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Dépouillé-e du superflu ANDIAMO

Immortalisées par ses plages aux eaux cristallines, ses oliviers centenaires bravantle sirocco, ses falaises de calcaires, c’est l’authenticité des Pouilles qui marquent nos mémoires à l’instar de La Masseria San Domenico. Une adresse qu’on aimerait garder secrète pour prolonger le souvenir de sa douceur d’y vivre, une parenthèse de sérénité qu’on ne voudrait jamais refermer.

MOTS : ARIANE DUFOURNY

Dans le talon de la botte de l’Italie, la mer est omniprésente. Les mers plus précisément. L’Adriatique et l’Ionienne aux couleurs émeraude ou bleu- pastel se parent de plages aux sables blanc ou doré, adossées à des falaises ou bordant des pinèdes. Image d’Épinal, certes. Cependant, Les Pouilles se révèlent paysannes à travers leurs « ulivi secolari » (oliviers centenaires). Façonnés par le temps, le soleil et le vent, leurs troncs noueux semblent imprégnés de la vision des sages et nous imposent l’humilité.

C’est entre Bari et Brindisi que nous avons trouvé notre havre de paix. Une route bordée d’oliviers séculaires et de murs en pierres sèches nous emmène au sein d’une exploitation oléicole de 100 hectares. « La Masseria San Domenico » se veut époustouflante de simplicité. Jadis tour de guet des chevaliers de l’Ordre de Malte, l’imposante bâtisse blanche du XIVème siècle a été rénovée sans perdre son âme. Une beauté monacale où règne un calme absolu.

Le mot « hospitalité » y trouve tout son sens et laisse s’exprimer la générosité du cœur. D’un sublime gâteau d’anniversaire servi dans le jardin de notre suite, à l’attention des barmans et du discret pianiste, le luxe et le professionnalisme résident dans les détails. Des vélos sont à notre disposition pour rejoindre le golf ou la plage privative et son architectural restaurant « La Nassa ». Au gré des saisons, les restaurants se muent. Voûtes monumentales et vaste cheminée en pierre font place en été aux déjeuners et dîners servis au bord de la piscine paysagère.

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Dans le talon de la botte de l’Italie, la mer est omniprésente. Les mers plus précisément. L’Adriatique et l’Ionienne aux couleurs émeraude ou bleu- pastel se parent de plages aux sables blanc ou doré, adossées à des falaises ou bordant des pinèdes. Image d’Épinal, certes. Cependant, Les Pouilles se révèlent paysannes à travers leurs « ulivi secolari » (oliviers centenaires). Façonnés par le temps, le soleil et le vent, leurs troncs noueux semblent imprégnés de la vision des sages et nous imposent l’humilité.

C’est entre Bari et Brindisi que nous avons trouvé notre havre de paix. Une route bordée d’oliviers séculaires et de murs en pierres sèches nous emmène au sein d’une exploitation oléicole de 100 hectares. « La Masseria San Domenico » se veut époustouflante de simplicité. Jadis tour de guet des chevaliers de l’Ordre de Malte, l’imposante bâtisse blanche du XIVème siècle a été rénovée sans perdre son âme. Une beauté monacale où règne un calme absolu.

Le mot « hospitalité » y trouve tout son sens et laisse s’exprimer la générosité du cœur. D’un sublime gâteau d’anniversaire servi dans le jardin de notre suite, à l’attention des barmans et du discret pianiste, le luxe et le professionnalisme résident dans les détails. Des vélos sont à notre disposition pour rejoindre le golf ou la plage privative et son architectural restaurant « La Nassa ». Au gré des saisons, les restaurants se muent. Voûtes monumentales et vaste cheminée en pierre font place en été aux déjeuners et dîners servis au bord de la piscine paysagère.

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Les bienfaits de la nature

Entre mer et campagne, cette retraite exclusive est parfaite pour profiter d’une thalassothérapie qui tire ses bienfaits des eaux salées et minéralisées de l’Adriatique, puisées à 400 mètres de profondeur. Le Spa dispose d’une piscine d’eau de mer chauffée surmontée d’une coupole vitrée et propose des soins signés « Thalgo », « Carita » et « Masseria San Domenico Belleza » dont l’ingrédient principal, l’huile d’olive, est extraite du domaine.

