La consécration de Loena Hendrickx


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Clément Geens - Passion padel


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Thomas Genon - Star du slopestyle made in USA


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Grégoire Munster aux portes du WRC


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Denis Van Weynbergh - A la conquête de l’Everest des mers


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Joost Vandendries Le skieur éternel

Il y a entre 600 et 800 000 skieurs en Belgique. Le plus rapide d’entre eux a été flashé à 218,865 km/h sur ses skis, à Vars. Rencontre avec un accroc de la vitesse, forcément.


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Mister Big Air

A 30 ans, notre compatriote Seppe Smits reste l’un des meilleurs snowboarders au monde. On a voulu voir ce que le Campinois avait dans le viseur : les Jeux olympiques d’hiver de Pékin, évidemment. Un monde meilleur aussi, pourvu que le réveil écologique ne soit pas trop tardif …

A l’heure où on boucle ces lignes, Seppe Smits, le roi belge du snowboard, est candidat à la sélection olympique des JO d’hiver 2022, célébrés à Pékin du 4 au 20 février prochains. Eh oui, les Jeux olympiques d’hiver ont évolué depuis leur création, de nouvelles disciplines ont été ajoutées, dont le snowboard justement qui a placé le natif de Westmalle sur les plus hautes places des podiums… On pense notamment aux Championnats du monde de snowboard en 2011 et 2017 où Seppe Smits a décroché l’or en Slopestyle (la descente acrobatique) et l’argent en Big Air (où l’on utilise un tremplin pour réaliser des figures dans les airs), deux disciplines freestyle qui font partie du programme olympique…

Aux JO 2018 en Corée du Sud, vous avez terminé 10e du slopestyle ; comment abordez-vous les JO de Pékin 2022 à quelques mois du coup d’envoi ? « Le plus important, c’est le moral, le physique et l’entourage. Le moral est au top ! Encore me faut-il retrouver toutes mes sensations après ma dernière blessure (Seppe Smits a été victime d’une fracture du tibia lors d’un entrainement en Autriche, en novembre 2020 – nda). L’entourage, il est amical, puisque je travaille avec le même coach, le Français Jean-Valère Demard, depuis 15 ans – un fait assez rare dans un sport professionnel. Mes seules réticences : la qualité de la neige, forcément artificielle. Mais je vais tout faire pour réaliser un bon résultat.

Comment devient-on le roi du snowboard quand on habite un plat pays ? Rire. « Comme beaucoup d’enfants, j’accompagnais mes parents qui prenaient leurs vacances d’hiver en Autriche ou en France. J’avais trois ans, mon frère quatre, on aimait bien la glisse, d’autant que de plus en plus de snowboarders attaquaient les pistes… A 9 ans, j’ai troqué les skis pour une planche. Contrairement au ski, où seule la vitesse me galvanisait, le snowboard m’a donné envie de me dépasser, d’exécuter parfaitement de nouvelles figures et des sauts, et d’imposer peu à peu mon style… J’ai définitivement rangé mes skis au grenier ! »

Y’avait-il déjà, à vos débuts, une fédération professionnelle de snowboard en Belgique ? « Non. J’ai d’abord progressé avec des moniteurs de ski qui avaient signalé à nos parents que mon frère et moi avions du potentiel. J’ai également passé de nombreuses journées au Snow Valley à Peer (l’un des plus grands centres de ski couverts en Europe – nda) où il y avait une piste de freestyle. Je la kiffais plus que l’entraînement slalom ! J’ai peu à peu atteint un bon niveau, sans pour autant avoir l’ambition de devenir professionnel. Pro, je le suis devenu à 19 ans, et à 21 ans, je décrochais mon premier titre mondial. Mais j’ai toujours un peu de mal à parler du snowboard comme d’un boulot, car c’est avant tout une passion !  Et un « good job » de surcroit, où tout le monde s’entraide et où chaque rider profite des conseils des autres. Cette franche solidarité fait chaud au cœur dans un sport extrême… »

C’est aussi un sport qui a considérablement évolué… « Oui ! Quand j’ai démarré le snowboard, je pouvais espérer me qualifier pour les finales avec une rotation de 720 degrés, aujourd’hui il faut proposer au moins une rotation de 1440 voire 1620 degrés. En 15 ans de compétition, le niveau de technicité du snowboard a littéralement explosé !

