ELOUNDA-MARE-HOTEL-&-RESORTS

Face à la mer Egée BUNGALOWS VIP

Sur l’île natale de Zeus, à Elounda, petite ville côtière du nord de la Crète, se laisser vivre au rythme de l’ouzo, du raki, de la sieste et du plongeon en mer turquoise est un commandement divin que peu de gens transgressent ! Si le seul vrai luxe, c’est le temps, alors l’Elounda Mare, chapelet de bungalows cinq étoiles, en est le temple.

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : ELOUNDA PENINSULA

La vieille dame tout de noir vêtue, assise devant sa façade blanche fleurie, qui arbore un large sourire édenté, espérant vendre un tissus rouge vermillon brodé à la main que, intraitable, nous rechignerons à acheter au plein prix; les chèvres de Mr Zorba, ô combien têtues, qui squattent l’unique route de montagne alors que la bête qui est herbivore, pardon arborivore (il paraît que la chèvre rend l’olivier stérile par sa seule salive !), préfère en toute logique grimper aux arbres ; l’apéro de midi au raki (un signe d’amitié) qui fait (presque) le pont avec le Metaxa en long drink de 18h (il ouvre l’appétit); les mini siestes au quotidien qui confirment que le bonheur, oui, il est à l’ombre des oliviers … Aucun doute nous sommes en Crète ! Et nous ne sommes pas les seuls !

Eh oui, la Crète s’affiche comme l’une des destinations les plus touristiques de Grèce. C’est dire tout le mérite de l’Elounda Mare, ce cinq étoiles star de l’hôtellerie de luxe et premier Relais & Châteaux de Grèce (respect !) où, même en pleine saison, le personnel d’une admirable diligence prend la peine de s’occuper de nous. Les propriétaires, la famille Kokotos, ont dessiné Elounda Mare en 1982 en souhaitant privilégier l’intimité à la grandeur standardisée, rationalisée. Et ils ont réussi leur pari en mariant une quarantaine de chambres et suites avec des bungalows privatifs.

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© Elounda Peninsula

Nous avons rencontré Eliane Kokotos, l’élégante proprio des lieux et chineuse patentée, en portant un toast à son bon goût. La déco gorgée d’histoire crétoise des bungalows, c’est à elle qu’on la doit. Imaginez 36 bungalows ultra cosy aux murs blanchis à la chaux qui disposent chacun d’une piscine privée d’eau de mer, laquelle surplombe les eaux turquoise de la baie de Mirabello – le pied ! L’offre vous semble exagérément luxueuse ? Elle l’est, mais jamais ostentatoire. C’est bien simple, on se croirait dans un petit village côtier, le dédale de jardins ornés de bougainvilliers et la jolie église orthodoxe implantée sur le site de l’hôtel n’étant pas étrangers à cette douce et agréable illusion. N’est-ce point l’heure de l’ « ouzo qui forge l’esprit » ? C’est un vieux dicton grec qui le dit !

On a aimé

• Notre bungalow VIP avec piscine privative d’eau de mer chauffée.

• La cuisine crétoise – on n’a pas pris un gramme malgré le raki festif !

• Le grand spectacle de la mer Egée.

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© Elounda Peninsula

Elounda Mare, notre préféré

A un jet de pierres de l’Elounda Mare, les Kokotos possèdent deux autres hôtels, l’Elounda Peninsula All Suite Hotel qui fédère des suites grandioses pour une clientèle fortunée et le Porto Elounda Resort flanqué d’un golf 9 trous et d’un spa Six Senses, à la vue panoramique tout bonnement fabuleuse. Ces deux points de chute rivalisent de luxe et de services en chambre, on leur préfère pourtant l’Elounda Mare, pour son atmosphère plus intimiste, pour la salade de poulpes grillés et le bon flacon crétois du Yacht Club, ou la cuisine plus élaborée du chef Antonis Petrellis, un Grec pur jus qui prouve que la Crète ne manque pas de ressources gourmandes. On rêvait d’un repas romantique face à la mer Egée, on a fait bombance à bonne enseigne, que demander de plus ? Eliane Kokotos a décidément plus d’une offre alléchante à son arc : elle propose de nous emmener à bord d’un luxueux voilier en bois pour caboter le long de la côte et jeter l’encre dans une crique. Le bateau se loue avec l’équipage, le room service à bord étant, vous l’avez deviné, à la hauteur du standing cinq étoiles de l’hôtel !

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© Spa Six Senses

Y aller

On n’a pas toujours envie de partir au bout du monde pour dénicher un petit coin de paradis. Au départ de Zaventem, comptez à peine 3h30 de vol pour rejoindre l’aéroport d’Héraklion, plus une heure pour atteindre Elounda. En haute saison, il y fait très chaud. En mai, septembre et octobre, c’est une de nos destinations favorites.

