Le plein d’intelligence artificielle

Dites «Hey Mercedes !» en vous installant à bord. Elle aime ça, la nouvelle Classe A. Première voiture de la marque phare de Daimler à exploiter l’intelligence artificielle.

Mots : Bob Monard
© Mercedes-Benz

Rassurez-vous : iI ne vous faut pas être sorti d’une école de programmation pour conduire la nouvelle Classe A. En revanche, parlez-lui. Elle aime ça. Elle vous écoutera et fera tout pour vous satisfaire. Commencez par lui dire «Hey Mercedes !», ce qui, la première fois, surprendra vos passagers. Et faites suivre ce bonjour amical d’une commande. Ou d’un état. Par exemple, «j’ai froid !»; le système ajustera la température automatiquement, sachant que, pour vous, la température idéale est de 23 degrés, 24 degrés ou…

Ce joli modèle est un «assistant personnel», ne craint pas d’affirmer Daimler. Cette allemande racée a le goût de Sunnyvale, capitale des nouvelles technologies en Californie. C’est là qu’elle a été conçue, entourée d’ingénieurs de la marque et de petits génies de l’informatique. C’est là, aussi, qu’est né le MBUX (Mercedes Benz User Experience). Derrière cet acronyme peu sexy, une ambition folle : doter les voitures d’intelligence. Pas question de refaire le coup de HAL 9000, le robot de 2001 Odyssée de l’Espace, non. Pas de danger. Cette intelligence -dite artificielle- se contente d’apprendre à nous connaitre, à devancer nos envies.

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Le MBUX peut apprendre une foule de choses à propos de nos besoins et de nos habitudes au volant, ce qui l’aide ensuite à prédire nos choix et nos actions. A bord, le MBUX c’est aussi une atmosphère. L’affichage sur les écrans est extrêmement clair, tandis que les menus sont hiérarchisés pour privilégier les fonctions les plus souvent utilisées. Plus besoin de faire défiler des menus interminables. L’effet des nouveaux réglages est immédiatement visualisé et se passe d’explication, notamment grâce à l’utilisation de deux puces graphiques Nvidia de dernière génération, particulièrement puissantes.

Assimilant nos habitudes, le MBUX peut nous prévenir qu’un embouteillage rallongera le temps de trajet habituel vers le lieu de travail, que la boulangerie du dimanche matin est fermée pour cause de vacances, qu’il est temps -en cas d’oubli- d’appeler un membre de la famille comme un occupant à un moment précis de la journée. Fascinant ! Un rien inquiétant, aussi. Mais Daimler le jure : les données ne quittent pas la voiture. Mercedes ne récolte aucune donnée personnelle, pas plus qu’elles ne sont confiées à des tiers.

Quant à l’interface, elle se compose d’un large tableau de bord numérique et tactile à haute résolution, d’un système de navigation avec réalité augmentée et d’un affichage «tête haute» sur le pare-brise… Cette nouvelle Classe A n’en reste pas moins une voiture. Belle, stylée. Longue de 4,42 mètres, donc étirée de 13 centimètres par rapport à la troisième génération. A la clé, outre une amélioration de la visibilité périphérique, un habitacle plus spacieux, notamment à l’arrière. Un meilleur confort d’assise, aussi. Pour le reste, mêmes motorisations, mêmes sensations de conduite. Du bonheur, avec ce plus d’intelligence artificielle.

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