Rencontrer Stoffel Vandoorne, c’est un peu comme baisser la visière de son casque de pilote. Hyper concentré sur sa carrière automobile, notre champion respire la course toute l’année, H24. Il vient d’ailleurs de remporter sa première course en Formula E, le Championnat du monde des voitures électriques, avec Mercedes et est devenu vice-champion de cette discipline prometteuse. Tout en étant engagé en Formule Un.

Stoffel, finalement, la saison se termine bien pour vous, quel bilan en tirez-vous ?

« Ah, oui, c’est une bonne saison. Je suis super content pour l’équipe Mercedes dont c’était la première participation en Formula E. A Berlin, j’ai terminé premier de la dernière course, je suis deuxième au championnat pilote. C’est chouette parce qu’on a toujours été dans le coup. »

De bon augure pour l’année prochaine, en vue du titre ?

« On a eu assez vite une bonne base de voiture, depuis le podium en Arabie Saoudite, je dirais. On a beaucoup de confiance, avec toute l’équipe. On a encore pas mal de boulot, des réglages, etc, mais j’ai un bon feeling pour l’année prochaine. »

On vous le souhaite ! En parallèle, vous êtes aussi pilote de réserve de trois écuries de Formule 1, vous volez d’un calendrier à l’autre…

« Ca fait beaucoup de voyages pour moi. En F1, je fais tout comme les pilotes. Les briefing avant, après… Mais je ne pilote pas, c’est dur, ce n’est pas drôle de ne pas rouler, mais c’est le boulot. Je dois être là. »

Au cas où quelque chose arrive à un autre pilote, à cause du Covid par exemple ?

« Oui. Je ne le souhaite à personne mais je suis prêt à remplacer. En F1, tout le monde est testé Covid tout le temps mais cela peut quand même arriver, comme avec Sergio Perez (NDLR : pilote testé positif et en quarantaine pendant deux Grands Prix en juillet dernier). »

Ça vous éloigne beaucoup de la Belgique tout ça, vous y revenez parfois ?

« Pas souvent non, j’y étais pour le dernier Grand Prix de Spa-Francorchamps. J’essaye toujours de rester quelques jours de plus. Sinon, dans la saison, c’est compliqué. Je reviens chez mes parents, à Roulers, autour des fêtes de fin d’année. J’y vois les copains, j’aime bien ce coin de Belgique, on n’est pas très loin de la mer. »

Chez Be Perfect, on apprécie ceux et celles qui sont des légendes belges. Quels sont les sportifs que vous admirez chez nous ?

« Je n’ai pas d’idoles ! J’apprécie Kevin De Bruyne que je suis à la télé. Et je m’entends bien avec Tom Boonen, le cyclisme m’intéresse… »

Bon tour du monde Stoffel et rendez-vous dans un an, pour fêter le titre de champion en Formula E. Croisons les doigts.

 

L’EQC, une Formula E pour la route

La Mercedes EQC, c’est le SUV tout électrique de Mercedes. Assez proche esthétiquement de son frère à moteur thermique GLC, l’EQC en partage d’ailleurs la plateforme. Par contre, ses deux moteurs électriques produisent jusque 408 chevaux. Cette puissance peut arriver instantanément pour fournir une accélération qui laissera les occupants pantois, surtout s’ils n’ont pas encore siégé dans un véhicule électrique.

A l’intérieur, on retrouve les codes de la marque à l’étoile, les grands écrans et l’environnement bien fini, le tout avec une élégance de bon ton. On est bien à bord d’une voiture premium.

Reste « la » question immuable de l’électrique, l’autonomie !

Fluctuante en fonction du style de conduite, elle varie de 350 à 410 kilomètres. Mais à part une borne de charge rapide, l’EQC récupère aussi son énergie au freinage. En mode « D Auto », cette récup’ est même calquée sur les conditions de circulation. On peut donc rouler uniquement avec la pédale de droite. Une fois relâchée, pas besoin de freiner, c’est la voiture qui régénère toute seule l’énergie en ralentissant.

Un vrai condensé technologique de Formula E cette Mercedes EQC.