Alentour

• Elounda, pour son petit port de plaisance et ses tavernes sans chichi.

• Agios Nikolaos, le Saint-Trop’ crétois, pour ses terrasses à l’heure du raki.

• L’îlot de Spinalonga, par bateau à 15’ d’Elounda, pour une tranche d’histoire. Quelque 400 malades furent exilés sur cette île, dans cette forteresse transformée en léproserie. Ce bout d’enfer entre ciel et mer semble dater de la nuit des temps, les lépreux y vécurent pourtant jusqu’en 1962…

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© Elounda Porte

ELOUNDA MARE HOTEL & RESORTS

72053 Elounda, Grèce

www.eloundamare.com
facebook.com/eloundamare


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Dans le SILENCE de FONTEVRAUD

Cité monastique monumentale de l ’Anjou, l’Abbaye Royale de Fontevraud accueille les gisants de la reine Aliénor d’Aquitaine, du roi Henri II d’Angleterre et de leur fils préféré, Richard Cœur de Lion. Un hôtel haut de gamme au design épuré et un resto étoilé offrent l’hospitalité aux visiteurs de ce monde silencieux. Loin de l’agitation exaltante des villes, la mécréante que nous sommes y a pourtant trouvé son bonheur – c’est tout dire !

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : DAVID DARRAULT

 

Fondée en 1101 par Robert d’Arbrissel, prédicateur à l’esprit disons novateur, Fontevraud fut dirigée successivement par 36 abbesses – des femmes, vous avez bien lu ! Pendant 700 ans, elles ont régné en maîtres heu maîtresses sur la cité, ne devant obéissance qu’au roi et au pape. Oublions les années noires, de 1814 à 1963, où l’Abbaye devint un enfer carcéral, pour souligner que Fontevraud est désormais classée Patrimoine Mondial de l’UNESCO. La petite histoire veut que Robert d’Arbrissel, le fondateur, aurait éprouvé sa chasteté auprès des femmes (Oh My God !) ; une chose est sûre, il confia la gouvernance de l’Abbaye à une dame, Pétronille de Chemillé, et c’est une reine, Aliénor d’Aquitaine, qui gît en l’église abbatiale. Aujourd’hui, – qui sait ? – Fontevraud ressemble peut-être à la cité idéale que son fondateur ambitionnait de construire, soit une cité qui mêle hospitalité (hôtel design et resto étoilé), création (Fontevraud accueille des résidences d’artistes) et technologies (le numérique au service de la visite du site).

Autant vous l’avouer, on a craint l’ennui à Fontevraud, on avait acheté une robe en lin rustre et chargé une appli pour apprendre les bases de la broderie au point de croix. Pourtant, après quatre jours à l’Abbaye sans se morfondre, on s’est surprise à ne pas vouloir refermer cette bien- veillante parenthèse ouverte sur la douceur angevine, les jardins inspirants, la nécropole royale des Plantagenêt ou encore la visite des voûtes entre chien et loup. C’est qu’à la nuit tombée, le moindre bruit intrigue, les silhouettes fantomatiques des visiteurs se fondent dans l’obscurité ; Fontevraud, porte ouverte sur l’imaginaire… Avant de regagner les murs blancs de notre chambre, un dernier verre à l’Ibar s’impose – on n’est pas au cœur du pays des vins de Saumur par hasard…

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© David Darrault

L’instant magique : la balade en toue, un bateau de pêche fluvial traditionnel de la Loire, avec dégustation des vins de Saumur-Champigny. Santé !

Où tout fait sens

Maraîchage, horticulture, vergers, viticulture, tout pousse en Anjou ! Une fertilité opportune que l’Abbaye exploite intelligemment pour ses besoins : son potager bio accueille plus de 200 variétés de légumes, et autant de fleurs ! Ce potager floral fait d’ailleurs le bonheur du très réservé chef Thibaut Ruggeri dont la cuisine contemporaine se pare de soucis, de capucines, de fenouils, de bourraches et… d’1 étoile Michelin.

Logé dans le cadre unique d’un cloître, le resto de Ruggeri cultive également le sens du détail : ainsi cette écuelle en grès posée sur notre table qui évoque le mode de vie des moines et religieuses ; bol brut et raffiné à la fois, signé Charles Hair, céramiste renommé et voisin de l’Abbaye, qui a d’ailleurs créé toute la vaisselle du chef. Et le verre ? Il accueille les subtils arômes des vins de l’A.O.C Saumur-Champigny. 1600 hectares entre Saumur et Fontevraud, c’est trop pour trinquer dans les yeux des 120 vignerons établis sur le parcours, mais assez pour savourer une retraite abbatiale bien plus pétillante qu’il n’y paraît !

