Del-Tempels-Ibiza

Del Tempels Ibiza

Del Tempels Ibiza

Del, comme ses amis l’appellent, était prédestinée à devenir une artiste. Comédienne. Sensuelle. Précieuse. Archi-féminine comme les muses de Pedro Almodóvar. Delphine Tempels, créatrice belge, installée à Ibiza, conçoit sur mesure des bijoux qui lui ressemblent. Chaotique, elle les définit frais, élégants, différents, innovants, uniques. Be Perfect est parti à sa rencontre. Pierres précieuses, diamants et métal, l’émotion mêlée à la tradition se révèle intense. On se damne pour le bracelet « Viaje a la luna ».

Mots : Ariane Dufourny
© Laurent Tempels/ Eric Ceccarini/ Aida Matei

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Artiste dans l’âme…

Je suis née dans une famille d’artistes, mon père, ma maman, mes frères. J’ai étudié à « Martin V », option « Art » encadrée par les professeurs des « Beaux-Arts » et de « La Cambre » ou j’ai appris la sculpture et deux ans d’option « Théâtre ». J’ai hésité à entreprendre la « scénographie » ou le « stylisme » à « La Cambre ». J’ai finalement intégré l’« Institut des arts de diffusion » (IAD) afin d’y devenir actrice.

Une de mes maestros m’a conseillé de me rendre à Madrid. J’adore les films et les couleurs de Pedro Almodóvar. Pour apprendre la langue, j’ai pris des cours de flamenco. Ensuite, j’ai suivi une formation à l’ « Estudio Corazza para el Actor ». Mon maître, Juan Carlos Corazza (également celui de Javier Bardem) m’a appris à me libérer de qui je suis pour faire place à un personnage, à être méthodique et pas chaotique. A présent, je continue à créer mes bijoux en distinguant le mental, l’émotionnel et l’instinctif.

Del Tempels Ibiza, née de rencontres et de passion….

J’étais comédienne à Madrid quand j’ai rencontré l’homme qui partage ma vie et ma passion. Andrès Pujol travaille dans les décors de cinéma. A l’usage d’un film, il fabriquait des médailles romaines. Il m’a expliqué comment réaliser un moule et transformer les pièces en résine. Par ailleurs, j’avais une culture art déco transmise par ma maman. Tourner dans des films, c’était bien, mais avant tout je voulais créer.

J’ai décidé de suivre des cours de bijouterie à Madrid qui ne m’ont pas correspondus. C’était très clair dans ma tête, je ne voulais pas concevoir de « fantaisie » à la mode mais des bijoux intemporels.

 

“ MES CRÉATIONS ME RESSEMBLENT. IL Y A UN CÔTÉ CHAOTIQUE !

 

J’ai rencontré un très grand bijoutier espagnol et nous avons « connecté ». J’étais autodidacte mais j’avais ce grand professionnel qui croyait en moi ! Il m’a appris certaines bases et les règles du monde de la bijouterie. Grâce à lui, j’ai également rencontré mon sertisseur et j’ai intégré l’ « Asociación Española de Diseñadores de Joyas de Autor » (AJA), qui vise à améliorer les bijoux en métaux précieux.

Un des plus grands fondeurs d’Espagne à qui j’ai montré mon travail, dont un de mes bracelets , m’a dit n’avoir jamais vu cela. Ensuite, mon frère, Laurent Tempels, s’est notamment chargé des photos, ainsi que mon ami Éric Ceccarini qui depuis notre rencontre a directement cru en mon talent.

Ibiza ! Un ami nous a conseillé de nous y installer et de vendre mes bijoux au Hippy Market « Las Dalias ». Ce marché ne correspondait pas au niveau de travail de mes créations. J’ai donc décidé d’installer mon atelier dans notre maison eivissenca et de recevoir sur rendez-vous.

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Le succès au rendez-vous…

Le mouvement entraîne le mouvement. Je viens du cinéma et j’ai de nombreuses amies actrices. D’autres, stylistes d’acteurs m’appellent pour que mes bijoux soient présentés au « Goya » (similaire au Festival de Cannes). J’ai un certain soutien de la presse, mais je pense que simplement les gens ont aimé mes bijoux. J’ai réussi à mélanger le côté classique de la bijouterie avec un côté intemporel.