Diète méditerranéenne, patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Ici, les produits de saison sont légion et font la part belle aux produits du terroir. L’huile d’olive infuse toute la gastronomie et se veut l’unique source de lipides du régime méditerranéen (sur demande), spécialité de la Masseria. Hé oui, il est possible de perdre du poids sans renoncer à savourer leurs délicieuses pâtes.

Parfait pour explorer les trésors des Pouilles

La dolce vita, c’est ici mais aussi là-bas ! L’italianité s’impose à bord de notre Fiat 500 qui nous emmène découvrir les merveilles des alentours.

Monopoly : Barques bleues encadrées de maisons chaulées, un décor de carte postale orientale.

Lecce : La Florence baroque du Sud mérite qu’on s’y attarde.

Conversano : Peu touristique, la petite ville abrite un château médiéval construit par les Normands et le « Pashà » un restaurant étoilé qui vaut le détour. www.ristorantepasha.com

Alberobello : célèbre pour ses « trulli », petites maisons cylindriques de pierres sèches aux toits pointus où logeaient autrefois des paysans, reste incontournable même si les rues sont habitées par des souvenirs kitsch qui nous donnent l’envie de détaler.

Polignano a Mare : coup de cœur pour ce joyau de la Vallée d’Itria perché sur une falaise calcaire sur- plombant les eaux cristallines de l’Adriatique. Des vues à couper le souffle qui ont inspiré le chanteur natif, Domenico Modugno. « Volare, oh, oh… Cantare, oh, oh, oh, oh… Nel blu dipinto di blu… Felice di stare lassù… »

MASSERIA SAN DOMENICO

5*- Savelletri di Fasano
Italie

www.masseriasandomenico.com


Croix-fry

UNE AFFAIRE DE FAMILLE

A Manigod, au cœur des Aravis, en Haute-Savoie, tout le monde connaissait MarieAnge, la sœur de Marc Veyrat, illustre chef de la Savoie gourmande. Marie-Ange, la femme qui a créé la première tartiflette et qui savait recevoir ! A sa mort, Isabelle et Eric, ses enfants, ont repris le flambeau. Désormais, c’est Eric qui officie aux fourneaux de La Table de Marie-Ange, pendant qu’Isabelle gère les Chalets-hôtel de la Croix-Fry. Ensemble, ils travaillent à préserver l’âme accueillant d’un authentique chalet en bois patiné par le temps, d’un salon à paresse et de suites ultra douillettes où l’on peinerait à sortir de la couette joufflue, si la table d’Eric, typique du terroir savoyard, n’était aussi raffinée …

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTOS : SOPHIE MOLESTI DAVID ANDRE

Des moyennes montagnes boisées où l’on skie entre les résineux, de vastes forêts havres de paix, des villages désarmants d’authenticité qui attirent une clientèle raffinée, des chalets bicentenaires joliment valorisés, une ambiance pastorale : le Massif des Aravis en Haute-Savoie a la cote, à juste titre ! Nous posons bagages à moins de 1500m d’altitude, aux Chalets-hôtel de la Croix Fry, du nom du col de montagne routier qui relie Manigod à La Clusaz. Sur la terrasse providentielle des Chalets-hôtel avec vue panoramique sur le massif des Aravis maquillé de neige, le soleil darde ses rayons à travers les branches des mélèzes. Isabelle Loubet-Guelpa et son frère Eric Guelpa partagent le verre de l’amitié, la mondeuse évoque la violette, la tarte aux myrtilles d’Eric nous fait de l’œil – on ne pourra leur résister longtemps! Intarissable sur sa région et les siens, Isabelle nous raconte sa saga familiale : « La première génération, c’est mémé Karavi, une pionnière du tourisme. On est en ‘39, le gîte de la famille Veyrat se résume alors à une petite auberge de montagne et deux chambres aménagées dans la grange. La deuxième génération, c’est Lina, la fille de mémé, et Pierre, son mari, à qui l’on doit le premier téléski dans la vallée. La troisième, c’est Marie-Ange, ma mère (la sœur de Marc Veyrat, le chef au large chapeau noir – NDA). Ma mère va transformer la petite auberge en un chalet-hôtels 4 étoiles, l’accueil y est décontracté, le restaurant gourmand – c’est ma mère qui a inventé la tartiflette le 14 juillet 1996 ! A sa mort, mon frère et moi avons décidé de continuer à accueillir nos hôtes dans notre chalet de famille… ».

