Sophie-Marceau

Sophie Marceau

Des yeux verts pétillants en amande, des lèvres pulpeuses en forme de cœur, une silhouette à se damner, un charisme débordant, une beauté naturelle qui crève l’écran. Elle est la femme ce que le mâle Alpha est à l’homme ! Elle fait son grand retour en tant qu’actrice mais également réalisatrice avec son long-métrage « Mme Mills, une voisine si parfaite ».

| Par Bella Shtag |

 

“Dreams are my realty » ! La Boum, devenue culte, relate les premiers tourments amoureux de Vic Beretton. En se présentant au casting du lm de Claude Pinoteau, Sophie Marceau, née Maupu le 17 novembre 1966, devient le symbole de toute une génération. Avec La Boum 2, elle décroche le César du meilleur espoir féminin.

Sophie Marceau est à la Boum comme la gifle est à Isabelle Adjani. Nombre d’entre nous ont grandi avec la comédienne à travers ses rôles. Certains ont même connu leur premier émoi en apercevant la pointe d’un de ses seins, n’hésitant pas à s’offrir une deuxième séance.

Ses prénoms changent et la vie continue. Vic se nomme Valentine, l’Etudiante pour laquelle Vincent Lindon a un coup de foudre. Mère à son tour, Anne connaît les joies d’être parent d’une adolescente dans Laughing Out Loud, mort de rire – en langage SMS.

De la vie réelle à la fiction, elle enflamme les cœurs ! Aux côtés de Depardieu, elle reflète la pureté et l’innocence de Madeleine dans Fort Saganne. Elle prend les traits de Julie, la fausse fille de Bébel dans Joyeuses Pâques, joue la fille à voyou dans Police et provoque une descente aux enfers à Claude Brasseur (le père de Vic). L’éblouissante Fanfan marque les esprits dont celui d’Alexandre – Vincent Perez – qui tombe éperdument amoureux. Dix ans plus tard, ils sont réunis à l’écran dans Je reste. « Comme au cinéma, mise au point sur toi …» Dernièrement, le monstre sacré Alain Delon avoue qu’il rêve de tourner avec Sophie Marceau avant de partir…

Quand on aime, on ne compte pas. De 26 ans sa cadette, elle hypnotise le cinéaste polonais Andrzej Zulawski qui en fait sa muse, sa compagne durant dix-sept ans et la mère de leur enfant, Vincent né en 1995. « J’ai eu comme un éclair qui s’est éclairci de plus en plus avec le temps. Un grand bonheur. Elle m’a donné le goût de vivre » confiera-t-il à propos de celle qu’il surnommait tendrement Zoska. L’ado, souvent dénudée dans L’Amour braque, se battra corps et âme pour faire accepter son amant qui avait l’âge de ses parents. S’en suivront Mes nuits sont plus belle que vos jours, La Note bleue et La Fidélité.

Sophie-Marceau

Dans un autre registre, on la découvre dans des films d’époque tels que Chouans, La Fille de d’Artagnan, Anna Karenine ou encore dans Marquise. Elle incarne Isabelle de France dans Braveheart. « C’est une très bonne actrice, elle est extrêmement belle et française », un choix évident pour Mel Gibson, acteur, réalisateur et producteur de cette superbe fresque historique. Elle y retrouve l’amour aux côtés du producteur américain Jim Lemley, le père de sa fille Juliette née en 2002. Le film britanno-américain lui ouvre les portes de la saga James Bond : Le monde ne suffit pas. Elektra king fera d’elle la James Bond Girl du 19ème opus de l’espion incarné par Pierce Brosnan.

Star internationale, elle revient à ses premiers amours, les comédies françaises. Elle assure grave dans LOL, De l’autre coté du lit, elle lutte contre la routine du couple, est rattrapée par ses rêves d’enfant dans L’Age de raison, donne la réplique à Gad Elmaleh dans Un bonheur n’arrive jamais seul, déstabilise François Cluzet dans Une Rencontre et joue la sex addict face à Patriiiiick Bruel dans Tu veux ou tu veux pas. Oui, on les veut !