Pierres précieuses, diamants et métal…

Pour moi, il est très important d’acheter les pierres dans des endroits légaux et certifiés. Les pierres sont fascinantes mais demandent une connaissance pointue. A cet effet, je suis une formation en gemmologie.

Réservées aux professionnels, plusieurs de mes pierres viennent de Madrid. D’autres proviennent d’Anvers. Le métal (or et argent) vient de Madrid, notamment d’un endroit que j’aime particulièrement « Sempsa » qui certifie « Farmined » (respects de l’environnement, des droits humains). J’emploie les mêmes allégations que « Cartier ».

Voyage à la lune…

Le bracelet « Viaje a la luna » suggère dans sa texture le côté lunaire. Il doit son nom au court métrage « Le voyage dans la lune » de Georges Méliès.

Les effets « cratères » sont réalisés au chalumeau. Composé de rubis et de diamants , l’effet magique de la nuit est créé par l’oxydation de l’argent. Les diamants noirs évoquent les astres. En novembre 2017, il a remporté le premier prix à l’ « Institut Gémologique Espagnol ».

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La réalisation de vos créations…

Je travaille directement le métal ou à la cire perdue. Je n’utilise pas de moule ! Dans la collection « Pitiusas Inspiration » (or 18 carats , diamants, pierres précieuses), les boules sont toutes différentes. Je ne veux pas qu’une seule puisse être identique.

Les boules sont soudées une à une avec un chalumeau. Mes bagues, mes bracelets, mes boucles d’oreilles, mes pendentifs sont conçus « sur-mesure » dans mon atelier à Ibiza. Je réalise tout à la main de manière artisanale. Seul le sertissage est réalisé à Madrid.

Votre inspiration…

Ibiza est magique ! Elle fait partie avec Formentera des îles « Pitiusas » (les îles de pins). Je m’inspire de ses fonds marins, de ses eaux turquoise, de ses plages, de ses rochers.

Les peintres impressionnistes dont Monet, Seurat suscitent le pointillisme dans la recherche de la lumière. Mes bijoux sont élaborés à partir d’une juxtaposition de petits points où elle vient subtilement s’infiltrer.

La griffe « Del Tempels » …

Il y a un côté chaotique dans mes créations : un côté élégant et un côté brut. Mes créations parlent de moi, je suis comme cela dans la vie.

Je suis spécialisée dans la granulation, une technique très ancienne. Je la travaille différemment, elle varie subtilement d’une pièce à l’autre assurant des modèles uniques et exclusifs.

Mes bijoux sont envoyés au « Laboratoire de la Monnaie de Madrid » qui applique mon poinçon d’origine et celui qui certifie que j’utilise soit de l’argent « 925 » ou de l’or « 750/18ct ».

 

LES DIAMANTS ET LES PIERRES SONT LES OMBRES ET LA LUMIÈRE DANS UN BIJOU.

Se procurer une création DEL TEMPELS

Chaque pièce est réalisée sur-mesure et est envoyée en Belgique sur demande.

• Envoyer un mail à delphine@deltempels.com
• Téléphoner au +34 616.94.47.01
• WhatsApp – Skype – Instagram – Facebook
• Visiter son showroom à Ibiza


Hyvin

Hyvin

Be Perfect a testé le lifting par HIFU

Au cœur de Waterloo, Julie Taton vient d’ouvrir Hyvin, un centre qui fédère 24 experts en thérapies parallèles et en esthétique. On y a testé un lifting par HIFU. Cette véritable révolution importée des Etats-Unis promet de rajeunir le visage sans bistouri ni injection et pour une durée de 2 ans environ. On vous raconte !

Mots : Servane Calmant
© Christian Hagen

Be Perfect avait rencontré Julie Taton en février dernier. Elle nous disait alors avoir réalisé un rêve en créant un endroit voué à la (re)connexion au soi. On a revu Julie fin mai, quelques jours avant l’ouverture officielle de son centre. Radieuse, elle nous a présenté son nouveau bébé. Première impression : quel joli cocon ! Julie Taton a créé un espace intime et ressourçant au cadre résolument épuré. Le blanc domine, subtilement complété par quelques touches stylisées, ici le Bird de Eames et la chauffeuse Barcelona, là des terrariums fermés à (s’)offrir. Sur une étagère murale, trônent les soins de la peau et du corps que Julie a testés et dont elle défend l’approche innovante : Alphascience, une marque française passée maître dans l’art de la stabilisation des antioxydants en haute concentration, Little Butterfly London, de la cosmétique bio de luxe pour maman et bébé, ou encore Likami, marque belge de soins pour la peau écologique et unisexe.

