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Denis Van Weynbergh 

 A la conquête de l’Everest des mers

Mots : Yves Merens
Photos : DR

Le Vendée Globe Challenge est la course à la voile la plus dure du monde. Un Brabançon de 57 ans va relever le défi de la prochaine édition, en 2024. Une aventure avec un grand A qui le mobilise déjà bien plus qu’à plein temps.

Denis-Van-Weynbergh

« L’Everest des mers », c’est comme ça qu’on appelle cette course de folie. Le principe est simplissime mais la performance est inouïe : faire le tour du monde sur un bateau à voile, en solitaire, sans escale et sans assistance. Tous les quatre ans, 40 marins du monde s’élancent depuis les Sables d’Olonnes. En neuf éditions, seuls 90 d’entre eux ont rallié l’arrivée.

En 2024, la Belgique sera au départ grâce à Denis Van Weynbergh.

Ne jamais rien lâcher

Il a tout lâché pour cette mener aventure : « j’ai arrêté mon travail. Je mets toute mon énergie sur ce projet. C’est fantastique de savoir que nous serons 40 marins à faire la course alors que plus de 800 personnes gravissent l’Everest chaque année. »

Rien n’effraye cet aventurier des temps modernes aux multiples facettes « après mes études, j’ai été en mission pour MSF au Rwanda, en Tchétchénie et au Burundi. Bien après, j’ai repris des études pour créer ma boîte de logistique. » Mais le virus de la voile l’emporte encore pour devenir une quasi obsession.

« Pour arriver au départ du Vendée Globe, il faut accumuler des miles de courses déjà prestigieuses. J’en suis à 70 000 après avoir fait la Route du Rhum en 2010, la Transat Québec Saint-Malo en 2012, la Transat Jacques Vabre en 2013 ou la Rolex Fastnet Race en 2015. Pour l’instant, au classement du plus grand nombre de miles, je suis à la 11 place sur 40. » Pas mal lorsque l’on sait que Denis est ce qu’on appelle un marin à terre et en mer. « Je suis un skipper armateur, je ne suis pas employé par un grand team. » D’ailleurs, notre entrepreneur cherche encore quelques soutiens pour boucler son budget final.

Denis-Van-Weynbergh

« J’aime m’associer à des associations caritatives, ou à des projets scientifiques. Dans ma prochaine course en Arctique, je vais notamment relever une bouée de recherche. On ne peut avancer sans porter de message ».

Denis-Van-Weynbergh

Imoca, la Classe…

Son bateau, le « EyeSea », fait partie de la classe Imoca, la Formule Un des mers. « Il fait presque 20 mètres de long et son mât mesure 29 mètres. » Un navire solide dont Denis Van Weynbergh peaufine les réglages non sans rappeler que ce bateau, avec son précédent propriétaire, à terminer 8e d’un Vendée Globe.

« Même si les meilleurs ont des foil qui leur font gagner de la vitesse, leur fiabilité n’est pas garantie. De toute façon, mon objectif est de terminer la course en réalisant mon rêve. » Mais aussi en défendant de belles valeurs. « J’aime m’associer à des associations caritatives, ou à des projets scientifiques. Dans ma prochaine course en Arctique, je vais notamment relever une bouée de recherche. On ne peut avancer sans porter de message », dit-il avec profondeur.

« Nous avons un pays merveilleux, il faut en faire profiter le plus de monde possible, » philosophe-t-il encore avant d’évoquer l’excellence belge dans la mode ou en hockey et la classe de grands champions tricolores. « C’est simple, pour moi, les trois meilleurs sont Eddy Merckx, Jacky Ickx et Paul Van Himst. Ils sont nos trois mousquetaires de légende. » 

Bon vent Denis. Le Vendée Globe attend l’écriture d’une autre page d’Aventure pour entrer dans l’Histoire. Tout ça avec des majuscules évidemment !

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