jaggs

Ce qui fait courir les hommes ?

JAGGS ! La jeune marque belge de costumes et chemises sur mesure, mais aussi de jeans et chinos et, bientôt, de maille également sur mesure, a le vent en poupe ! La maison-mère située à Waterloo a choisi Namur pour sa deuxième boutique, avant de séduire d’autres villes francophones dans un futur radieux… Le secret de cette fulgurante réussite ? On en parle avec Alexandre Hames, le boss.

Le costume cravate a fait son apparition en Angleterre vers 1820… Et évolué au gré des modes italiennes, des vagues d’anglomanie à la dandy et mods, des courants plus minimalistes, du look cintré ou de la slim attitude qui affine l’allure… Pourtant, Alexandre Hames, trentenaire élégant, trouvait rarement son bonheur dans les boutiques pour hommes… Aucune marque ne véhiculait une identité qui pouvait lui correspondre, aucune enseigne n’avait le niveau de qualité qu’il était en droit d’attendre. Quant au sur-mesure des grandes enseignes de luxe, il avait une allure vieillotte et aurait pu grever malicieusement son budget. Jusqu’au jour où…

C’est en effet pour répondre à un besoin tout simple, celui de s’habiller, que le jeune entrepreneur décide, il y a six ans, de lancer sa propre marque de costumes et chemises sur mesure. Et le succès est très rapidement au rendez-vous. Dès le troisième mois d’ouverture, le livre des commandes affiche complet. A ses débuts, Alexandre Hames travaille avec un apprenti ; aujourd’hui, il gère une équipe de dix personnes !

« Je prône une élégance décontractée »

Alexandre Hames aime le beau, pas le chichiteux, nuance. Il nous reçoit dans son magasin de Waterloo en tenue décontractée. « Mes vendeurs portent le costume une fois par semaine. Le client qui franchit le seuil de JAGGS ne doit pas se sentir intimidé par le sur-mesure. Au quotidien, notre boulot s’apparente à un vrai travail d’éducation.», précise-t-il. C’est qu’il faut apprendre au client à décomplexer le costume et convaincre une clien- tèle jeune (les 2/3 des clients de JAGGS ont entre 25 et 40 ans) que le sur-mesure qualitatif peut être abordable…

Le costume n’est pas mort ! Non, mais… « Tous les hommes ont besoin d’un costume et quitte à en avoir un, un seul, autant qu’il soit de belle facture ! » Car au-delà des nombreuses professions qui imposent un dress code, le costume reste un marqueur identitaire fort pour exprimer qui on est, un peu comme une deuxième peau… Et quand l’homme ne porte pas le costume, il opte pour le seul blazer, un must have à endosser avec nonchalance sur une chemise-blanche-jeans-basket, pour un look professionnel résolument plus actuel.

 

C’est du belge !

Si JAGGS a choisi des ateliers de confections proches de notre frontière, la prise de mesures, les retouches et les conseils avisés dispensés par le patron et son équipe, sont en revanche 100% belges. « Le Belge est assez conventionnel – on n’est pas à Milan ni à Londres -, mais on lui propose de pimper son classicisme ! » Comment ? « En l’orientant notamment vers des doublures aux imprimés fleuris et colorés », précise Alexandre Hames. JAGGS travaille en effet avec la marque Liberty of London, qui a su s’entourer de designers de renoms pour créer sa large gamme d’imprimés…

Personnaliser son costume, c’est choisir un tissu parmi une offre de 5000 étoffes, une doublure, une couleur de feutrine sous le col, le nombre de poches avec ou sans revers, des boutons, etc. On l’aura compris : JAGGS ne fait pas dans la demi-mesure ! La jeune marque belge offre du vrai sur-mesure à partir d’un vrai patronage, qu’on se le dise ! Costume à accessoiriser éventuellement avec des noeuds papillon… JAGGS en propose près de 1000 en vitrine, déclinables à l’infini par les couturières-maison, le temps d’un café, ou d’un whisky, offert par un patron qui a fait de la convivialité envers le client, une exigence.

Tout nouveau

La volonté de prôner une élégance moderne s’exprime également à travers le jeans et le chino et, dans un avenir proche, la maille. JAGGS propose en effet de choisir sa propre étoffe (dont du denim japonais) pour la confection sur mesure d’un jeans, avec toujours la possibilité de nombreuses personnalisations, jusqu’au moindre rivet du pantalon ! Et, cet hiver, JAGGS se lancera dans le pull sur mesure, tissé en fonction de la taille précise de chaque client.