Vous les sentez les tirs d’ultrasons ?

Pour l’heure, nous avons pris rendez-vous pour tester HIFU, l’acronyme de High Intensity Focused Ultrasound (Ultrasons focalisés de haute intensité). Pour faire (très) court : HIFU fonctionne aux ultrasons (inoffensifs, on vous rassure) que l’on focalise sur une zone précise (ovale du visage, rides, décolleté, genoux, etc.). Ces ultrasons vont être envoyés dans les tissus profonds (à 4,5 mm de profondeur, à l’instar du lifting chirurgical) pour relancer la production de collagène qui va retendre la peau. L’explication est un peu savante mais l’essentiel est là : on échappe à la chirurgie esthétique ! C’est Alison Lecocq, experte en esthétique, qui va s’occuper de nous. « Vous avez pris un antidouleur comme je vous l’ai recommandé ? ». La réponse fuse : « Non ! Ca fait vraiment mal ? ». Pour ‘corriger’ l’ovale du visage, la séance dure 20 minutes. On devrait survivre ! Après un marquage précis des zones à traiter et l’application d’un gel à ultrasons, Alison s’empare de la pièce à main (c’est qu’il faut être précis dans le mouvement) et l’applique sur l’ovale du visage. Soyons honnête : on sent les tirs d’ultrasons, c’est inconfortable mais tout à fait supportable. 20 minutes plus tard, on boit une tisane bio détox en compagnie de Julie et Alison en toute décontraction. Car, et c’est là tout le mérite du lifting HIFU, il ne laisse aucune trace ! Parfois surviennent quelques rougeurs qui disparaissent au bout d’une poignée d’heures. Bref, aucune raison de reporter sa soirée en tête à tête, aucun risque d’exclusion sociale en vue. Par contre, pour voir les résultats, il nous faudra être patiente : les effets du lifting HIFU sont visibles au bout de 3 à 6 mois, pour une durée de… 2 ans environ. 1 seule séance pour 2 ans de rajeunissement – plutôt tentant, non ?

Hyvin, « être bien » en finnois, c’est aussi…

 

23 EXPERTS EN THÉRAPIES PARALLÈLES

Feng-shui, bio-alignement, thérapie holistique, astrologie, coaching en développement personnel, bioénergie, conseil en image, hypnose, médecine chinoise, reiki, nutrition, magnétiseur, acupuncture, naturopathie, médecine chinoise, réflexologie, soins hawaïens, coach en séduction…

1 SITE

www.hyvin.be, où prendre rendez-vous avec chaque expert.

1 CRYOFIT CENTER

Où Alison Lecocq propose deux alternatives non invasives à la liposuccion : la cryolipolise (par le froid) et le lipolaser (par la diffusion de lumière dans les tissus). Pour embellir la peau, elle recommande la réjuvénation avec un entretien tous les 3 à 6 mois. Et pour enlever les poils disgracieux, comptez sur l’épilation définitive laser diode (au cristal réfrigéré à -2°C). Et le lifting Hifu évidemment pour tous ceux et celles qui, comme nous, redoutent bistouris et injections.

Hyvin

HYVIN

Avenue des Chasseurs, 5 – 1410 Waterloo

www.hyvin.be


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Macha Thys

Rencontre avec Charlotte Thys, Macha pour les intimes.

La styliste liégeoise, basée entre Bruxelles et Paris, a la cote ! Sa cotte de maille, c’est le tricot qu’elle maitrise à la perfection. Libérée de l’idée de saison, elle crée un vestiaire entièrement réalisé à la main. Entre luxe et slow fashion, une douceur intense et perdurable, des couleurs sobres qui subliment notre sensualité. #oncraquepoursimone

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |

 

Le concept…

Ce ne sont pas des collections, ce sont des vestiaires. Un d’été, un d’hiver. Taille unique, chaque pièce se décline dans une large palette de coloris, une vingtaine. Tout est sur commande avec un délai de quatre à six semaines (sauf pièces iconiques en stock). Je privilégie la rencontre à la commande en ligne. J’aime rencontrer les gens, discuter avec eux pendant les essayages (presque sur mesure), adapter le modèle selon leurs besoins.