A 30 ans, vous êtes déjà un ancien ? « Ah oui ! C’est un sport éprouvant, et je suis en effet parmi les plus anciens ! Mais j’ai toujours de bonnes vibes, j’apprends toujours et je reste motivé à 100%.  Et si un jour je quitte le sport de compétition, je n’abandonnerai jamais ma planche ! »

En quelques mots, que vous apporte le snowboard ? « Il m’a aidé à découvrir ce que je voulais faire de ma vie, à repousser mes limites, et m’a conscientisé à l’importance d’avoir un rapport nouveau avec la nature. Je voyage à travers le monde à la recherche de la meilleure neige, mais voir les glaciers fondre, c’est un constat terrible ! »

Mais comment limiter notre impact environnemental ? « Depuis 2019, j’ai établi un partenariat avec Greentripper, une entreprise belge qui calcule les émissions de CO2 de votre voyage et vous aide à les compenser. Soyons honnêtes, si pour le travail, je dois prendre un avion, je vais le prendre, mais je cherche alors à compenser ce choix. C’est mieux que rien ! Ainsi, mes vacances d’été, je les passe depuis plusieurs années en Europe. J’ai sillonné les quatre coins du globe, et mon voyage préféré reste la Norvège à vélo ! Pas besoin d’aller très loin pour trouver l’aventure. Professionnellement, j’ai fait le choix d’une planche conçue par Pierre Gerondal, un artisan belge basé à Malmedy qui fabrique des skis et des planches sur mesure avec du bois d’arbres plantés en Belgique… De petits gestes écologiques posés ça et là qui, je l’espère, feront la différence pour la planète. »


www.facebook.com/seppesmits


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Michèle George, 6 médailles paralympiques, qui dit mieux !

La vie de Michèle George est presque toute entière dévolue à l’équitation. Cette super championne est celle qui a rapporté le plus de médailles olympiques à la Belgique : 5 en or et une en argent ! Rien que ça.

Et en plus, elle représente le parfait mix à la belge, née à Ostende, elle a longtemps élevé ses chevaux à Amougies, avant de s’installer à Waregem pour se concentrer sur le dressage qu’elle adore tant.

Vous êtes maintenant entièrement dédiée à votre sport ? 

« J’avais une écurie mais je devais m’occuper de tout, toute seule. Je l’ai vendue pour me concentrer sur mon cheval. Je suis dans le milieu équestre depuis l’âge de 12 ans, j’ai eu mon premier cheval à 18 ans et j’ai tout de suite voulu faire des concours. J’ai eu la chance d’avoir les meilleurs entraîneurs possibles. »

Et c’est malheureusement le sport équestre qui vous a blessée… 

« Oui, j’ai eu mon accident en 2008. Mais, je suis positive. Je pense qu’il ne faut jamais baisser les bras. Il faut y croire, il faut oser rêver et, secundo, il faut réaliser ses rêves. Si on veut, on peut ! S’il n’y a pas de soleil, il y a toujours une étoile qui brille. »

Une étoile qui brille 

Vous voilà avec beaucoup de médailles paralympiques, deux à Londres en 2012, deux à Rio en 2016, deux à Tokyo, on imagine votre joie après les derniers JO. Quel est votre programme maintenant ?

« Je veux que ma jument, Best of 8, se repose. Elle a beaucoup donné. Je la monte depuis relativement peu de temps, nous n’avons fait que 7 concours ensemble avant les JO. Alors que Rainman, ma précédente monture, a couru pendant 16 ans. Ensuite, je vais préparer les Championnats du monde en août prochain. »

Mais vous montez tous les jours. 