Aux alentours

• Les caves troglodytes de la Maison Ackerman. C’est un Belge (Jean-Baptiste Ackerman né à Bruxelles au 18e siècle) qui a imposé les bulles à la Loire ! Descendez dans ses caves, elles abritent des installations contemporaines monumentales. www.ackerman.fr

• Saumur, capitale équestre (le Cadre noir) et cité des bords de Loire au nom évocateur de vins tranquilles et de fines bulles.

• Le château de Villeneuve de Jean-Pierre Chevalier où faire le plein de quelques bons flacons. www.chateaudevilleneuve.com

• Par beau temps, une excursion aventurière à bord de la montgolfière Saumur-Champigny.

• La Loire à vélo. 800 km de pistes cyclables et petites routes peu fréquentées.

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© David Darrault

ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD

Place Plantagenêt
49590 Fontevraud l’Abbaye, France

www.fontevraud.fr
www.saumur-champigny.com


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CONTE de FÉES à DURBUY

La famille Caerdinael, la plus ancienne famille d’hôteliers de Durbuy, s’annonce plus que jamais incontournable. Quatre enseignes typiquement durbuysiennes, une nouvelle génération résolument féminine. Direction la plus petite ville du monde. Nos coups de cœur : Le 7 By Juliette et la Guest House.

MOTS : NICOLAS DE BRUYN
PHOTOS : MARTIN DELLICOUR

La tradition hospitalière se perpétue à Durbuy. Sans penser à l’époque, se défaire du Sanglier des Ardennes, Caroline et Frédéric Caerdinael avaient déjà imaginé donner les prénoms de leurs trois filles à trois des enseignes qu’ils avaient acquises à Durbuy : Louise, Juliette et Victoria.


Rencontre avec Louise Caerdinael, quatrième génération du nom, aînée des trois filles.

La Maison Caerdinael. Une nouvelle appellation, une nouvelle aventure…

En centralisant les activités de Maison Caerdinael au Victoria, cela est à la fois plus efficace pour nous, mais aussi plus profitable au client. De la sorte, il n’a qu’un seul point de contact et peut prendre l’apéro au 7, dîner au Victoria et passer la nuit au Vieux Durbuy. Comme ces trois établissements se situent dans un mouchoir de poche, il suffit de traverser la rue pour découvrir une ambiance totalement différente. Nous espérons encore évoluer à l’avenir et mettre la Maison Caerdinael sur la carte culinaire de la région, tout en préservant son caractère familial.

Une nouvelle génération au féminin…

On se complète parfaitement. Ayant entrepris des études d’économie, je gère l’administratif. Sommelière, ma sœur Juliette a une formation de gestion hôtelière complétée par l’Université du vin. Toujours aux études, ma petite sœur Victoria nous aide en extra. Nos parents sont toujours présents pour nous aiguiller, mais nous laissent la main sur l’entreprise familiale.

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Le Victoria, la Guest House, le Vieux Durbuy. Le trilemme…

Notre plus ancien hôtel, Le Vieux Durbuy est apprécié pour son identité typiquement durbuysienne. L’hôtel de 12 chambres, situé dans une ancienne maison de maître classée, peut se privatiser. Dans un esprit ardennais néo-rustique, Le Victoria, dont la décoration a été refaite en 2018, dispose d’un cadre chaleureux avec feu de bois, un restaurant grill, un grand bar, une terrasse dans le piétonnier, un jardin et à l’étage 13 chambres confortables. Totalement atypique, La Guest House propose, dans une petite maison insolite, deux suites et deux chambres de charme. Le choix se fera en fonction de votre personnalité.

Grillade ou menu quatre services…

Au rez-de-chaussée de l’ancienne bâtisse en pierre, le restaurant du Victoria met à l’honneur les grillades au feu de bois, mais aussi quelques plats et préparations typiques. En outre, le menu quatre services propose une cuisine plus gastronomique et locale, héritière de la tradition Caerdinael.

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7 by Juliette. La nouvelle adresse de Durbuy…

En face du Victoria, le 7 by Juliette, est un resto-bar ouvert par ma sœur Juliette. On y découvre une carte de vins composée de petits et grands crus, de bières locales ou encore de différents cocktails. On y savoure également des tapas préparés avec les produits locaux et saisonniers.

Louise Gallery…

Elle porte mon nom, mais je ne suis pas une artiste. C’est mon père qui est passionné par l’art. Elle fait place à des artistes contemporains. Les œuvres de l’artiste Tongrois Henri Savenay seront à l’honneur du 20/12/18 au 18/03/2019.

Ne manquez par l’agenda sur www.louisegallery.be.