Beauté troublante, elle est à l’affiche du thriller Anthony Zimmer, dans les drames : Les Femmes de l’ombre, La Taularde, Une Histoire d’âme. Nombreux sont ceux qui vendraient la leur pour figurer dans les coulisses de Ne te retourne pas où Sophie Marceau se transforme en Monica Bellucci.

De l’autre coté de la caméra ! Parlez-moi d’amour, son premier long-métrage semi-biographique lui vaut le prix de la mise en scène du Festival de Montréal en 2002. Sur le tournage de La Disparue de Deauville, sorti en 2007, elle a un coup de foudre pour son acteur, Christophe Lambert. Couple mythique du cinéma français, il annonce leur rupture sept ans plus tard. Commentant son statut de célibataire, elle déclare : « être à deux, c’est l’expérience la plus intéressante et la plus créative qui puisse exister ».

Dans son nouveau long-métrage qu’elle réalise, elle raconte l’histoire d’Hélène, éditrice de romans à l’eau de rose, sa routine va être bouleversée par l’installation d’une nouvelle voisine, Mme Mills. Elle partage l’affiche avec Pierre Richard, « le grand blond avec une chaussure noire ». Denise Grey – Poupette – la grand-mère de Vic (arrière grand-mère en fait mais avec arrière ça fait trop long) aurait apprécié et sans doute ajouté : le fils de Tootsie et de Madame Doubtfire !

L’actrice a mûri et rayonne de plus belle. La frange qu’elle a conservée depuis son adolescence lui confère un style juvénile. On oserait presque lui demander de nous accompagner à une boum. Lol !

Sophie-Marceau

Myriam-leroy

Myriam Leroy

Profession : écrivante

Myriam Leroy a le regard qui tue, la prose revolver, le verbe incisif. Myriam n’a rien d’une femme décorative mais quelle horreur ! Au contraire, Myriam sort du rang, fait de la résistance, secoue le troupeau, impose sa vision en dézinguant joyeusement ce qui ne lui plait pas à travers des articles de presse et des chroniques en radio et télé. Si Myriam devait écrire un roman, il lui ressemblerait forcément… Quoique. Aurait-il les traits d’« Ariane », cette ado fascinante qui vit dans une maison trop grande avec une piscine trop bleue et un terrain de tennis trop brique dans un coin trop riche du BéWé trop vert ? Entre Ariane, Myriam et sa narratrice, tous les coups bas sont permis. Le catch (littéraire) n’est pas si fake que ça ! La frontière entre le réel et la fiction se révélant bien plus ténue qu’on ne l’imagine…

| Propos recueillis par Servane Calmant |

 

La rencontre a lieu à la librairie Filigranes à Bruxelles où Myriam Leroy présente et dédicace « Ariane », récit d’une relation siamoise entre deux ados du BéWé des années ‘90. Ariane est riche, l’autre, la narratrice, collectionne les complexes et se demande « où se niche la qualité de la bourgeoisie », elle qui a toujours crû « que les pauvres étaient des gens bien». Deux jeunes femmes qui vont s’oublier l’une dans l’autre jusqu’à se perdre : massacre dans l’indifférence sur un court de tennis, étripage sans répit au bout du fil, bousillage féroce d’une amitié toxique. Ce décryptage minutieux de l’adolescence à travers un désir de plaire à tout prix, une urgence de vivre fébrile, séduit par le propos et la forme. Car sous couvert d’une auto-fiction, l’auteure s’amuse à décloisonner les espaces ‘logiquement’ dévolus au réel et à la fiction avec une jubilation intellectuelle salvatrice. Un premier roman cinglant et savoureux à la fois qui rend (apparemment) heureuse son auteure, que l’on prétend « piquante », « arrogante », « pertinente », « impertinente », « froide, oui mais sensible », « aha ! » rétorquerait celle qui se présente comme une « écrivante ».

Myriam-leroy

Ecrivante, n’est-ce pas un peu moche ?

« Ecrivain, écrivaine, romancière, aucun de ces termes ne me convient vraiment. J’ai écrit un roman, ça ne fait pas de moi une romancière, car je n’y consacre pas tout mon temps. Et j’écris, oui, des textes de théâtre, des chroniques pour la radio, des papiers pour la presse écrite, je suis donc écrivante, j’écris pour vivre, mais finalement le mot est moche – rire ! »

 

Honnir la figure du bourgeois, n’est-ce pas un peu fastoche ?