Au fait, si vous n’aimez pas choisir car vous n’arrivez jamais à vous décider (un rdv avec un homme hésitant pouvant durer 3 heures !), soyez rassuré, les conseils d’Alexandre et de ses équipes guideront vos pas et vous ramèneront à l’essentiel : vous ! Car la coupe parfaite, ce n’est pas celle de tel ou tel instagrameur, c’est celle qui convient le mieux à votre personnalité.


www.jaggs.be


elvis-pompilio

Pompilio fait pétiller l’été 2020

N’importe quel chapeau pensé et créé par Elvis Pompilio accessoirise avec style et panache le look le plus classique. Rien n’entache la créativité de l’attachant modiste bruxellois. Rien ne freine son optimisme. Rencontre chaleureuse dans son atelier bruxellois.

Elvis Pompilio nous reçoit dans son atelier bruxellois, situé Avenue Louise. Pendant le confinement, il a décéléré, comme tout le monde, par la force des choses. Enfin, presque décéléré …  Car Magic Elvis en a profité pour dessiner de jolies capelines en paille (voir page suivante) qui viennent compléter sa collection d’été. C’est que son atelier se trouve, par chance, dans le même immeuble que son appartement … Un lieu ouvert à tous où Elvis Pompilio reçoit ses clients pour des essais ou des achats. « Avec le confinement, c’était soudain si calme, si étrangement calme …, nous confie-t-il, visible heureux de revoir, enfin, du monde !

 

Elvis, soyez franc, avez-vous une tête à chapeau ? Rire. « Oui. Et je vous rassure : tout le monde trouve chapeau à sa tête. C’est souvent une question de volume du chapeau et d’harmonie ou de contraste avec la forme du visage… »

 

Dans son atelier de l’avenue Louise. « J’aime discuter avec le client. Cela me permet de déceler rapidement quelques pans de sa personnalité. Est-il timide ou extravagant ? Est-elle classique ou avant-gardiste ? Mon œil de visagiste fait le reste… Le client essaye évidemment plusieurs couvre-chefs et, la plupart du temps, il repart avec le premier chapeau que je lui ai conseillé ! »

 

La pression. « L’urgence, j’en ai besoin pour créer. Même quand je confectionne un chapeau pour un seul client, je ressens la même pression – positive, je vous rassure -, que lorsque j’accessoirise les collections de grands couturiers comme Thierry Mugler ou Hermès ! En revanche, je déteste la contrainte, j’ai besoin de liberté pour avancer… »

 

Le chapeau idéal. « Il nécessite la création d’une forme. Cette forme, en bois, je la sculpte moi-même sur base d’une forme standard. J’ai étudié la sculpture, pas la mode, croyez-moi, ça m’aide au quotidien pour mes créations ! Chaque béret, chaque capeline, chaque borsalino, chaque melon prend vie sur ces formes. En tant que professeur à la Cambre, j’apprends à mes élèves en Master Accessoires ce processus de création. Travailler la forme, c’est forcément se détacher de l’uniformité des chapeaux fabriqués à la chaîne ! Ensuite, vient le travail du modiste proprement dit, soit j’ai le chapeau en tête et il est prêt en deux jours, soit le processus de création est beaucoup, beaucoup plus long ! Rire. »

 

La révolution Elvis. « A mes débuts, on me demandait souvent un bibi à voilette, un canotier, un béret … Mon audace, mon inventivité, c’est de les avoir dessinés dans des proportions nouvelles, dans des versions pliables pour les mettre dans un sac à main, dans des matières plus modernes … »

 

Sa collection été 2020. « Des pièces intemporelles, que je ne pense pas avoir créées en écho à la crise sanitaire. Ainsi cette grande capeline, que j’ai imaginée multicolore, estivale, joyeuse, pétillante, fantaisiste, …  Une collection baptisée Tutti Frutti, résolument gaie quoiqu’un brin nostalgique des années 50 et 60. Les couleurs sont acidulées, du rose, du jaune, comme des bonbons… Le naturel aussi, qui reste une valeur sûre. Le choix de la paille leur confère une légèreté aérienne, et le tressage offre un subtil jeu d’ombre et de lumière… A la réflexion, cette collection vitaminée, colorée, est peut-être une réponse à l’anxiété générée par cette crise sanitaire … Sans ce confinement, j’aurais sans doute créé une collection moins encline à favoriser l’optimisme ! »