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Coup de cœur Be Perfect. La Guest House

Comment choisir parmi les trois hôtels estampillés Caerdinael ? Nous avons suivi le conseil de Louise, se fier à notre personnalité. Au cœur de la ville médiévale de Durbuy, des murs historiques abritent une bâtisse d’antan : La Guest House. Poutrelles, patines, vitraux anciens, un charme authentique signé par le décorateur Alain Van Asbroeck. Nous y découvrons deux chambres doubles, la Junior Suite et la Grande Suite. Parce que rien n’est trop beau pour ma belle, nous la jouons Grande Suite. Sur deux étages, nous craquons sur le feu ouvert et la chambre en mezzanine. La nuit s’annonce torride !

MAISON CAERDINAEL

www.maisoncaerdinael.be


La vie de palace, en toute discrétion

Gstaad, 2900 habitants, 5 palaces. Pourquoi ce petit village star de l’Oberland bernois est-il devenu le paradis de la gentry fortunée ? Pourquoi trouve-t-on ici la plus haute concentration en millionnaires d’altitude ? On est allée sur place pour trouver la réponse et en profiter pour tester ces palais pur luxe braqués sur les cimes enneigées…

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTO : GSTAAD PALACE

Imaginez une rue piétonne, la plus petite de Suisse, affectueusement baptisée «Promenade», qui abrite des enseignes haute couture, des joaillers, des galeries d’art, une table étoilée (Chesery), un salon de thé, une épicerie fine, une jolie chapelle, une patinoire. Un supermarché aussi. Restons terre à terre : à moins de dévaliser chaque boutique en période de soldes, on fait le tour de Gstaadla-discrète en 22 minutes chrono ! Rien, de prime abord, n’explique en effet pourquoi ce petit village coquet est courtisé par le gotha international. Rien, car Gstaad n’affiche pas un luxe ostentatoire, préférant au bling-bling l’authenticité alpine – l’harmonie des constructions étant préservée par une politique d’urbanisme draconienne ! Rien, sauf… Levez les yeux : vous la voyez l’imposante silhouette médiévale du Gstaad Palace, ce château de conte de fées qui toise et domine tout le village ? Ouvert en 1913, ce palace au charme aujourd’hui désuet a accueilli jadis Liz Taylor, Richard Burton, Sophia Loren, Grace Kelly, et tous les mondains et mondaines des Années Folles qui venaient prendre l’air à la montagne radieuse. 1916, un autre événement va bouleverser à jamais la vie de Gstaad : l’Institut Le Rosey y établit son campus d’hiver. Dans cette école privée internationale pour jeunes millionnaires de 8 à 18 ans (le minerval y avoisine les 100.000 euros), on apprend à devenir encore plus riche et… à skier. Depuis ces deux dates phares, Gstaad est le domicile de vacances des fortunés. Les célébrités (Travolta, Polanski, Federer, … ) sont tombées sous le charme de chalets anciens au luxe inouï nichés sur les hauteurs du village et les nantis trouvent dans l’offre hôtelière une vraie réponse à leurs exigences. Reste deux questions, ô combien fondamentales, à se poser : comment arriver à Gstaad – en train, en limousine ou en jet privé ? Et quel palace choisir ? Voici nos trois favoris.

ALPINA GSTAAD LE GRAND BELLEVUE – le plus arty

Inauguré en décembre 2012, l’Alpina (56 chambres et suites) peut se targuer de faire partie des 100 meilleurs hôtels au monde (Travel + Leisure). A juste titre ? Affirmatif. Pour y arriver, le concierge emprunte une voie souterraine creusée dans la montagne – Allô 007 ? – avant de nous inviter à traverser un hall d’accueil à la démesure assumée. Visite des lieux : le vernis est résolument arty, l’Alpina enrichit régulièrement sa collection d’œuvres d’art – la préférée des clients étant sans conteste le « And I said I Love You » de la plasticienne britannique Tracey Emin. Notre suite ? Luxueuse. Boiseries d’époque, chic alpin avec des notes contemporaines – feu ouvert évidemment. Et le plaisir se prolonge au spa : soins labellisés Six Senses, deux piscines (couverte et extérieure avec vue sur les cimes enneigées). Mais c’est l’offre gourmande qui fait toute la différence : deux restaurants étoilés Michelin, le Sommet et le Megu. Ce dernier, paradis culinaire nippon géré par deux chefs japonais formés au Megu de New York, a déjà séduit le Tout-Gstaad. Conçu par l’architecte-designer en vogue, Noé Duchaufour-Lawrence, le design du Megu s’inspire notamment des temples japonais, ce qui confère au lieu une atmosphère alpino-japonaise d’une rare élégance. Bref, s’installer à l’Alpina, c’est souffrir de devoir le quitter un jour ! Trop court séjour mais coup de cœur.