« Naturellement. Je viens de partir presque deux jours dans le sud de la France, mais il fallait que je revienne très vite voir ma jument. En fait, quand je pars, c’est avec elle. Sinon, je dois revenir. »

Quelle belle fierté pour la Belgique… 

« J’étais porte-drapeau de la délégation belge à Tokyo. J’étais très fière pour tous ces sportifs qui ont travaillé dur pour y être. Je défends la Belgique. A Tokyo, j’ai vraiment senti la grande foule pour le concours. Mais une fois dans ma bulle avec ma jument, sur le terrain, tout a été comme sur des roulettes. »

Et vous avez même eu une belle surprise. 

« En effet, après le concours, on passe le contrôle antidopage, puis les interviews avec les journalistes. Puis on me tend un téléphone… C’était le Roi qui voulait me féliciter! J’étais très impressionnée. D’ailleurs, il y a une photo de ce moment sur mon profil Facebook. On y voit bien ma surprise. »

 


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SUP & SEE en Belgique

Cette discipline fait fureur ! Le stand up paddle, aussi nommé SUP, se manie avec une pagaie. Jadis pratiqué par les rois polynésiens sur d’immenses planches taillées dans des troncs d’arbre, ce sport tend à se répandre en Belgique. Véronique Musumeci qu’on retrouve derrière le compte « supandsee », nous prouve dans son livre « 26 spots coups de cœur et conseils pratiques » qu’il est inutile de partir dans des contrées lointaines pour le pratiquer, s’évader et profiter de paysages magnifiques.

Comment vous est venue cette passion pour le stand up paddle ?

Je l’ai découvert il y a quatre ans lors d’un road trip qui passait par La Macédoine dans le Canyon de Matka. Six mois après Aux Philippines, ce fut le déclic au coucher de soleil. En rentrant, j’ai acheté ma planche gonflable afin de découvrir la Belgique en SUP.

Quels sont ses 8 bienfaits sur la santé ?

C’est un entraînement complet pour tout le corps car il sollicite beaucoup de muscles (bras, dos, épaules, abdominaux, cuisses, genoux, chevilles, hanches, fessiers) et le système cardiovasculaire. Pratiqué à l’extérieur, il booste la vitamine D. Il brûle aussi des calories et permet de perdre du poids. C’est une activité douce non traumatisante qui améliore l’équilibre et la condition physique (souffle et endurance) et a des bienfaits sur le mental en diminuant le stress. C’est idéal pour le yoga et la méditation. 

LE SUP pour les nuls. Est-ce que tout le monde peut le pratiquer ?

C’est comme le vélo, tout le monde peut en faire dès qu’on trouve son point d’équilibre. L’idéal est d’essayer sur un plan d’eau calme comme un lac, un canal sans courant plutôt qu’en mer au milieu des vagues. Et avoir le matériel adapté !

Quel matériel conseillez-vous ?

Pour débuter, une planche gonflable est parfaite : elle ne prend que peu de place, s’emmène partout et son prix est abordable. Elle existe en version pro, intermédiaire et beginner qui donne plus de stabilité par son format plus long et large. Il faut la choisir en fonction de notre poids et de notre taille.

Et sinon, peut-on louer le matériel en Belgique ?

On peut en louer sur quasi tous les lacs comme celui  de Genval, de Nisramont, de Robertville, de l’Eau d’Heure, sur l’étang De Nekker, sur la Durme.

En quoi consiste votre plateforme « supandsee » ?

C’est une plateforme collaborative où chacun peut faire découvrir aux autres son endroit préféré en mettant des informations précises pour y accéder (coordonnées GPS, informations sur le parking). C’est une communauté où on peut aussi laisser des commentaires et poser des questions.

Quels sont vos spots préférés en Belgique ?

J’adore le Waasland, en Flandre, qui a plusieurs cours d’eau dont la Durme, une rivière qui se transforme en canal de Moer. On peut faire un cercle en rejoignant la rivière Zuidlede puis le canal de Stekene. C’est une zone bucolique dont les rives sont bordées de roseaux d’arbres et d’oiseaux. On y découvre aussi cinq ponts classés au patrimoine, dont l’étonnant Vapeurbrug. Et j’aime aussi La Dendre qui est derrière chez moi, mon spot pour mes afterworks.