 

Elvis Pompilio s’est-il assagi ? « Non ! J’ai été perçu comme très audacieux, très fantasque. Pourtant, je n’ai pas l’impression de m’être assagi. Dans les années 80, j’étais le seul modiste à faire preuve d’une telle extravagance. J’étais le nouveau, tout simplement. Je ne le suis plus. Peu m’importe, je continue à créer de la même manière, avec la même passion ! » Avec le même talent, aussi.


www.elvispompilio.com
shop@elvispompilio.com


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En accord avec soi(e)-même

Roseline d’Oreye crée des carrés de soie d’une élégance folle où s’exprime son goût des voyages, des récits, des couleurs, de la nature, de la poésie. Rencontre avec une artiste belge qui vous transporte ailleurs.

On a découvert la boutique éphémère de Roseline d’Oreye, par un heureux hasard, en nous perdant dans les rues d’Ixelles. Ses carrés de soie enchantent le regard, c’est peu de le dire. Objets d’art ? Accessoires chic ? Une chose est sûre, nous devons faire plus ample connaissance avec l’artiste. Le lendemain, nous la retrouvons chez Balthasar Brussels, la nouvelle galerie du Grand Sablon qui réunit, sous un même toit, de nombreux créateurs. Roselyne d’Oreye y expose ses carrés de soie et ses « nastrito », de jolis rubans de soie à porter autour du cou, au poignet, à son sac à main, à la manière des Twilly d’Hermès.

D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Roseline a toujours dessiné. Et voyagé. Dans sa valise, elle emporte un kit de peinture portatif et un carnet de voyage, son compagnon de route où elle note ses découvertes, ses impressions, ses émotions. Roselyne y dessine, notamment, des danseuses à Bali. De jolis croquis exotiques qui vont donner vie à un carré de soie qui ouvre le regard. Quand elle ne voyage pas, Roseline lit et se laisse inspirer par des poèmes de l’écrivain austro-hongrois Rainer Maria Rilke, avant de les transposer dans la composition d’un carré de soie. De la poésie à fleur de cou encore, avec la collection les Muses, où la grâce se mêle au mystère. Sa toute nouvelle collection, Bleus Cieux, parle d’un ciel bleu auquel tout un chacun aspire, le bleu du Jardin Majorelle si cher à Yves Saint Laurent, le bleu de la vita e bella, le beau du ciel de Magritte, aussi.

C’est son but, sa bataille. Consacrer sa vie à ses passions. « J’ai été illustratrice et professeur en arts plastiques pendant 10 ans. Mais je n’arrivais pas à m’investir pleinement dans ce qui était vraiment ma passion. Je viens d’une famille noble catholique (les d’Oreye de Lantremange, ndlr) où l’art était considéré comme un divertissement du dimanche. Il n’était pas question de prétendre au statut d’artiste à temps plein. Ni à celui d’entrepreneur au féminin… »

Roseline d’Oreye a pourtant la certitude, en son for intérieur, au-dedans, qu’elle doit s’accrocher à ses rêves, coûte que coûte. C’est une question de survie. Un WoWo Funding (plateforme de crowdfunding pour les femmes), des rencontres bienveillantes et un réseau qui se construit peu à peu, vont alimenter une première collection qui voit le jour en 2019. Roseline prend son envol, exprimant dans ses carrés de soie à la fois son talent d’illustratrice et celui de conteuse d’histoires. Désormais réconciliée avec son héritage, elle inscrit 1249, date à laquelle remontent les premières traces de sa famille paternelle, dans son logo… Pourquoi la soie ? « Parce qu’elle véhicule ma sensibilité, exprime la pérennité, le raffinement, le lien entre l’Orient et l’Occident. Et le carré, car il renvoie à la stabilité… ».

On adore les carrés de soie de Roseline d’Oreye. On les plie en rectangle ou en triangle, on les positionne autour du cou pointe braquée sur la poitrine, ou sur le côté. A la cowboy, c’est plus girly que l’on imagine. Et l’été, le carré devient foulard, noué sous la nuque, pour un look bohème chic. En toute circonstance, on le noue au poignet ou à la anse d’un sac à main. Et vous, comment allez-vous vous approprier son carré de soie ?