Croix-fry

Une lignée de femmes Isabelle, quatrième génération d’une lignée de femmes qui, chacune à sa manière, a réussi à apprivoiser la montagne. Isabelle qui s’est formée à l’herboristerie et nous explique notamment comment fabriquer de l’Arnica montana maison, avec la plante miraculeuse cueillie cet été sur le plateau de Beauregard. Isabelle qui nous raconte encore comment sa mère MarieAnge, propriétaire-décoratrice, aimait chiner à gauche et à droite du mobilier savoyard. Un style de jolie carte postale qui l’a vue grandir et qu’elle a fait sien en y apportant des touches chaleureuses à souhait : canapés réchauffés de peaux de mouton et de coussins écossais, corbeilles de coloquintes colorées, édredons ventrus, joufflus … Isabelle, secondée par Eric. Car la cuisine, c’est bien l’affaire du frère aîné. Eric a du caractère et sa cuisine, récompensée de 2 toques au Gault & Millau, lui ressemble, franche et généreuse : rissoles aux cèpes, féra du lac d’Annecy, girolles, pormonier (saucisse verte aux herbes), tarte aux noix, fabuleux cake aux myrtilles fraiches, original dessert en forme de cèpe au chocolat, ronde de fromages (tomme, reblochon fermier…), c’est toute la Savoie pleine de vie qui s’invite à notre table. Avec un petit plus : les fleurs des alpages, la gentiane, le soufflé oui mais au génépi qui nous rappellent que le vrai bonheur, c’est là-haut, dans la montagne. Demain, c’est promis, on quitte la salle à manger et le salon à paresse pour dévaler les pistes de la Clusaz…

Croix-fry

Hiver comme été

Les chalets-hôtel de la Croix-Fry : un hôtel (9 chambres, 4 suites) ouvert de juillet à mi- septembre et de décembre à début avril, plus une douzaine de chalets satellites en bois (de 2 à 10 personnes) en location toute l’année. Le tout forme un hameau montagnard à 2 km des pistes (navettes privées gratuites).

On fait quoi à La Croix-Fry ou dans le coin ?

On réserve 1h de massage à l’espace bien-être de l’hôtel de la Croix-Fry. Annick, naturopathe, agit sur tous les fronts.

On suit un atelier « herbes des alpages en cuisine » Isabelle est formée à l’herboristerie (c’est avec elle qu’on a appris à faire de l’Arnica montana maison) et Eric ajoute volontiers des herbes et plantes des alpages dans ses recettes…

On se pose au Lo Garâjo, le nouveau café-concept d’altitude de Manigod, qui réunit salon de thé, cave à vins, bar à jus, boutique d’objets insolites, coin céramique. Avec, en prime, une vue imprenable sur la vallée de Manigod et la chaine des Aravis.

On glisse. Ski évidemment (au domaine La Clusaz Manigod) et véloski au Grand Bornand (à 17 km de Manigod), créé par un artisan savoyard qui a ajouté au vélo un frein … en forme de griffes. Sympa en diable.

On visite une distillerie. À l’ombre du clocher de La Clusaz (à 7km de la Croix-Fry), se dresse la Distillerie des Aravis fondée en 1954. Petite mais vaillante entreprise, elle est gérée par Mathieu qui n’est autre que le petit-fils de… Mathieu Castellano dont le plus connu des génépis porte son nom, le fameux génépi du Père Mathieu ! Dégustation de génépi, et d’autres produits-phares, dont un limoncello artisanal.

Croix-fry

Incontournable ?

Le Reblochon fermier est né au Grand Bornand. Re-blochon, quel drôle de nom ! C’est que « blocher » signifie traire la vache en vieux français, « reblocher » c’est traire une deuxième fois un lait qui servira à faire le Reblochon fermier. CQFD.

Y aller ?

Bruxelles – Manigod : 8h par la route ou 1h d’avion via Genève puis 58 km (direction Annecy) pour rejoindre Manigod.