www.thealpinagstaad.ch

© The Alpina Hotel

LE GRAND BELLEVUE – le plus singulier

Le palace le plus central, le plus proche de la rue piétonne, littéralement au seuil de la Promenade, et niché au cœur d’un parc. Moins dominant que le Gstaad Palace, le Bellevue offre paradoxalement la… moins belle vue sur la montagne. C’est probablement là la seule critique à formuler à l’encontre de cet établissement de 48 chambres et 9 suites, ouvert en 1912 et rénové en 2013, qui distille une atmosphère toute particulière. Ses propriétaires, Davia et Daniel Koetser, ont en effet préféré l’English Style à l’Alpin Style, en truffant de surcroit la déco de touches décalées, de détails incongrus. Ainsi ce dromadaire en tweed qui trône dans le lobby ou ces sièges-cages suspendus, cette cheminée double face… Le Bellevue, c’est plus qu’un palace, c’est un vrai univers, à mi-chemin entre le rêve éveillé de David Lynch et le Soho House Style. On a-do-re, d’autant que cet hôtel de luxe résolument singulier invite à découvrir un spa de 3000m2 (avec piscine intérieure, 7 saunas et hammams), un étoilé Michelin (Leonard’s), un sushi bar, et un Petit Chalet pour retrouver l’esprit montagne autour d’une fondue. Pour avoir repensé les codes du palace, le Grand Bellevue est notre chouchou !

www.bellevue-gstaad.ch

Grand-Bellevue-Winter@Grand-Bellevue
@Grand-Bellevue

PARK GSTAAD – le plus alpin

Une jolie bâtisse de bois centenaire rénovée en 2010 abrite 84 chambres, 10 suites et My Gstaad Chalet, la plus grande suite penthouse des Alpes suisses. Le tout surplombe le village de Gstaad, offrant une vue imparable sur la montagne. Si vous aimez le style alpin raffiné, le caractère chaleureux du bois, l’élégance contemporaine, le Gracious Living si cher à nos amis anglais, vous êtes à la bonne adresse : pas de luxe ostentatoire ici, pas de mode qui se démode, mais un classicisme bon teint qui fait la part belle aux matières nobles et un esprit résolument Healthy (simulateur de golf interne, programmes « bien-être » et « perte de poids », etc.). Bref, le Park, c’est un décor qui met à l’aise et la satisfaction de nos besoins immédiats sans ostentation mais avec une générosité non feinte. Un palace policé, distingué, sans fausse note, si ce n’est un spa à rénover de toute urgence !

www.parkgstaad.ch

parkgstaad_@parkgstaad
@parkgstaad

C’EST COOL, C’EST GSTAAD

La très chic station de Gstaad s’est enfin dotée d’un hôtel plus abordable. On a donc également déposé nos valises au Huus Gstaad, un quatre étoiles supérieur (136 chambres et suites) estampillé Design Hotels. « Huus » pour maison, tant il est vrai qu’on se sent vite chez soi dans ce lobby pensé comme un véritable lieu de vie aux notes vintage assumées, traversé par des voyageurs ultra détendus. La cool attitude de Gstaad, c’est au Huus bar qu’on l’a célébrée.
www.huusgstaad.com/fr


A VOUS DE VOIR !

Gstaad Palace
Historique, iconique. Un palace hors du temps qui réunit des habitués en blazer. A tout vous avouer, l’atmosphère Old Style, ce n’est pas forcément notre tasse de génépi ! Reste que son Club, le légendaire GreenGo, avec sa piste de danse qui flotte au-dessus d’une piscine et sa déco très seventies, continue à attirer la jet-set internationale.

www.palace.ch/fr


Ultima Gstaad

Le dernier-né, ouvert en décembre 2016. 10 suites, 7 résidences, 100% bling-bling, 100% clientèle russe, nous a-t-on précisé… Fin de la visite.

www.ultimagstaad.com

huus-gstaad-interior@Huus Gstaad

Où atterrir ?

En jet privé, à l’aérodrome de Saanen, à un jet de pierres de Gstaad. Saanen qui propose également tour en hélicoptère et journée d’héliski.
www.gstaad-airport.ch/fr


Où manger ?

Au Megu, le japonais de l’Alpina (goûter au tempura d’asperge, l’un des plats signatures du chef), au Chesery de Robert Speth au cœur du village, et chez Leonard’s au Grand Bellevue, tous les trois étoilés. Plus accessibles : le Petit Chalet niché dans le parc du Grand Bellevue (pour les fondues et raclettes) et Chubut, l’argentin du Park Gstaad.


Tea-time ?

Chez Charly’s, une institution centenaire fraichement rénovée où déguster, notamment, un apfelstrudel.
www.charlys-gstaad.ch


Epicerie fine ?