« Ma narratrice, fille tristement banale, se rend bien compte qu’elle est inculte en matière de protocoles, de ‘nadine-de-rothschilderies’, qu’elle appartient et appartiendra toujours à une classe de ploucs. Certes elle méprise les bourgeois, elle ne voudrait pas leur ressembler, mais ce qu’elle déteste par dessus tout c’est de ne pas avoir eu le choix de son appartenance sociale. Je n’ai pas la haine du bourgeois, ce serait réducteur. On peut pénétrer toutes les classes sociales car elles sont nettement plus poreuses que jadis, mais ce n’est pas parce qu’on a le droit de fréquenter la haute bourgeoisie qu’on sera adoubé par elle. Il y a des codes, des clés, un grand « entre-soi », un réel communautarisme chez les nantis. En ce sens, je partage le malaise social de ma narratrice. »

 

Désir de plaire ou devoir de plaire, là bat le coeur d’ « Ariane » …

« Il y a en effet beaucoup d’injonctions, souvent contradictoires d’ailleurs, dans les magasines à destination des adolescentes. Comment bien embrasser, comment séduire, comment ne pas dégouter un garçon, comment faire régime ! Ce « devoir de plaire », cette tyrannie de la séduction imposée aux jeunes femmes- dont j’ai été moi-même une victime innocente- me révolte ! »

 

Piéger le lecteur, n’est-ce pas un peu machiavélique ?

« Aha !, j’avais l’intention d’écrire un roman autobiographique mais je me suis surprise à avoir trop peu de souvenirs de mon adolescence, de l’amitié fusionnelle que j’avais vécue et qui s’était alors soldée par une dispute, pour alimenter mon récit. J’ai donc rédigé une fiction nourrie d’éléments autobiographiques, de souvenirs réels. Cette auto-fiction me permet évidemment de manipuler, de piéger le lecteur. De grossir certains souvenirs, d’occulter certains pans du passé, de modifier des noms, d’inventer des anecdotes, d’emprunter des raccourcis. Je l’explique dans le dernier tiers du roman. En manipulant le passé, me suis-je rapprochée au plus près de la réalité ? Ou, au contraire, est-ce que je vous mens sur toute la ligne ? Qui est vraiment Ariane ? La sœur et les parents de la narratrice ne l’ont jamais rencontrée- existe-t-elle vraiment ? Et si la narratrice était une manipulatrice ? Et si Myriam et Ariane ne faisaient qu’une ? Et si… J’ai beaucoup aimé le roman ‘D’après une histoire vraie’ de Delphine de Vigan, où le lecteur est malmené par une auteure qui interroge la part du réel, du vrai dans le roman. C’est ce deuxième niveau de lecture, ce duel entre le réel et le vrai dans la littérature, qui a également motivé l’écriture d’ ‘Ariane’. Par ailleurs, peu importe si j’ai ou non piégé les lectrices et lecteurs, mon souci d’authenticité reste identique ! »

Myriam-leroy

“ Quand j’ai eu douze ans, mes parents m’ont inscrite dans une école de riches. J’y suis restée deux années. C’est là que j’ai rencontré Ariane. Il ne me reste rien d’elle, ou presque. Trois lettres froissées, aucune image. Aucun résultat ne s’affiche lorsqu’on tape son nom sur Google. Ariane a vécu vingt ans et elle n’apparaît nulle part. Quand j’ai voulu en parler, l’autre jour, rien ne m’est venu. J’avais souhaité sa mort et je l’avais accueillie avec soulagement. Elle ne m’avait pas bouleversée, pas torturée, elle ne revient pas me hanter. C’est fini. C’est tout.

ARIANE, MYRIAM LEROY, AUX ÉDITIONS DON QUICHOTTE


American-expo-autoworld

American Dream Cars & Bikes

The Golden Years

Flash back sur les Golden Years ! L’Autoworld traverse l’Atlantique et nous fait revivre les années où tout semblait possible.

| Par Nicolas De Bruyn |

 

« I got chills, they’re multiplying, and I’m losing control. Cause the power, you’re supplying. It’s electrifying » ! Ooh ooh ooh, vous risquez fort d’entonner la mélodie en franchissant les portes de l’Autoworld ou d’oser les déhanchés légendaires de Danny Zuko et de Sandy.

