes d’orange amère et de poire juteuse, un cœur de gardénia et de fleur de cactus, la sensualité du Joshua tree et la touche musquée d’ambroxan. 60ml : 70€

 

 

9. Lanvin


 Modern Princess Blooming, un parfum floral fruité musqué, infusé d’un enthousiasme communicatif. 60 ml : 62€

 

10. Emporio Armani


You Freeze, nouveau duo de fragrances rendant hommage à la force du couple.
– For her : un fruité et floriental. 50 ml : 79€
– For him : un fougère hespéridé et boisé. 50ml : 68€

 

11. Miss Dior Rose N’ Roses


Une vague de pétales odorants amplifiée par des notes fruitées et juteuses de bergamote et de mandarine soutenue par la note citronnée, mentholée d’une essence de geranium. 50ml : 86,79€

 


isabelle-lenfant

IL, des bijoux émouvants

La Bruxelloise, Isabelle Lenfant, crée des bijoux « talisman » qui soignent ou protègent. Une fabrication artisanale 100% belge, des jewelstories aux symboles positifs, rassurants dont on raffole à l’image de sa bague « Sparadrap » et de son bracelet « L’Ecchymose ». Rencontre avec une femme qui adore jouer avec les maux/mots.

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : ERIK ANHIERENS

Des jewelsstories… Un bijou pour se soigner : « Panse / Pense avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Il-s racontent une histoire et s’offrent de génération en génération. J’ai créé les bijoux « pansements » dans l’idée que, quoi qu’il se passe, on doit réfléchir même si parfois ça fait mal, mais penser permettra d’avancer dans la vie. 

J’ai créé le « Scotch » réalisant que parfois il est trop tôt pour voir la réalité, alors on recolle et après, ça va aller…Le « lâcher-prise » a été imaginé à un moment où j’en avais besoin. Je raconte mon histoire afin que les gens soient libres de raconter la leur en portant mes bijoux. [NDLR. Je confirme ! Après notre entretien, je me suis offert la bague « Sparadrap ».] 

L’évènement qui va sceller son destin… J’ai fait mes études à La Cambre en stylisme ; ensuite j’ai travaillé dans la mode. J’avais dessiné ma bague « Sparadrap » mais elle était irréalisable sans technique. Un jour, tous les bijoux de ma maman ont été volés et je me suis rendue avec elle chez un bijoutier qui pouvait lui reproduire la bague d’un artiste que mon père lui avait offert. En discutant avec ce dernier, il m’a proposé d’apprendre à réaliser mes bijoux chez son fabricant qui avait son atelier chez les moines à Maredsous. Ce fut très drôle !

La bague « Sparadrap », sa story… Enfant, je me coupais tout le temps et j’avais toujours des sparadraps aux doigts. J’adorais, trouvant cela super beau ! Mon rêve ? Un sparadrap en or ou en argent !

Une fabrication artisanale 100% belge… Je dessine mes modèles qui, après sont conçus dans des moules à Anvers et ensuite je les retravaille. 

Ses matériaux de prédilection… L’argent et l’or.

Ses créations en diamant… Comme disait Oscar Wilde « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », je trouve fantastique que le diamant et le charbon aient la même conception. J’aime les différentes facettes du diamant, faites d’ombres et de lumière, comme chez l’être humain. Dans mon solitaire « L’éclat », j’ai fait une brèche pour briser la solitude. Et comme disait Michel Audiard : « Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière ».

Ses bijoux en adjectif… Évolutif ! J’aime les êtres qui bougent, pensent, veulent avancer dans la vie ; pas la stagnation ! « Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître » disait Marguerite Yourcenar.

Sa symbolique… Les médicaments ! J’adore l’univers médical depuis que je suis petite même si j’ai horreur du sang. (Rire). Une de mes deux sœurs est chirurgien et mon père est gynécologue. Il porte le meilleur nom du monde : Lenfant ! 

Sa devise… Le changement ! Si on veut tout contrôler, on va se tromper et se rendre compte qu’on n’y arrivera pas, en prime de belles baffes ! 

Un message positif… Il ne faut pas s’apitoyer sur son sort mais vivre dans un monde « think positif » est dévastateur car irréel ! Les blessures ne sont pas « dark », elles nous enrichissent !

Perfect ou imperfect… Nous sommes tous imparfaits ! Être parfait n’est pas beau. 

Nos modèles préférés… Le bracelet « L’Ecchymose » (H+F) qui symboliquement guérit les fissures de la vie, le pendant « Lâcher-prise » ou un premier contact, la bague en forme de sparadrap « Le Lendemain » (H+F), pour nous rappeler que quoiqu’il se passe, tout ira bien !

isabelle-lenfant

ISABELLE LENFANT

Sur RDV
isabellelenfant@gmail.com
www.i-l.be


benard-depoorter

Dans l’atelier de Bernard Depoorter, artisan-couturier wavrien

Très attaché à l’élégance à la française, Bernard Depoorter semble imperméable aux tendances. Il nous reçoit dans son atelier à Wavre, au milieu des patrons, ciseaux et bobines de fil, pour parler des sources d’inspirations – l’art, le quotidien et les nouvelles technologies – qui influencent ses créations …

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : GERARD UFERAS

Il est tombé dedans tout petit…  pas dans le chaudron magique du druide, mais dans une malle, entreposée dans le grenier de la maison familiale. « Elle contenait de véritables trésors : un costume militaire de mon grand-père avec galonnage et passementerie, des robes haute couture de mon arrière-grand-mère qui s’habillait chez Paul Poiret et les tenues de rêve de ma grand-mère signées Cardin et Balenciaga. » 