Croix-fry

CHALETS-HÔTEL DE LA CROIX-FRY

Pré Jean -Route du Col – 74230 Manigod – France
T : 00 33 4 50 44 90 16
contact@hotelcroixfry.com
www.hotelchaletcroixfry.com


La vie de palace, en toute discrétion

Gstaad, 2900 habitants, 5 palaces. Pourquoi ce petit village star de l’Oberland bernois est-il devenu le paradis de la gentry fortunée ? Pourquoi trouve-t-on ici la plus haute concentration en millionnaires d’altitude ? On est allée sur place pour trouver la réponse et en profiter pour tester ces palais pur luxe braqués sur les cimes enneigées…

MOTS : SERVANE CALMANT
PHOTO : GSTAAD PALACE

Imaginez une rue piétonne, la plus petite de Suisse, affectueusement baptisée «Promenade», qui abrite des enseignes haute couture, des joaillers, des galeries d’art, une table étoilée (Chesery), un salon de thé, une épicerie fine, une jolie chapelle, une patinoire. Un supermarché aussi. Restons terre à terre : à moins de dévaliser chaque boutique en période de soldes, on fait le tour de Gstaadla-discrète en 22 minutes chrono ! Rien, de prime abord, n’explique en effet pourquoi ce petit village coquet est courtisé par le gotha international. Rien, car Gstaad n’affiche pas un luxe ostentatoire, préférant au bling-bling l’authenticité alpine – l’harmonie des constructions étant préservée par une politique d’urbanisme draconienne ! Rien, sauf… Levez les yeux : vous la voyez l’imposante silhouette médiévale du Gstaad Palace, ce château de conte de fées qui toise et domine tout le village ? Ouvert en 1913, ce palace au charme aujourd’hui désuet a accueilli jadis Liz Taylor, Richard Burton, Sophia Loren, Grace Kelly, et tous les mondains et mondaines des Années Folles qui venaient prendre l’air à la montagne radieuse. 1916, un autre événement va bouleverser à jamais la vie de Gstaad : l’Institut Le Rosey y établit son campus d’hiver. Dans cette école privée internationale pour jeunes millionnaires de 8 à 18 ans (le minerval y avoisine les 100.000 euros), on apprend à devenir encore plus riche et… à skier. Depuis ces deux dates phares, Gstaad est le domicile de vacances des fortunés. Les célébrités (Travolta, Polanski, Federer, … ) sont tombées sous le charme de chalets anciens au luxe inouï nichés sur les hauteurs du village et les nantis trouvent dans l’offre hôtelière une vraie réponse à leurs exigences. Reste deux questions, ô combien fondamentales, à se poser : comment arriver à Gstaad – en train, en limousine ou en jet privé ? Et quel palace choisir ? Voici nos trois favoris.

ALPINA GSTAAD LE GRAND BELLEVUE – le plus arty

Inauguré en décembre 2012, l’Alpina (56 chambres et suites) peut se targuer de faire partie des 100 meilleurs hôtels au monde (Travel + Leisure). A juste titre ? Affirmatif. Pour y arriver, le concierge emprunte une voie souterraine creusée dans la montagne – Allô 007 ? – avant de nous inviter à traverser un hall d’accueil à la démesure assumée. Visite des lieux : le vernis est résolument arty, l’Alpina enrichit régulièrement sa collection d’œuvres d’art – la préférée des clients étant sans conteste le « And I said I Love You » de la plasticienne britannique Tracey Emin. Notre suite ? Luxueuse. Boiseries d’époque, chic alpin avec des notes contemporaines – feu ouvert évidemment. Et le plaisir se prolonge au spa : soins labellisés Six Senses, deux piscines (couverte et extérieure avec vue sur les cimes enneigées). Mais c’est l’offre gourmande qui fait toute la différence : deux restaurants étoilés Michelin, le Sommet et le Megu. Ce dernier, paradis culinaire nippon géré par deux chefs japonais formés au Megu de New York, a déjà séduit le Tout-Gstaad. Conçu par l’architecte-designer en vogue, Noé Duchaufour-Lawrence, le design du Megu s’inspire notamment des temples japonais, ce qui confère au lieu une atmosphère alpino-japonaise d’une rare élégance. Bref, s’installer à l’Alpina, c’est souffrir de devoir le quitter un jour ! Trop court séjour mais coup de cœur.