Pernet, le Fauchon local.
www.pernet-comestibles.ch/de/shop


Où danser toute la nuit ?

Au GreenGo, le club très seventies du Gstaad Palace – le dancefloor qui surplombe la pool, on like !


Que faire ?

L’agenda de Gstaad accueille un grand nombre de manifestations internationales renommées : Gstaad Menuhin Festival (musique), Hublot Polo Cup Gstaad (le rendez-vous chic de la fin de l’été), Swiss Open Gstaad (le Wimbledon alpin), Saveurs Gstaadenchante (pour les gourmets), etc. Sans taire la glisse (Glacier 3000, ouvert de fin octobre à début mai) et la rando (300 kilomètres de sentiers). Balade, VTT et golf, l’été venu.

COMMENT S’Y RENDRE ? 

Swiss Int. Air Lines : www.swiss.com
Swiss Travel Pass : Ce populaire billet de train permet de pouvoir utiliser de manière illimitée le réseau ferroviaire, routier et navigable du Swiss Travel System pour une durée de 3, 4, 8 et 15 jours.
www.swiss-pass.com

www.myswitzerland.com


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Le Place d'Armes

Glamour et gastronomie à Luxembourg

Sis au cœur de celle qu’on surnomme la Gilbratar du Nord, le Place d’Armes, hôtel cinq étoiles, estampillé « Relais & Châteaux », nous séduit par son inéluctable charme et la quintessence de son accueil. Trois atmosphères, trois restaurants. Un lieu unique : le 18 Place d’Armes.

Mots : Ariane Dufourny

Photos : Le Place d’Armes

Envie d’excellence et d’authenticité ? Nous aussi ! Direction la Place d’Armes à Luxembourg, Plëss d’Arem en luxembourgeois. Au centre de la vieille ville, dans le quartier de la Ville-Haute, la belle, historiquement, servait de lieu de parade aux troupes protectrices. A présent, le « salon de la ville » se pare de cafés et de restaurants. Comment allons-nous pénétrer dans cette forteresse et vivre notre vie de Relais & Châteaux ?

Au gré des passants foisonnant dans la rue annexe, notre voiture se faufile. Arrivés au cœur de la capitale cosmopolite, nous sommes attendus ! Le Place d’Armes sort son atout majeur : l’accueil ! Le maître des lieux est expert en la matière. Homme passionné, Jean- Michel Desnos peut s’enorgueillir de 25 établissements en 25 ans : du Lancaster à Paris, Le Guanahani à St-Barth (prochainement restauré suite aux ravages des ouragans Irma et Maria) ou encore l’Hermitage à Jakarta. Spécialiste des projets hors norme, il continue d’écrire l’histoire du Place d’Armes depuis 2016. Son émérite associé, Hubert Bonnier, un parcours similaire, assure la direction générale des lieux depuis juillet 2017.

 

“ LES VALEURS DU PLACE D’ARMES SONT L‘EXCELLENCE, L’ÉCOUTE, LA GENTILLESSE ET L’AUTHENTICITÉ. NOTRE VOCATION EST DE FAIRE PARTAGER CES ÉMOTIONS.

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Un hôtel atypique, un charme fou

Intimiste, chaleureux, différent. Dans un immeuble classé du XVIII siècle, il abrita l’ancienne auberge de jeunesse de Luxembourg-ville, l’imprimerie Beauffort, le magasin Laasner, la bijouterie Speller et le salon de coiffure Daleiden.

Allant de la place d’Armes à la Grand-Rue, sept maisons, minutieusement rénovées, sont regroupées afin de former cet hôtel d’exception. Un dédale où l’on se perd avec délice ou malice ! Réunies entre elles par un surprenant jeu de terrasses suspendues et d’espaces intérieurs feutrés, elles mettent en scène l’atmosphère unique d’un seul lieu devenu magique.

En descendant les marches, nous découvrons les sublimes caves voûtées, façonnées de roches naturelles et de pierres taillées. Elles affichent des salons privés destinés aux réunions ou fêtes familiales. En montant, nous sommes ravis par l’unique rooftop de la capitale qu’on imagine privatisé pour un barbecue gastronomique au sommet, offrant une vue unique sur la Place d’Armes.

Subtil accouplement d’Art nouveau et de design contemporain, 17 chambres et 11 suites, toutes différentes! Certaines chambres se logent sous une charpente en bois blanc patiné, d’autres s’agrémentent d’une terrasse, quelques suites surprennent par leur architecture grandiose en duplex. La nôtre nous enchante par son décor feutré et intimiste, un cocon de luxe où on oublie le temps.