Où trouver les carrés de soie de Roseline d’Oreye ?

Boutique Ephémère à Ixelles, Balthasar Brussels au Grand Sablon, Penélope by Armelle à Chaumont-Gistoux, Tumi to me à Waterloo, Belva à Leuven. Et sur son site : www.roselinedoreye.com


be-perfect-magazine

100 % cachemire

La marque belge Simple-Sophie a déjà séduit le tout Knokke, avec une première boutique ouverte en juin dernier. Et pour cause : on y trouve des pulls et accessoires en cachemire de chez Todd et Duncan, les meilleurs artisans fileurs d’Ecosse, qui fournissent également Chanel, Dior, Prada ou encore Hermès …


Julie-taton

Dans le vestiaire de Julie Taton

Julie porte une robe Military Vegetal de chez Imprevu (129,99€), des bracelets « Maillons » de chez Camille Belgian Creation (75€) et un chapeau de chez Elvis Pompilio.

Julie Taton incarne à sa façon ce que notre pays a de meilleur : la joie de vivre, l’humour, la simplicité et la beauté bien entendu. Attention les yeux, notre plus belle Miss Belgique nous ouvre les portes de son vestiaire estival 100% belge.  

Julie-taton
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Julie-taton
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Julie-taton

Julie porte une robe Alison de Chez Just Eve (324,99€), un pendentif « scaracoeur » (650€) et des passementeries en soie naturelle (50€) de chez Marie France.

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Julie porte une jupe Vibe (395€), un t-shrit No Thanks (65€), un sac Virtue (145€), des bottines Voutrageous (295€) de chez Essentiel Antwerp. Mobilier : Madison Avenue.

Julie-taton

Julie porte une robe Melina de chez Natan (595€), une bague en or jaune (3500€) et un collier (650€) de chez Marie France.


Dazibao-camille-coppens

Génération Y, Camille Coppens rend le diamant abordable

Dazibao, c’est l’histoire de Camille Coppens qui, lassée de ne pas trouver la bague parfaite, a décidé de la créer. Depuis, elle a lancé un concept innovant : ses clients sont les designers des bijoux de leurs rêves, à un prix accessible. 

Dazibao-camille-coppens
© Eline Lonchay

Des bagues de fiançailles sur mesure et pour tous budgets…

C’est eux les designers et nous les artisans : les gens viennent vers nous avec quelques inspirations et un budget. Nous faisons tout le travail en amont afin d’avoir les meilleures pierres au meilleur rapport qualité/prix. Soit les clients savent exactement le design dont ils ont envie, soit ils n’ont aucune idée (souvent des hommes qui viennent seuls) et ils nous font confiance pour une création ; dans ce cas, je dessine la bague de A à Z. 

Question prix…

On peut créer une bague de fiançailles merveilleuse pour 2.000 euros, puis il y a des budgets entre 5 et 10.000 euros et ensuite les 10.000 et plus. Certaines personnes souhaitent consacrer un budget pour avoir la pierre la plus pure, la meilleure taille, grandeur et poids soit ils préfèrent un budget abordable et bien souvent les réalisations sont dès lors plus jolies et plus originales qu’un gros caillou porté sur 4 griffes. 

Le secret pour rendre les bijoux accessibles…

J’achète directement à la source et j’arrive à vendre à des prix de gros contrairement à d’autres bijouteries. 

Une marque de bijoux en diamants et or sur-mesure, handmade et 100% belge…

Tout est réalisé à Anvers, j’y mets un point d’honneur car j’achète local, je consomme local ! Ce n’est pas du tout dans ma philosophie d’avoir une production en Inde, en Turquie ou en Bulgarie même si les prix sont plus attractifs. 

Mon processus de création est le même que pour un architecte. Je fais le dessin et je suis toute la production. Je me rends à l’atelier pour tout contrôler et faire un check-up des tailles ; mes artisans savent que je suis très pointilleuse.  

Le diamant, la pierre parfaite…

C’est la pierre qui brille le plus et qui est la plus résistante sur l’échelle de Mohs par rapport aux pierres de couleurs. Le diamant est éternel, il ne se casse pas, il traverse les années et ne dévalue pas. Il se transmet de génération en génération, d’ailleurs j’encourage mes clients à utiliser une pierre de famille hautement symbolique.  