Dans votre vestiaire d’été, on y trouve…

Une veste façon denim en maille, un sweat et une robe à capuche, une robe bustier (inspirée d’une serviette de salle de bain), un bandeau, une culotte…


Un parcours haute couture…

Je suis partie étudier à Paris à Esmod. Cette école existe depuis 1841 et figure dans les dix meilleures écoles mondiales de mode. C’est aussi la seule qui propose une formation maille qui n’existe pas en Belgique. J’ai suivi une double formation : styliste et modéliste. Je sais donc aussi bien dessiner que tricoter.

Durant deux années, j’ai appris chaîne & trame, maille coupée-cousue. Ensuite, j’ai pris une spécialisation maille, option cuir. J’ai fait mes stages chez Dior, avec Raf Simons, ensuite chez Sonia Rykiel et j’ai fini chez Chanel.

macha-thys

“ LA MAILLE, C’EST MON COCON

 

Les prémices…

A sept ans, j’hésitais à devenir égyptologue ou styliste. Je dessinais des petites robes sur mes carnets. Ma grand-mère a décidé de m’apprendre le tricot pour créer des robes pour mes barbies.


Un rêve d’enfant qui se réalise….

Quand je serai grande, je serai styliste et je travaillerai chez Chanel ou je créerai ma propre marque. Et je me suis lancée !


Le tricot, beaucoup, beaucoup, passionnément…

J’adore ce côté cocon, doudou qui me protège. C’est un des rares vêtements qui n’a pas de couture et offre une liberté de mouvements.


Votre inspiration…

Paris (puisque j’y vis en partie), la mer du Nord, l’architecture (j’adore les salles de bains), Cocteau, Magritte, Gainsbourg et Jane Birkin et évidemment Brigitte Bardot. Le rap américain dont Kanye West, avec ses grosses hoodies à capuches, a inspiré mon vestiaire d’été.


Un vestiaire fait « main » en Belgique…

Nous sommes quatre à tricoter. Dans le respect total de l’animal, la laine provient des alpagas du Pérou. Je privilégie la qualité à la quantité. Pour l’été, j’utilise de la bourrette de soie d’Italie. Impossible de la tricoter à la machine, preuve que tout est fait main !


Adepte de la slow fashion…

Totalement ! Dans la mesure du possible, j’essaye de trouver de petits créateurs et de m’habiller au maximum éthique. Je n’aime pas que les gens soient payés en bol de riz ! Le fait « main » est souvent péjoratif, les gens imaginant un bonnet péruvien. L’artisanal n’est pas forcément « moche ».


Origine du nom de vos modèles…

Que des noms d’amis ou de ma famille. J’ai beaucoup d’amis !


Vos pièces iconiques…

Le Simone, le Camille (des basics été comme hiver), le Charlie qui sortira cet hiver.


Votre modèle préféré…

Le Charlotte, un cardigan oversize avec des cordes !


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Laurence D’Ari

Authentic, Fearless, Devoted, Thoughful, Imperfect ! La nouvelle marque exclusive de lunettes solaires anversoises est résolument charismatique et élégante. Sur quel modèle allez-vous craquez ? Nous, on a choisi ! #Imperfect Havana Match

| Par Ariane Dufourny |


Anvers, Kasteel den Brandt

Influenceurs, modeuses, shoppeuses, fans, tout le monde est là. Le nouveau label anversois de lunettes solaires s’annonce incontournable. Le château est à l’image de la collection, sublime !

La créatrice anversoise, Laurence Bourguignon nous accueille lors du lancement de sa collection répondant au slogan « Antwerp heart, Italian hands ». Elle nous explique que le nom de sa marque est un hommage à son père, Ari.

Un petit salon rempli de plumes blanches nous dévoile les « Authentic ». Le parcours se poursuit affichant sur des colonnes blanches revêtues de dorés, des lunettes rondes dénommées « Fearless ». Sans peur, c’est certain, on les aime au premier regard ! La visite se poursuit comme un enchantement, « devoted » ! On ne réfléchit plus, on les veut « Thoughfull ». « Imperfect » ? Pourtant, c’est déjà notre modèle préféré ! Un homme sur un mur improvisé tague en couleur « Laurence D’Ari », un nom, une marque, le « it accessoire » par excellence.