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Une adresse, trois restaurants

La Cristallerie

Le soir venu, nous dînons à La Cristallerie. Logée au premier étage, elle arbore fièrement deux espaces privilégiés sculptés d’or et illuminés par la lumière filtrée des vitraux : le Salon Baroque et le salon Art-Nouveau. Leurs lustres en cristal leur confèrent un style « Grand siècle ». Delta d’Or 2018, une étoile au Guide Rouge, le raffinement et l’élégance s’allient à l’expérience gustative, à la haute couture gastronomique.

Nous sommes reçus par Fabrice Salvador, le Chef des trois cuisines : La Cristallerie, le Plëss et le Café de Paris. Toulousain d’origine et voyageur invétéré, il acquit son expérience auprès des meilleures Maisons françaises étoilées avant de vivre « son rêve américain » où il affine le fil rouge de sa cuisine : expérimenter la découverte.

Son crédo ? Dénicher les producteurs luxembourgeois et travailler leurs produits avec respect. Se saisir d’un produit afin de nous surprendre avec subtilité. Une quête de l’excellence à l’instar du thon bleu de Méditerranée & Dashi : ventrèche de thon snackée à la plancha, bouillon Dashi, riz Koshihikari et caviar Kristal.

Inventifs et délicats, les mets sont sublimés par Olivier Schanne, nommé Sommelier de l’année 2017 par Gault & Millau. Amoureux de son métier, il partage avec nous ses dernières trouvailles faisant de l’instant, un moment de grâce !

Le Café de Paris, mythique adresse luxembourgeoise, vit au rythme des habitants de la ville. Bistrot revisité teinté de dégradés de bleu, de cuir tabac et de cuivre, on y sert des plats traditionnels et du terroir travaillés à partir de produits frais de saison. La recette familiale de Fabrice est un incontournable de l’hiver : le cassoulet toulousain.

Le Plëss enchante par sa cuisine et sa rôtisserie ouvertes sur la salle à manger. Le Poulet de Bresse à la broche pour deux personnes est un must.

Plutôt poisson ? La pêche du jour à la plancha vous ravira.

Trois ambiances, trois propositions culinaires, une seule envie : y retourner !

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LA CRISTALLERIE

Ouverte pour le déjeuner et le dîner de 12h00 à 14h00 et de 19h00 à 21h30. Fermé le samedi midi, le dimanche et le lundi (sauf pour privatisation).

LE PLËSS

Ouvert tous les jours de 7h00 à 22h00. Service de midi: 12h00-14h30. Service du soir: 19h00-22h00. Carte réduite et service continu de 14h30 à 19h00.

LE CAFÉ DE PARIS

Ouvert tous les jours : de 10h00 à 21h30. Service continu de 12h00 à 21h30.

HÔTEL LE PLACE D’ARMES

18 place d’Armes – 1136 Luxembourg
Grand-Duché de Luxembourg
T : +352 27 47 37
www.hotel-leplacedarmes.com


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Martin’s Agora City Resort

Un complexe hôtelier louvaniste qui a tout d’un grand !

A quelques encablures du lac de Louvain-la-Neuve, un resort à l’image de la ville qui l’accueille : ultra urbain, contemporain et cosy à la fois. Il abrite tout ce qu’on aime : une terrasse animée à front de rue, un élégant wine bar en mode jungle, un vaste spa-wellness- tness, une brasserie belge qui met à l’honneur les produits issus de circuits courts artisanaux ou bio, un espace de coworking. Le Martin’s Agora City Resort qui comprend notamment deux ailes hôtelières, l’une 3* plus, l’autre 4*, ne déroge nullement à la longue tradition de services chère à son patron, le « so british » John Martin.

Mots : Servane Calmant
© Martin’s Hotel

Chaque hôtel du groupe Martin’s a une identité forte liée à l’histoire, à l’architecture ou au design. C’est le cas du Martin’s Patershof de Malines qui invite à loger dans l’ancienne église des Frères Mineurs désacralisée en 1999. C’est encore le cas du Martin’s Rentmeesterij à Bilzen, hôtel de luxe au cœur de la Commanderie d’Alden Biesen, un site historique exceptionnel. Valoriser un bâtiment, un site, leur donner une seconde chance, leur insuffler un nouveau souffle, c’est clairement le credo entrepreneurial du Brabançon de cœur John Martin. A Louvain-la-Neuve, la démarche est toutefois différente : « habituellement, on rachète des bâtiments littéralement en danger de vie, des projets qui relèvent souvent de prouesses architecturales. L’implantation à Louvain-la-Neuve suit une toute autre logique : Thibault van Dieren, concepteur du projet Agora Hospitality, a pensé et érigé un nouveau complexe à l’image de LLN, urbain, moderne et dynamique au coeur d’une ville qui a dépassé depuis des années son seul statut de cité universitaire pour devenir un véritable pôle socio-culturel commercial et technologique. S’implanter ici, c’est participer au développement d’une ville piétonne créative où il fait bon vivre ! » La localisation est bien évidemment stratégique pour toucher une clientèle orientée business en phase avec un florissant BéWé et… loisirs. Faut-il rappeler que ce nouveau fleuron du groupe Martin’s est à un jet de pierre du lac, de l’Aula Magna, du musée Hergé et du musée L avec, à terme, une proposition de package Martin’s Agora City Resort renforcée par une offre culturelle. CQFD.