Les diamants sont éternels…  

Ils sont plus tendance que jamais ! Il y a eu, ces dernières années, un rajeunissement du diamant notamment grâce à Tiffany & Co qui ont choisi comme égérie le mannequin Kendall Jenner ou encore la chanteuse Rihanna qui a posé pour Chopard. Parmi mes clientes, de nombreuses jeunes femmes s’offrent un bijou qui va traverser les années et qu’elles peuvent porter tous les jours. Elles préfèrent investir dans une pièce qui ne dévalue pas plutôt que d’innombrable bijoux de fantaisie. 


www.dazibao-antwerp.com


bernard-depoorter

Bernard Depoorter, tell me…

La Reine Mathilde, la Princesse Claire, Lara Fabian, Typh Barrow, le couturier belge Bernard Depoorter a déjà habillé de nombreuses personnalités. A présent, il confectionne avec sa fiancée, l’artiste plasticienne  Kaixuan Feng, les masques Depoorter Couture pour Monsieur & Dame réalisés dans un tissu italien de haute qualité en crêpe micro fibre stretch et lance une nouvelle marque de prêt-à-porter : Lunisme. 

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTO COVER : KAIXUAN FENG

Votre source d’inspiration est… Kaixuan, ma fiancée.

Votre force est… le positivisme.

Votre défaut majeur est… l’organisation !

Votre péché mignon est… le chocolat.

Jamais sans mon… Tea vert de Chine. 

Vos définitions de la perfection sont… l’épurement et l’harmonie.

Le bonheur se résume par… l’amour, la passion, la santé.

bernard-depoorter

Be Confined

La vie en confinement, c’est… génial, enfin le Monde se pose et le silence est un délice ! 

Ce qui vous manque le plus sont… les pique-niques à la bougie avec mes amis au Château de La Hulpe ou au Jardin du Luxembourg à Paris.

Vous avez profité du confinement pour faire… une grande introspection intérieure et sur mes projets d’avenir. Beaucoup d’idées pour la nouvelle marque que je crée avec Kaixuan : la Maison Lunisme.

Votre plat le plus réconfortant en cette période de crise est… simplement un artichaut ou un avocat avec une larme d’huile d’olive.

Le livre à lire absolument est… « Cinq méditations sur la beauté », un livre de mon Maître, François Cheng.  Un grand classique !

bernard-depoorter
© Gerard Uferas

BENARD DEPOORTER COUTURE

Du lundi au vendredi de 10h à 18h

Rue du Béguinage, 39 -1300 Wavre
Tel : 010/22 36 21

www.bernarddepoorter.com


Shades of Blue Jean

Nouvelle saison, nouvelles envies !

Shades of Blue Jean, la tendance phare de ce printemps 2020.

jacob-cohen

1. Jacob Cohen


essentiel-antwerp

2. Essentiel Antwerp


Jupe fourreau en jean bleu pâle à imprimé graffiti 165€
www.essentiel-antwerp.com

 

IMAGIN

3. I.Ma.GI.N.


Ring Ba Enamel Blue 49€
www.imaginjewels.com

 

Marie-Laurence-Stevigny

4. MLS Marie Laurence Stevigny


Zip Denim & Natural Leather 219€
www.marielaurencestevigny.com

 

JAGGS

5. Jagg’s


Noeud papillon 39€
www.jaggs.be

 

 

baobab

6. Baobab Collection


Beach Club Pampelonne; dès 79€
www.baobabcollection.com

 

 

Havanaias

7. Havanaias


Origine Flatform Loafer 40€
www.havaianas-store.com

 

bash

8. Ba&Sh


Chemise danee 150€
www.ba-sh.com

 

 

bash

9. Ba&Sh


Jean Bolton 170€
www.ba-sh.com

bash

10. Ba&Sh


Jupe bowie 150€
www.ba-sh.com

Jack-Jones

14. Jack & Jones


Denim short 39,99€
www.jackjones.com

 

Jack-Jones

13. Jack & Jones


Glenn original JOS 788 50SPS 79,99€ + Coupe slim veste en jean
www.jackjones.com

 

briston

12. Briston


Clubmaster Classic à partir de 270€
www.briston-watches.com

 

bash

11. Ba&Sh


Sandales carmine 240€
www.ba-sh.com

 