L’exposition majeure de cette n d’année raconte le rêve américain à travers des voitures mythiques des Golden Years et des nouvelles Supercars inéluctables.

Bolides super puissants, nitions chromées, ailerons colorés à l’instar de la Chevrolet Corvette, la Cadillac Eldorado ou la Ford Mustang ! Une expo immanquable qui fera la place belle aux constructeurs qui rivalisaient d’imagination et d’excentricité.

Drive in movie

Le décor est planté ! Une station essence copie conforme des années ’60, des voitures iconiques stationnées devant l’écran géant projetant des « Road movies » légendaires dont la star principale est l’automobile ! Grease, American Graf ti, Gone in 60 seconds, Bullitt…

Les légendaires

La naissance du Rock’n’roll, les virées sur la Route 66… Revivez ce que l’Amérique a produit de plus exceptionnel entre 1949 et 1972 comme la Plymouth Superbird. Plus de quarante voitures historiques en un seul lieu !

Des carrosseries hors norme, du chrome, les « Big Three » sont incontournables ! Buick, Cadillac, Chevrolet et Pontiac assurent la notoriété de General Motors, Plymouth, Dodge et DeSoto con rment la renommée du groupe Chrysler, les Thunderbird, Torino, Edsel et Mercury af chent le must de Ford Motor Company.

Admirez les Pony cars telle que la mythique Ford Mustang et ses concurrentes, la Chevrolet Camaro et la Dodge Charger. En outre, un podium exclusif sera réservé aux voitures de course dont une Chevrolet Camaro Z28 Trans-Am 1968, une Ford Falcon Nascar et une Mustang Boss 302 Trans-Am 1970.

Easy Rider ! Une quinzaine de motos exceptionnelles, dont les emblématiques Harley- Davidson, représenteront les joyaux à deux roues du continent américain.

Mustang, l’avant-première

Pour les fans qui ne peuvent attendre le Brussels Motor Show de janvier 2018, la nouvelle Ford Mustang MCA 2018 sera présentée en exclusivité pour le Benelux.

 

AMERICAN DREAM CARS & BIKES, THE GOLDEN YEARS

Autoworld Museum Brussels
Parc du Cinquantenaire, 11 – 1000 Bruxelles

www.autoworld.be
www.americandreamcars.be

American-expo-autoworld-vintage

PenelopeCruz-Icone

Penélope Cruz

La diva au charme latin

Un sourire éclatant, des courbes de rêve, un charisme addictif ! Actrice, mannequin, la sensuelle icône ibérique est la première actrice espagnole à remporter un Oscar pour son rôle dans le lm « Vicky Cristina Barcelona » et également à avoir son étoile sur le Walk of Fame. On la retrouve dans les salles obscures le 6 décembre 2017 dans « Le crime de l’Orient Express ».

| Par Bella Shtag |

La fuerza del destino
Penélope Cruz Sánchez est née le 28 avril 1974 à Alcobendas dans la communauté de Madrid. Sa mère coiffeuse, son père mécanicien, rien ne laissait entrevoir un pareil destin !

A l’âge de cinq ans, elle commence des cours de danse classique qu’elle continuera durant neuf ans au Conservatoire National. Repérée par un agent, la belle adolescente présente « Quinta Marcha », une émission pour enfants. Tandis que sa sœur cadette Monica se fait connaître grâce à la série musicale « Un, Dos, Tres », Pénélope joue dans « La série rose » et irte également avec la musique, apparaissant dans le clip « La Fuerza Del Destino » du groupe Mecano. Un titre taillé sur mesure !

Jamona…
En 1992, elle se fait remarquer en interprétant Silvia dans le lm « Jamón Jamón » de Bigas Luna. Jamona, littéralement « bien en chair », se dit en Espagne d’une femme appétissante et sensuelle. Le ton est donné !

A l’affiche, elle est la partenaire de Javier Bardem…Histoire à suivre !

Elle enchaîne avec « Belle Epoque » de Fernando Trueba qui obtient l’Oscar du meilleur lm étranger et avec « Ouvre les yeux ». En 1997, elle rencontre Pedro Almodóvar, qui verra en elle l’une de ses muses et obtient un second rôle dans son lm « En chair et en os ».