Quels sont les plus beaux endroits à découvrir en SUP à l’étranger ?           

Les Philippines sont magnifiques, l’Istrie en Croatie où on explore des grottes, les lacs en Autriche où l’eau est turquoise, le lac Bodensee où le musée des palafittes dévoile des habitations sur pilotis évoquant celles de Polynésie pour un dépaysement total en Allemagne.

Peut-on pratiquer le SUP toute l’année en Belgique ?

Oui avec un équipement adapté, soit une combinaison néoprène ou idéalement une combinaison étanche qu’on enfile au-dessus ses vêtements.

 Est-ce dangereux de partir seul à l’aventure ? 

Il vaut mieux avertir quelqu’un, savoir nager et rester prudent en respectant les règles de sécurité du code maritime que j’explique dans mon livre « 26 spots coups de cœur et conseils pratiques ». Le gilet de sauvetage est parfois obligatoire mais est vivement conseillé.

Un petit conseil pour ceux qui n’ont jamais pratiqué le stand up paddle ?

Ne tardez pas à commencer car on tombe immédiatement amoureux de ce sport !


www.supandsee.sharetribe.com

 


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Tom Boon « Le titre de Champion de Belgique ? Je n’imagine pas terminer ma carrière sans le décrocher un jour… »

Enfant, Tom Boon rêvait de devenir ce qu’il est devenu : l’attaquant vedette du hockey belge. Redoutable buteur des Red Lions, du Racing et, depuis 2019, du Léopold, le trentenaire a trouvé sa place au sommet mondial à force de choix judicieux et de sacrifices consentis. En attendant de lier un jour son destin au Championnat de Belgique, il nous parle de ses médailles, de ses projets, des Tom Boon Hockey Camps, de ses échecs, de ses regrets aussi.

Vous êtes aujourd’hui trentenaire et vous faites rêver tous les jeunes hockeyeurs du pays. Enfant justement, à quoi rêvait Tom Boon ? « A devenir ce que je suis devenu. Je ne vais pas vous mentir : je préférais le hockey à l’école, et très vite j’ai rêvé de décrocher des titres, d’aller aux JO, de remporter une Coupe du monde. Sur un terrain de hockey avec mon stick, je me suis senti à ma place dès mon plus jeune âge … »

Votre mère Karin Coudron et deux de vos oncles ont été des stars du hockey, quant à votre père, il était footballeur. Chez les Boon, on parlait compétition à chaque repas ? « On parlait souvent hockey évidemment, mais pas forcément compétition, mes parents nous ont toujours octroyé beaucoup de liberté. Ni ma sœur (Jill Boon, l’aînée, joue chez les Red Panthers, nda) ni moi, n’avons été poussé à faire du hockey ni à devenir les meilleurs, mais nous avons été soutenus par la famille. A 12 ans, j’ai demandé à changer de club pour évoluer ailleurs, et je me souviens que ma mère m’a dit, ok mais débrouille-toi pour y aller en bus car c’est trop loin de la maison. On a donc été encouragés à faire du sport, jamais contraints … »

En 2019, après 10 années passées au Royal Racing Club, vous rejoignez le Royal Léopold Club, une carrière step by step ? « Oui, je pense avoir souvent fait les bons choix. Je suis arrivé au Racing dans une équipe jeune avec de nombreux joueurs ambitieux, j’ai ensuite signé à Bloemendaal aux Pays-Bas parce que j’avais besoin de nouveaux défis. C’est ce même goût du challenge à relever qui m’a conduit au Léo.  Si je regarde derrière moi, oui, je suis plutôt content de mes choix de carrière … »