Longines

15. Longines


Conquest V.H.P. – 41 mm 880€, 43 mm 910€
www.longines.com

 

liu-jo

16. Liu Jo


Combi-short en denim Tie-Dye 229€
www.liujo.com

 

 

liu-jo

17. Liu Jo


Lunettes 125€
www.liujo.com

 

Sandro

18. Sandro


Yza bag 275€ + Denim hat 65€
www.sandro-paris.com

fabienne-kriwin

19. Fabienne Kriwin


Boucles d’oreilles Pénélope 425€
www.fabiennekriwin.com

 

Ole-Lynggaard-Copenhagen

20. Ole Lynggaard Copenhagen


Life bracelet in 18K white gold 225€
www.olelynggaard.com

 

Loïs

21. Loïs


Shirt New Sol Ring Denim 89,95€
www.loisjeanstore.com

 

Maje

22. Maje


Blouson en jean avec strass 275€
www.maje.com

Maje

23. Maje


Jean à poches 175 €
www.maje.com

 

Maje

24. Maje


Jean taille haute et jambe large 175€
www.maje.com

Maje

25. Maje


Blouson sans manche en jean 250€
www.maje.com

 

Filles-a-Papa

26. Filles à papa


HAVANA Flower patches denim shirt 490€ + MARTINIQUE Flower patches denim short 360€
www.shop.fillesapapa.com

Filles-a-Papa

27. Filles à papa


JOSH TIE&DYE denim cowboy boots 480€
www.shop.fillesapapa.com

Filles-a-Papa

28. Filles à papa


DENVER TYE&DYE denim over-the-knee cowboy boots 640€
www.shop.fillesapapa.com

 


Des parfums aux effluves printaniers

Une sélection Be Perfect pour célébrer la fête des Mères et la fête des Pères. Plus que jamais, on célèbre celles et ceux qui nous sont essentiels !

1. Morreale


 « Héritage » célèbre l’anniversaire de la Maison Morreale reconnue pour ses parfums les plus chers au monde et bien plus encore !
– For her, De Donate  : notes d’ananas, de vanille bourbon, de citron, de bois de rose, de  jasmin.100ml ; 105€.
– For him, Morreale by Morreale : notes cuivrées de musc blanc, de jasmin, de vétiver, de bergamote.100ml ; 105€ 

 

2. Dolce & Gabbana


– For her : The Only One, mandarine italienne, pomme verte, essence de neroli et de noix de coco, fleur d’oranger, vanille noire, bois de cèdre et de cashmeran, jasmin sensuel. 50ml : 109 €
– For him : The One For Men, néroli doré facetté de notes de cuir noir profond. 50ml : 89 €

 

3. Elie Saab


Le Parfum Essentiel, la signature de fleur d’oranger et de patchouli réinventée pour revenir à l’essentiel, avec un chypré floral blanc resplendissant. 50ml : 93 €

 

4. Issey Miyake


IGO, 1 fragrance iconique, 2 bouteilles pour se parfumer à tout moment !
– For her : (60ml + 20ml) : 113€
– For him : 100ml (80ml + 20ml) : 95€

 

5. Zadig & Voltaire


This Is Love.
– For her : un floral gourmand,  gingembre, notes de violette et de vanille, santal chaud. 50ml : 82€
– For him : zeste de bergamote, fleur d’oranger, nuage de bois de santal. 50ml : 65€

 

 

6. Serge Lutens


Collection Noire : les 20 ans de la Maison célébrés en 3 fragrances décorées de zellige rappelant le Maroc si cher à son créateur : Ambre Sultan, Fleurs d’Oranger et La Fille de Berlin. 50ml : 120€

 

 

7. Jean Paul Gaultier


 Le Mâle – Aviator. Une fraicheur mentholée, une virilité boisée, un peu de Violette Absolu en piment. Edition limitée.125ml : 104€

 

8. Coach


« Dreams », une fragrance boisée s’ouvrant sur des notes d’orange amère et de poire juteuse, un cœur de gardénia et de fleur de cactus, la sensualité du Joshua tree et la touche musquée d’ambroxan. 60ml : 70€

 

 

9. Lanvin


 Modern Princess Blooming, un parfum floral fruité musqué, infusé d’un enthousiasme communicatif. 60 ml : 62€

 

10. Emporio Armani


You Freeze, nouveau duo de fragrances rendant hommage à la force du couple.
– For her : un fruité et floriental. 50 ml : 79€
– For him : un fougère hespéridé et boisé. 50ml : 68€