www.thealpinagstaad.ch

© The Alpina Hotel

LE GRAND BELLEVUE – le plus singulier

Le palace le plus central, le plus proche de la rue piétonne, littéralement au seuil de la Promenade, et niché au cœur d’un parc. Moins dominant que le Gstaad Palace, le Bellevue offre paradoxalement la… moins belle vue sur la montagne. C’est probablement là la seule critique à formuler à l’encontre de cet établissement de 48 chambres et 9 suites, ouvert en 1912 et rénové en 2013, qui distille une atmosphère toute particulière. Ses propriétaires, Davia et Daniel Koetser, ont en effet préféré l’English Style à l’Alpin Style, en truffant de surcroit la déco de touches décalées, de détails incongrus. Ainsi ce dromadaire en tweed qui trône dans le lobby ou ces sièges-cages suspendus, cette cheminée double face… Le Bellevue, c’est plus qu’un palace, c’est un vrai univers, à mi-chemin entre le rêve éveillé de David Lynch et le Soho House Style. On a-do-re, d’autant que cet hôtel de luxe résolument singulier invite à découvrir un spa de 3000m2 (avec piscine intérieure, 7 saunas et hammams), un étoilé Michelin (Leonard’s), un sushi bar, et un Petit Chalet pour retrouver l’esprit montagne autour d’une fondue. Pour avoir repensé les codes du palace, le Grand Bellevue est notre chouchou !

www.bellevue-gstaad.ch

Grand-Bellevue-Winter@Grand-Bellevue
@Grand-Bellevue

PARK GSTAAD – le plus alpin

Une jolie bâtisse de bois centenaire rénovée en 2010 abrite 84 chambres, 10 suites et My Gstaad Chalet, la plus grande suite penthouse des Alpes suisses. Le tout surplombe le village de Gstaad, offrant une vue imparable sur la montagne. Si vous aimez le style alpin raffiné, le caractère chaleureux du bois, l’élégance contemporaine, le Gracious Living si cher à nos amis anglais, vous êtes à la bonne adresse : pas de luxe ostentatoire ici, pas de mode qui se démode, mais un classicisme bon teint qui fait la part belle aux matières nobles et un esprit résolument Healthy (simulateur de golf interne, programmes « bien-être » et « perte de poids », etc.). Bref, le Park, c’est un décor qui met à l’aise et la satisfaction de nos besoins immédiats sans ostentation mais avec une générosité non feinte. Un palace policé, distingué, sans fausse note, si ce n’est un spa à rénover de toute urgence !

www.parkgstaad.ch

parkgstaad_@parkgstaad
@parkgstaad

C’EST COOL, C’EST GSTAAD

La très chic station de Gstaad s’est enfin dotée d’un hôtel plus abordable. On a donc également déposé nos valises au Huus Gstaad, un quatre étoiles supérieur (136 chambres et suites) estampillé Design Hotels. « Huus » pour maison, tant il est vrai qu’on se sent vite chez soi dans ce lobby pensé comme un véritable lieu de vie aux notes vintage assumées, traversé par des voyageurs ultra détendus. La cool attitude de Gstaad, c’est au Huus bar qu’on l’a célébrée.
www.huusgstaad.com/fr


A VOUS DE VOIR !

Gstaad Palace
Historique, iconique. Un palace hors du temps qui réunit des habitués en blazer. A tout vous avouer, l’atmosphère Old Style, ce n’est pas forcément notre tasse de génépi ! Reste que son Club, le légendaire GreenGo, avec sa piste de danse qui flotte au-dessus d’une piscine et sa déco très seventies, continue à attirer la jet-set internationale.

www.palace.ch/fr


Ultima Gstaad

Le dernier-né, ouvert en décembre 2016. 10 suites, 7 résidences, 100% bling-bling, 100% clientèle russe, nous a-t-on précisé… Fin de la visite.

www.ultimagstaad.com

huus-gstaad-interior@Huus Gstaad

Où atterrir ?

En jet privé, à l’aérodrome de Saanen, à un jet de pierres de Gstaad. Saanen qui propose également tour en hélicoptère et journée d’héliski.
www.gstaad-airport.ch/fr


Où manger ?

Au Megu, le japonais de l’Alpina (goûter au tempura d’asperge, l’un des plats signatures du chef), au Chesery de Robert Speth au cœur du village, et chez Leonard’s au Grand Bellevue, tous les trois étoilés. Plus accessibles : le Petit Chalet niché dans le parc du Grand Bellevue (pour les fondues et raclettes) et Chubut, l’argentin du Park Gstaad.


Tea-time ?

Chez Charly’s, une institution centenaire fraichement rénovée où déguster, notamment, un apfelstrudel.
www.charlys-gstaad.ch


Epicerie fine ?