Le meilleur moment de cette riche carrière ? « Davantage que la 2e place aux JO de Rio qui restent une compétition multisports, c’est la victoire des Red Lions au Championnat du monde que je citerais, car c’était la toute première fois de l’histoire du hockey belge que la Belgique remportait pareil titre. S’en est suivie une véritable reconnaissance du hockey. Et la Grand-Place de Bruxelles bondée de monde pour saluer notre victoire reste un moment tout bonnement inoubliable ! »

Le regret le plus cuisant ? « Des finales perdues à répétition qui m’ont empêché de remporter le titre de Champion de Belgique. J’en garde un goût amer, mais je n’ai pas dit mon dernier mot ! »

Comment gérez-vous votre célébrité et les responsabilités qui vont avec ? « Porter le maillot national revêt évidemment une force symbolique. Mettre en avant les belles valeurs que notre sport véhicule reste une priorité … »

Le hockey est un sport d’équipe, vous avez l’étoffe d’un fédérateur ? « Sur le terrain oui, car sans l’équipe, un joueur de hockey n’est rien. Mais dans les vestiaires ou dans les meetings, je suis moins fédérateur. Je prends davantage la parole aujourd’hui qu’hier, mais je reste quelqu’un de plutôt réservé. D’autres sont meilleurs communicants que moi. A chacun sa place … »

Vos Tom Boon Hockey Camps ont le vent en poupe ! « Oui, j’ai créé des programmes d’entrainement pour des stages (avec initiation dès 4 ans – nda) en me posant une question toute simple : jeune, à quelle sorte de stages aurais-je aimé participer ? A des stages fun. J’ai donc imaginé des stages d’apprentissage ludiques, car je crois qu’apprendre en s’amusant c’est la bonne recette. Il ne faut pas que les stages s’apparentent à une obligation ou un devoir ; au contraire, il faut proposer aux plus jeunes un concept qui marie apprentissage et plaisir ! »

Avec la possibilité d’une formule internat … « Pour les jeunes de 10 à 15 ans en effet, l’internat permet de rester ensemble 7 jours sur 7,  de quoi construire un véritable esprit d’équipe ! La formule Expérience inclut même des stages en Espagne, qui favorisent les rencontres entre équipiers. L’idéal pour se faire de nouveaux copains ! »

La réputation de vos stages a dépassé nos frontières… « Nous avons en effet exporté notre savoir-faire en Allemagne et en France. »

Quel est aujourd’hui le principal objectif de Tom Boon ? « Réussir le grand chelem, Coupe du Monde, Coupe d’Europe, JO. Sans taire que je me vois mal terminer ma carrière de hockeyeur professionnel sans avoir remporté le titre de Champion de Belgique. En tête également de mes objectifs : continuer à prendre du plaisir sur le terrain, tout simplement. »

A 31 ans, l’après-carrière, on y pense parfois ? « Oui oui j’y pense. Les stages pour enfants vont notamment me permettre de continuer à rester dans le hockey et sur le terrain. L’idée de partager mon vécu et mon expérience avec les plus jeunes me tient particulièrement à coeur. J’ai investi également dans l’immobilier, une poire pour la soif. Je joue au golf aussi, mais pour le plaisir… »

Comment est votre motivation en cette période de Covid ? « Bizarrement, je n’ai pas à me plaindre car j’ai enfin eu du temps pour moi ! Depuis que j’ai 18 ans, toute ma vie tourne autour du hockey. En 2008, je suis rentrée en équipe nationale, depuis ce jour, mon quotidien et les dates de mes vacances par exemple, sont dictés par les entraînements, les voyages, les tournois. Avec le confinement et les JO postposés en 2021, je me suis retrouvé dans l’obligation de déconnecter – enfin ! Ces mois sans aucune pression sportive, ça m’a fait du bien. Et aujourd’hui, j’ai à nouveau faim d’exploits … »

Où aura-t-on la chance de croiser Tom Boon cet été en Belgique ? « Nulle part, je le crains, j’espère être à Tokyo jusqu’à la mi-août. Je passerai cependant dire bonjour aux petits de mes stages au retour des JO … »


www.tomboonhockey.be