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The Place to Live

« Deux ailes hôtelières partagent un même lobby d’accueil, un même spa, un même wine bar, un même pôle restauration. D’une part, le Martin’s Louvain-la-Neuve et ses 108 chambres, de l’autre, son voisin quatre étoiles, le Martin’s All Suites et ses 103… (spacieuses – NDA) suites», Emmanuel Didion, le directeur du Martin’s Agora City Resort, vient de nous faire les présentations. A nous les lieux ! Direction le spa, havre de paix et de fraicheur pour pro ter de la piscine, des cours d’aquagym/ bike et de la zone thermes (sauna, cabine vapeur, douches expérience, banc infra-rouge – on fera l’impasse sur la fontaine de glace, merci !) avant de passer entre les mains de Mélanie, massothérapeute aguerrie aux protocoles de soins Martin’s et Cinq Mondes. Le soin Signature Evasion que nous avons choisi a d’ailleurs été réfléchi et conçu par les praticiennes du spa du Martin’s Château du Lac à Genval. Faut-il préciser que l’invitation au lâcher prise a été parfaitement entendue ? Il paraît qu’un massage de quinze minutes augmente l’activité du cerveau, ça tombe bien, la journée de travail à l’espace coworking du resort de LLN ne fait que commencer – l’article pour preuve !

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On vous recommande

• Le Wine Bar en mode trendy & jungle. On s’y fait conseiller un bon cru (à découvrir les vins autrichiens et slovènes) ou l’on se sert soi-même grâce au fameux système de l’Enomatic, le distributeur de vin au verre.

• L’espace spa-wellness-tness ouvert au public (formules One-Day ticket, tir groupé, ou abonnement).

• B’comme, la brasserie « Belgian touch » qui met à l’honneur les récoltes des petits producteurs locaux (la Ferme de la Baillerie, La Ferme Evrard, la Ferme Julien, le Verger de la Chise, etc.).

• Dès ce mois de septembre, des cours de cuisine et des afterworks avec notamment les premier et troisième mardis de chaque mois des concerts en collaboration avec la Ferme du Biéreau.

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John Martin

TNT, la dynamite écolo de John Martin

TNT ? Un slogan explosif ? Plutôt évolutif ! Un exemple : bye bye les pailles en plastique, place au maïs bien plus écolo ! Lors de notre rencontre, John Martin testait leur résistance (bizarre cette couleur noire, non ? Sans doute du colorant alimentaire. Faudra vérifier !), avant (peut-être) de passer commande.

Tomorrow Needs Today (TNT pour les intimes), c’est plus que le slogan écolo de cet amoureux de la nature et de la terre, c’est l’intitulé d’un programme de développement durable qui implique le boss, John Businessman himself, les quelque 300 membres du personnel et… les centaines de milliers de clients annuels.

Un programme qui s’applique à tous les hôtels de la chaîne, le nouveau resort de Louvain-la-Neuve inclus. Réduction des consommations d’eau et d’énergie, émissions de CO2 réduites à leur strict minimum, choix de produits frais en circuit court et de produits d’entretien durables, amélioration de la gestion et du tri des déchets, prévention des pollutions, etc. Les efforts des hôtels Martin’s pour améliorer leurs performances ont été saluées. Honorées même. C’est en effet le seul groupe hôtelier belge à avoir obtenu la très exigeante certification européenne EMAS, qui vient ainsi récompenser le système de management environnemental évolutif du groupe. De ses clients, John Martin n’exige rien mais incite à un comportement responsable. Ainsi les écos-bons où chaque hôte peut poser un geste environnemental (demander un léger rafraîchissement de sa chambre, garder ses serviettes de bains, etc.) qui sera récompensé par des éco-bons cumulables qu’il pourra convertir ensuite en Martin’s chèques-cadeaux. « Un petit geste + un petit geste + un petit un geste +… pour préparer demain », conclut le patron.

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MARTIN’S AGORA CITY RESORT

Rue de l’Hocaille 1 – 1348 Louvain-la-Neuve
T : 010/77 20 20
lln@martinshotels.com

www.martinshotels.com/fr/hotel/martins- louvain-la-neuve/city-resort