Pernet, le Fauchon local.
www.pernet-comestibles.ch/de/shop


Où danser toute la nuit ?

Au GreenGo, le club très seventies du Gstaad Palace – le dancefloor qui surplombe la pool, on like !


Que faire ?

L’agenda de Gstaad accueille un grand nombre de manifestations internationales renommées : Gstaad Menuhin Festival (musique), Hublot Polo Cup Gstaad (le rendez-vous chic de la fin de l’été), Swiss Open Gstaad (le Wimbledon alpin), Saveurs Gstaadenchante (pour les gourmets), etc. Sans taire la glisse (Glacier 3000, ouvert de fin octobre à début mai) et la rando (300 kilomètres de sentiers). Balade, VTT et golf, l’été venu.

COMMENT S’Y RENDRE ? 

Swiss Int. Air Lines : www.swiss.com
Swiss Travel Pass : Ce populaire billet de train permet de pouvoir utiliser de manière illimitée le réseau ferroviaire, routier et navigable du Swiss Travel System pour une durée de 3, 4, 8 et 15 jours.
www.swiss-pass.com

www.myswitzerland.com


Mettez les voiles !

Embarquement pour la Thaïlande sur le Star Clipper, une réplique parfaite des clippers, surnommés les «Lévriers des mers», célèbres voiliers du XIXème siècle dominant les océans ! Construit en Belgique, à Gand, en 1992, ce splendide quatre- mâts vous emmène visiter des lieux époustouflants de beauté, inaccessibles aux grands paquebots. Lassé-e des voyages traditionnels, je vous invite à monter à bord. Amoureux-se de la voile, vous serez conquis-e, suivez-moi !

Mots : Nicolas De Bruyn

8jours, 7 nuits. Vivre, revivre l’âge d’or de la voile ! Le Star Clipper, avec ses 115 mètres de long et ses 3.365 m2 de voiles blanches, vous emmène à la découverte de « La Route du Nord » : Phuket, Koh Surin, Similan Islands, Koh Rok Nok, Langkawi (Malaisie), Koh Kradan, Phang Nga, Koh Hong, retour à Phuket. Tout le monde à terre ? C’est vous qui décidez. Voici mon carnet de bord !

Direction la baie de Patong pour l’embarquement, enfin presque… Il n’y a pas de port. Je rejoins le Star Clipper, au large, à bord du tender (la navette) ancré sur la jetée. Arrivé à bord, l’accueil chaleureux me procure l’âme d’un grand marin et non sans joie, je parcours le voilier, ses ponts en teck, ses balustrades en acajou et cuivre poli, ses deux piscines. 170 passagers, 85 cabines réparties sur 4 ponts. La mienne est équipée d’une salle de bains en marbre avec douche et d’un hublot me procurant une vue privilégiée sur les eaux cristallines.

18 heures. Il est temps de monter sur le deck pour l’appareillage. Les voiles sont hissées au rythme magistral de la bande originale créée par Vangelis pour le film 1492 Conquest Of Paradise, Christophe Colomb. Sous le contrôle vigilant du capitaine, Sergey Tunikov, je suis invité à rejoindre l’équipage en hissant les 21 voiles. Marin d’eau douce, je profite tout simplement du moment magique en savourant un cocktail.

20 heures. Rendez-vous dans l’élégante salle à manger. Pas de places imposées ni de code vestimentaire. Smart casual, j’adore !

22 heures. Le Bar Tropical, la convivialité des autres passagers autour du piano. Épris du grand large, je me rends sur le sundeck afin de me ressourcer face à l’immensité.

Jour 1 – Koh Surin

Celle qu’on surnomme l’île des Mokens, une ethnie appelée « les Gitans de la mer », se situe dans la mer d’Andaman. Cet archipel composé de 5 îles est peu visité en raison de l’absence d’activité commerciale. Réputée comme l’un des plus beaux sites de plongée au monde, cette réserve naturelle abrite des coraux époustouflants, des requins-baleines, des raies mantas, des tortues géantes. De plus, elle jouit également d’une faune exceptionnelle : oiseaux, chauve-souris, singes, reptiles. Masque et tuba ou chaussures de randonnée ? Les deux !