Le brodé, le drapé, le soyeux, l’élégance à la parisienne, façonnent l’univers d’un Bernard Depoorter alors gamin… « J’avais 8 ans, et j’étais fasciné par le travail des tailleuses de ma grand-mère, j’observais chacun de leurs gestes. Je leur dois, sans nul doute, mon sens aigu de l’observation. »

De fil en aiguille. Sur les bancs de l’école, le môme rêve de dessins, absolument pas d’algèbre ni d’équations savantes ! « Mon grand-père maternel m’emmenait faire le tour des musées ; c’est lui qui a éveillé mon intérêt pour les arts décoratifs et pour le monde qui nous entoure, pas l’école ! » 

Autodidacte, Bernard Depoorter ne poussera jamais les portes de l’Académie de la Mode à Anvers ni celles de la Cambre, deux écoles trop avant-gardistes pour un créateur d’emblée fasciné par le chic parisien. « Mon ascension, je l’ai faite à l’ancienne : je suis monté à Paris, mon book à la main, et j’ai sonné aux portes des grandes maisons de couture. » S’ensuivent des stages chez Dior, chez Jean-Louis Scherrer, dans des ateliers de broderie, de chapellerie…  A 25 ans, Bernard Depoorter quitte Paris et revient sur ses terres, à Wavre, dans la maison de famille du 18e qu’il restaure peu à peu. C’est là qu’il ouvre son atelier et lance, en 2003, une première collection… « J’étais quand même fort ambitieux ! » (Il rit)

« J’ai principalement une clientèle parisienne, établie notamment à Uccle. Je n’ai peut-être pas un style très belge ! »

benard-depoorter

Femmes modernes, je vous aime. Perméable à la vie, à l’art, plus mature aujourd’hui qu’hier, Bernard Depoorter ne se défile pas quand il analyse l’évolution de son style. « De 2004 à 2016, mes collections étaient très empreintes de nostalgie, de baroque, de gothique aussi; aujourd’hui, je me sens bien dans mon époque et c’est l’art contemporain qui me nourrit. Ma fiancée, l’artiste Kaixuan Feng, n’étant certainement pas étrangère à cette évolution ! Elle fait partie de ces femmes pour lesquelles j’ai envie de créer : des femmes libres, modernes, indépendantes. » Pour preuve : la collection prêt-à-porter du couturier wavrien invite à découvrir des vêtements élégants et intemporels, mais également pratiques et confortables, comprenez : des vêtements qui offrent une réelle liberté de mouvement ! Smoking pantalon, pantalon cigarette ou droit à pinces, blazer bleu marine et jupe crayon composent le dressing-room de la femme sublimée par Bernard Depoorter. « J’ai une clientèle très parisienne, établie notamment à Uccle. Je n’ai peut-être pas un style très belge. » (Il rit). 

Dans l’atelier de Bernard Depoorter

Des murs intérieurs de brique, une impressionnante charpente en bois, des bobines de fil, des mannequins tailleurs, des croquis et pas mal de toiles à patron choisies en fonction du rendu recherché. Un chat aussi. Et quelques machines à coudre – peu, en fait ! Bernard questionne mon regard : « Il y a peu de machines à coudre, n’est-ce pas ? C’est parce que je fais tout, tout seul : croquis, patrons, toiles, tout le processus de création de A à Z, de manière artisanale. Pendant 16 ans, je ne suis pas parti en vacances. J’accepte tous les sacrifices au nom de ma passion ! »

Ce que vous ne savez (peut-être pas) sur Bernard Depoorter …

Sa définition de la mode ? « Un éternel recommencement. Tous les grands couturiers réinterprètent le passé et métissent des courants existants. Aujourd’hui, je ne connais que deux seuls créateurs qui innovent encore : la créatrice néerlandaise Iris Van Herpen dont le travail sculptural s’inspire du numérique, notamment de l’impression 3D, et le Français Stéphane Rolland qui innove vraiment dans le mouvement. J’aimerais, dans un avenir proche, intégrer plus de technologie dans mon travail… »

Sa couleur fétiche ? « Le noir. »

Une association parfaite de matières ? « Velours de soie et cuir. »

L’invention vegan qu’il soutient ? « Le cuir d’ananas ! Je suis très sensible à la cause animale. Le cuir d’ananas, c’est la solution pour sauver la peau des animaux. »

L’accessoire féminin indispensable pour prendre un homme dans ses filets ? « Les talons aiguilles – super érotiques -, les gants et la voilette ! » 

Quelle femme rêve-t-il d’habiller ? « Toutes ! »

Son mentor ? « Pierre Cardin. Et Karl Lagerfeld pour sa rigueur, sa culture et… la taille de sa bibliothèque ! » (Il rit)

Quand Bernard Depoorter ne dessine pas un patron, que fait-il ? « Je bouquine tout le temps et partout. Parfois six livres à la fois ! Je dévore la presse également, pour capter l’air du temps… Une journée normale dans la vie de Bernard Depoorter, c’est 20 heures ! »

La pire faute de goût ? « Les tatouages corporels – c’est une agression ! Je pourrais imaginer tatouer du cuir. Mais le corps ! »

La tendance qu’il ne suivra jamais ? « Le string qui dépasse du jeans et la mode des jeans troués – je ne comprends pas cette tendance ! » 

Les personnalités qu’il a habillées ? « La reine Mathilde, la princesse Claire, Lara Fabian et… Typh Barrow (article et shooting en p X)

Quel est l’endroit en Belgique où l’on a la chance de pouvoir le rencontrer ? « Je sors peu ! Le bois de Lauzelle (entre Louvain-la-Neuve et Wavre), Le Perroquet au Sablon et, à Paris, le Palais-Royal. »

BENARD DEPOORTER COUTURE

Du lundi au vendredi de 10h à 18h

Rue du Béguinage, 39 -1300 Wavre
Tel : 010/22 36 21

www.bernarddepoorter.com