Au casting de « Don Juan » de Jacques Weber, en 1998, c’est l’année suivante que sa carrière décolle grâce à « Tout sur ma mère » de Pedro. Le succès retentissant lui ouvre les portes d’Hollywood !

Bienvenido a Hollywood, italia y Francia
2001, le tournant de sa carrière et de sa vie ! Elle partage l’écran avec Johnny Depp dans « Blow ». Dans « Vanilla Sky », elle donne la réplique à Tom Cruise, alors marié à Nicole Kidman. L’idylle et le lm sont très remarqués par le monde entier. En 2004, la Scientologie mettra un clap nal à leur union.

Sa carrière se poursuit dans le remake de « Fanfan la Tulipe » aux côtés de Vincent Perez. Elle reprend le rôle d’Adeline, immortalisé en 1951 par Gina Lollobrigida. Ensuite, elle accepte des seconds rôles dans « Gothika » de Matthieu Kassowitz et « Nous étions libres » aux côtés de Charlize Theron.

L’actrice espagnole rejoint le cinéma italien dans « A corps perdus » puis dans les productions françaises de Besson pour « Bandidas » face à son amie Salma Hayek. En 2005, elle rencontre, le temps d’une romance, Matthew McConaughey dans « Sahara ». Rupture vite effacée par la consécration ! Décorée par la France, elle reçoit, le 11 janvier 2006, les insignes d’of cier de l’Ordre national des Arts et des Lettres, ensuite un prix commun d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour « Volver ».

L’oscar et l’amour
2008, année symbolique ! Elle joue dans « Vicky Cristina Barcelona » de Woody Allen et remporte l’Oscardela «Meilleureactricedansunsecondrôle».Maissonplusgrandtrophée,c’estl’amour! Elle retrouve Javier Bardem, son partenaire dans son premier lm et l’épouse en 2010. Ensemble, ils ont un garçon Leo, né en 2011 et une petite lle Luna, née en 2013.

L’année suivante, on la retrouve à nouveau dans un lm de Pedro Almodóvar « Etreintes brisées », puis en 2010 aux côtés de l’acteur oscarisé Adrien Brody dans « Manolette », dans « Nine » avec Daniel Day Lewis et Marion Cottilard et elle incarne la lle de Barbe Noire dans la « Fontaine de Jouvence », le quatrième volet de « Pirate des Caraïbes » qui marque ses retrouvailles à l’écran, avec Johnny Depp.

Depuis, les lms se succèdent dont « Venir au monde », « To Rome with Love » de Woody Allen, assurément fan de la belle hispanique, « Les amants passagers » où Pedro Almodóvar retrouve sa muse, « Cartel » de Ridley Scott, « This man, This Woman » où elle partage l’af che avec Diane Kruger ou encore dans un rôle taillé sur mesure « La reina de España », elle en a la grâce et l’élégance!

Trésor
« Une féminité moderne et af rmée » ! Dans un autre registre, la sublime actrice succède à Kate Winslet dans la campagne de publicité du parfum « Trésor » de Lancôme. Créé par les parfumeurs Christophe Raynaud et Amandine Clerc Matie, la « Nuit de trésor » se laisse respirer comme un philtre d’amour et se vaporise à vingt centimètres de la peau en privilégiant les points chauds de votre corps : à l’intérieur des poignets, sous le lobe de l’oreille, derrière les genoux. Un élixir aussi troublant que son égérie !

Dans les salles obscures
Neuf ans après « Vicky Cristina Barcelona », le couple légendaire, à la ville comme au cinéma, joue et s’aime dans un biopic de Pablo Escobar « Lovling Pablo ». Présenté à la Mostra de Venise, on attend impatiemment la date de sortie.

En salle à partir du 6 décembre 2017, le buzz de cette n d’année est marqué par un casting cinq étoiles du très attendu remake de Sidney Lumet « Le crime de l’Orient express » de Kenneth Branagh qui incarne également le célèbre Hercule Poirot. Penélope Cruz y croise à nouveau le chemin de Johnny Depp dans l’adaptation du livre d’Agatha Christie. A vos classique ! Est-ce la séduisante « Pilar Estravados » incarnée par Penélope Cruz la coupable ? What did you expect ?