Ko-Surin
Ko-Surin

Jour 2 – Similan Islands

Uniquement accessibles par la mer, ces neuf îlots granitiques bordés de sable corallien à la blancheur immaculée bénéficient du statut de parc national interdisant des constructions anarchiques. Mondialement connus par les amateurs de plongée sous-marine, je regrette de ne pas posséder mon brevet ! Un étrange rocher posé en équilibre sur un amas de granite m’interpelle. Je pars à son ascension afin de profiter du panorama extraordinaire.

Ko-similan
Ko-similan

Jour 3 – Koh Rok Nok

Sur les traces des « Aventuriers Koh-Lanta », en rouge ou en jaune ? Des falaises uniques ! Celle qui fut le théâtre du premier opus de l’émission de téléréalité représente sans aucun doute, le paradis sur terre ! L’équipe des sports du Star Clipper met à disposition kayaks et planches à voile. Pour ma part, j’opte pour un tour en wakeboard.

Ko-rok-nok
Ko-rok-nok

Jour 4 – Langkawi

Le temps d’une journée, le voilier quitte la Thaïlande pour la Malaisie. Plusieurs programmes me sont proposés afin de découvrir Langkawi. L’ascension des chutes d’eau de Telaga Tujuh suivi d’une croisière sur la mangrove requièrent tout mon intérêt. Cardiaque ? Je vous mets en garde ! La montée est rude mais elles se méritent. En prime, une baignade dans les sillons des cascades d’eaux.

Langkawi-port
Langkawi-port

8 jours – 7 nuits – 8 raisons de choisir le Star Clipper

1. Une croisière sur un magnifique quatre-mâts au charme authentique

2. Accès privilégiés à des îles inaccessibles au tourisme de masse

3. Des plages, des sites insoupçonnés à couper le souffle

4. La plongée en apnée, le snorkeling

5. Les sports nautiques : kayak, wakeboard et padleboard (offert à toutes les plages)

6. Les massages à bord

7. Une faune et une flore thaïlandaises et malaisiennes exceptionnelles

8. A bâbord, à tribord, des couchés de soleil vertigineux de beauté

Jour 5 – Koh Kradan

Réputée pour la magnificence de ses plages de corail, l’équipage du Star Clipper nous a préparé un barbecue les pieds dans l’eau ! Ensuite, je pars en zodiac sur l’île de Koh Mook visiter la grotte de Morakot, appelée également grotte d’émeraude. Son accès se fait via la mer en nageant à marée basse. Claustrophobe ? Je vous le déconseille ! Son entrée étroite laisse à peine percevoir la lumière. Ma patience paye : 80 mètres plus loin, un gigantesque puits de lumière bordé de hautes falaises avec une petite plage de sable blanc et une eau turquoise. Une carte postale !

Ko-Kradan
Ko-Kradan

Jour 6 – Phang Nga et Koh Hong

James ? Non, Nicolas ! Pourtant, je m’y croirais. Le soleil se lève sur un paysage du septième art. Le voilier se faufile entre une centaine de pitons karstiques dont certains dépassent cent mètres de haut. Ces montagnes de la mer sont parmis les paysages les plus spectaculaires de la Thaïlande. Pas étonnant que Koh Tapu a servi de cadre à deux opus de James Bond : « L’homme au pistolet d’or » et « Demain ne meurt jamais »

Ao-Phang-Nga
Ao-Phang-Nga

Jour 7 – Retour à Natong Bay

La semaine touche à sa fin. Je vous invite à vous glisser sur les filets juste sous la proue et de profiter de l’oscillation des flots émeraudes.

KOH-ROK-NOK
KOH-ROK-NOK

Bons plans

S’Y RENDRE

Vol Bruxelles • Bangkok. Bangkok • Phuket via Thai Airways. www.thaiairways.com

SUR TERRE

Masterclass au Blue Elephant Phuket
Dans son manoir, revêtez votre tablier et apprenez les techniques culinaires de la cuisine thaïlandaise. www.blueelephant.com

Où loger avant d’embarquer : THE SLATE HOTEL 5*

Dessiné par Bill Bentley, architecte réputé pour ses hôtels iconiques, vous serez comblé par sa beauté sauvage et son design exceptionnel. 177 chambres et suites dont 14 villas avec piscine privée, 8 restaurants, 2 bars, 1 plage privée, 3 piscines, 1 atelier de cuisine, 1 spa, 1 galerie d’art. Un must ! www.theslate.com