 

11. Miss Dior Rose N’ Roses


Une vague de pétales odorants amplifiée par des notes fruitées et juteuses de bergamote et de mandarine soutenue par la note citronnée, mentholée d’une essence de geranium. 50ml : 86,79€

 


isabelle-lenfant

IL, des bijoux émouvants

La Bruxelloise, Isabelle Lenfant, crée des bijoux « talisman » qui soignent ou protègent. Une fabrication artisanale 100% belge, des jewelstories aux symboles positifs, rassurants dont on raffole à l’image de sa bague « Sparadrap » et de son bracelet « L’Ecchymose ». Rencontre avec une femme qui adore jouer avec les maux/mots.

MOTS : ARIANE DUFOURNY
PHOTOS : ERIK ANHIERENS

Des jewelsstories… Un bijou pour se soigner : « Panse / Pense avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Il-s racontent une histoire et s’offrent de génération en génération. J’ai créé les bijoux « pansements » dans l’idée que, quoi qu’il se passe, on doit réfléchir même si parfois ça fait mal, mais penser permettra d’avancer dans la vie. 

J’ai créé le « Scotch » réalisant que parfois il est trop tôt pour voir la réalité, alors on recolle et après, ça va aller…Le « lâcher-prise » a été imaginé à un moment où j’en avais besoin. Je raconte mon histoire afin que les gens soient libres de raconter la leur en portant mes bijoux. [NDLR. Je confirme ! Après notre entretien, je me suis offert la bague « Sparadrap ».] 

L’évènement qui va sceller son destin… J’ai fait mes études à La Cambre en stylisme ; ensuite j’ai travaillé dans la mode. J’avais dessiné ma bague « Sparadrap » mais elle était irréalisable sans technique. Un jour, tous les bijoux de ma maman ont été volés et je me suis rendue avec elle chez un bijoutier qui pouvait lui reproduire la bague d’un artiste que mon père lui avait offert. En discutant avec ce dernier, il m’a proposé d’apprendre à réaliser mes bijoux chez son fabricant qui avait son atelier chez les moines à Maredsous. Ce fut très drôle !

La bague « Sparadrap », sa story… Enfant, je me coupais tout le temps et j’avais toujours des sparadraps aux doigts. J’adorais, trouvant cela super beau ! Mon rêve ? Un sparadrap en or ou en argent !

Une fabrication artisanale 100% belge… Je dessine mes modèles qui, après sont conçus dans des moules à Anvers et ensuite je les retravaille. 

Ses matériaux de prédilection… L’argent et l’or.

Ses créations en diamant… Comme disait Oscar Wilde « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », je trouve fantastique que le diamant et le charbon aient la même conception. J’aime les différentes facettes du diamant, faites d’ombres et de lumière, comme chez l’être humain. Dans mon solitaire « L’éclat », j’ai fait une brèche pour briser la solitude. Et comme disait Michel Audiard : « Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière ».

Ses bijoux en adjectif… Évolutif ! J’aime les êtres qui bougent, pensent, veulent avancer dans la vie ; pas la stagnation ! « Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître » disait Marguerite Yourcenar.

Sa symbolique… Les médicaments ! J’adore l’univers médical depuis que je suis petite même si j’ai horreur du sang. (Rire). Une de mes deux sœurs est chirurgien et mon père est gynécologue. Il porte le meilleur nom du monde : Lenfant ! 

Sa devise… Le changement ! Si on veut tout contrôler, on va se tromper et se rendre compte qu’on n’y arrivera pas, en prime de belles baffes ! 

Un message positif… Il ne faut pas s’apitoyer sur son sort mais vivre dans un monde « think positif » est dévastateur car irréel ! Les blessures ne sont pas « dark », elles nous enrichissent !

Perfect ou imperfect… Nous sommes tous imparfaits ! Être parfait n’est pas beau. 

Nos modèles préférés… Le bracelet « L’Ecchymose » (H+F) qui symboliquement guérit les fissures de la vie, le pendant « Lâcher-prise » ou un premier contact, la bague en forme de sparadrap « Le Lendemain » (H+F), pour nous rappeler que quoiqu’il se passe, tout ira bien !

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ISABELLE LENFANT

Sur RDV
isabellelenfant@gmail.com
www.i-l.be