Mira-Portrait

Mira

Rencontre avec un duo belge

Mira, miroir en japonais ! Un travail à quatre mains. L’art du peintre Yvan Brutsaert traduit par le photographe Laurent Van Ausloos. Un mélange insaisissable de deux arts excellant dans le trompe-l’œil visuel et mental.

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |

 

Mira, la genèse…
Laurent : Nous avions une autre vie avant ! Yvan était juriste en propriété intellectuelle et moi j’étais publicitaire. On a arrêté de travailler pour commencer quelque chose qui nous faisait vraiment vibrer. De nos passions respectives, on a créé un projet commun.
Yvan : La peinture abstraite et Laurent la photo.

Un duo d’artistes, comment fonctionnez-vous…
Yvan : Je crée sur une structure (toile, bois…) une peinture abstraite, un peu cosmique sortie de paysages imaginaires. Principalement sur acrylique, je travaille les formes et les couleurs.
Laurent : On travaille par effet de miroir. Ce qui sort des mains, de l’imaginaire d’Yvan, je vais les retraduire par la photo. Les impressions papier sont présentées de manière différente, par exemple un contrecollage sur aluminium ou encadré mais également sur plexi ou aluminium pur.

Votre marque de fabrique
Laurent : On aime bien les carrés. Pour le reste, on essaye de ne pas la divulguer. Une prise de vue particulière, ensuite la transformation avec des outils technologiques…
Yvan : Laurent s’approprie la peinture par son univers photographique.
Laurent : La traduction intervient à travers la prise de vue et les outils techniques a n de transformer l’œuvre pour former un nouvel original.
Yvan : L’authenticité de la peinture se retrouve dans le travail mais différemment. On perçoit les craquelures, les couches de la peinture qui ont séché comme dans un trompe-l’œil.

Vos dimensions
Laurent : Un visuel ou une création existe dans une taille a n de la mettre en valeur. Nous limitons pour chacun à trois exemplaires, mais nous créons aussi des pièces uniques. Yvan : Nous proposons également du sur-mesure où on privilégie le client qui recherche une œuvre réalisée pour lui et pour laquelle il va pouvoir participer et donner sa petite touche.

Vos collaborations…
Yvan : Nous travaillons avec des marques pour réaliser des associations créatives.
La chocolaterie Zaabar, fondée en 2007 par Nadine Balcaen, nous a proposé d’utiliser le chocolat comme matière première pour remplacer la peinture.On a reçu des kilos de chocolat à faire fondre ! Quand j’ai eu ni mes peintures sur base de chocolat, Laurent les a retraduit par la photo.

Ensemble, on a créé des recettes de chocolat qui correspondaient à chaque visuel. L’intérêt est de voir un chocolat et de le goûter en même temps. Un de nos visuels verts a inspiré un chocolat au wasabi, un plus dans les rouges est très épicé, les autres sont un peu plus doux.
Laurent : L’œuvre peinte est retravaillée pour parvenir à des visuels qui nous ressemblent. La vitrine du magasin est recouverte d’un vynil que nous avons imaginé.

L’art en vitrine
Laurent : C’est la même démarche. Au cœur du piétonnier de Mons, on nous a demandé de redonner de la vie et de la couleur dans des vitrines inexploitées. C’est devenu comme une galerie à ciel ouvert, un parcours artistique basé sur nos visuels.

Dans le cadre de Cosy Village Exhibition, rue de Namur à Bruxelles, on a également décoré de trois œuvres une vitrine art déco.

Les salons
Laurent : L’an dernier, on a exposé au salon « Maison & Objet » à Paris dans le hall 7 hyper prestigieux. Fin novembre 2017, nous avons participé au deuxième salon international d’art contemporain « Art3f » à Brussels Expo.
Yvan : On vise aussi l’international. On sera à Zurich en n d’année.

Des galeries
Laurent : Du 23 novembre au 7 janvier 2018, nous participons à un événement dans le centre ville où nous exposerons deux pièces au sein de l’événement PIMP MY STREET. Nous avons plein de projets de galeries et d’autres sur le feu que nous ne pouvons pas encore vous révéler. A suivre…

 

MIRA

T : 0473/94 36 98
info@miravisuals.com
www.miravisuals.com