Un modèle, trois versions

Black, Havana, Crystal ! Chaque modèle se décline en trois versions différentes avec une finition de haute qualité. « Une paire de lunettes ne se compose que de quelques éléments, qui sont de surcroît tous visibles. Pas question, dès lors de faire la moindre concession sur la qualité. Vous ne pouvez pas opter pour une monture de haute qualité pour la combiner ensuite avec des vis de moindre valeur. Tout doit concorder. » précise la créatrice anversoise.

Plusieurs couches d’acétate d’écailles de tortue sont collées l’une sur l’autre livrant des nuances de couleurs naturelles et subtiles. Légèrement marbrée, la monture noire offre un effet de profondeur et de texture. Chaque détail reflète le luxe et la perfection. Ultra tendance, on les porte avec une chaîne noir mat sublimant notre look.

Oser être soi-même

« Je ne m’intéresse pas aux tendances ou à un groupe cible spécifique : je veux juste me débarrasser de ces règles typiques concernant le type de cadre qui convient à la forme du visage, par exemple. Les gens doivent se rendre compte qu’ils peuvent porter plus que les classiques que vous trouvez partout. Regardez qui vous êtes et ce que vous voulez rayonner et osez mettre un autre modèle sur votre nez. Le sens du style n’est pas lié à l’origine ou à l’âge, et j’espère que mes lunettes de soleil donneront aux femmes un peu plus de confiance pour oser être elles-mêmes » déclare Laurence Bourguignon.

Romantiques, rock’n roll, classiques ou branchées. Laurence Bourguignon souligne qu’il existe des solaires pour chaque personnalité, pour chaque femme. Quel que soit votre style, les lunettes de Laurence D’Ari s’affichent comme l’accessoire qui fera la différence !

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LAURENCE D’ARI

Disponible chez les opticiens et concept stores ou en ligne sur le site www.laurencedari.com


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Hyvin

Etre. Bien. Primordial pour Julie Taton qui ouvrira prochainement, à Waterloo, un concept total dédié au « être bien » et un Cryofit Center proposant des soins non invasifs. Les thérapies parallèles l’ont aidée à se recentrer et à se sentir à nouveau ELLE. Femme, maman, épouse, animatrice, business women, elle incarne l’image Perfect. Partons à la rencontre de son Be…

| Par Ariane Dufourny |


Hyvin, tout un symbole…

Hyvin signifie en finnois « être bien ». Mon mari a demandé ma main en Finlande. Hyvin, comme une évidence, marque le début de notre nouvelle aventure.


« Mens sana in corpore sano », un principe de vie ?

Je fais mon « petit possible ». Le but d’Hyvin est de sensibiliser les gens à être en connexion avec eux-mêmes. Nous voulons travailler l’harmonie entre le corps et l’esprit.

Reiki, shiatsu, microkiné, logosynthèse, sophrologie, kinésiologie, acupuncture, astrologie, bio-alignement … Comment choisir ?
Le site web présentera tous nos experts avec leurs particularités. Un onglet s’intitulera « les mots et des maux » : dos, fatigue, stress, angoisse, tension, confiance, poids, etc. En cliquant sur un mot, la symbolique énergétique s’affichera et en-dessous la discipline qui peut vous aider.

Par exemple, le Reiki rééquilibre les énergies du corps, le shiatsu est idéal pour le lâcher-prise, la microkiné débloque les traumas du passé, la logosynthèse enlève vos croyances négatives, le bio-alignement, face à un l, montre les distorsions du corps et le message qu’il fait passer.

Nous avons une belle complémentarité dans ce que nous proposons. En fonction de votre « petit sac à dos » traduisant vos maux, nous pourrons vous diriger.


La nourriture, l’essence qu’on donne au corps…

Mon intérêt pour les médecines parallèles et énergétiques est venu suite à un papillomavirus qui est revenu à plusieurs reprises, pour lequel j’ai été opérée trois fois.

J’ai voulu comprendre ce que mon corps m’envoyait comme message : j’étais en mode « fête ». Comme quoi, il n’y a pas de hasard, lors d’une émission que je présentais, j’ai rencontré Martine Fallon qui organisait des cours de prise de conscience. Elle m’a clairement fait comprendre que je devais changer toute mon alimentation et rebooster mon immunité ce qu’on me signalait dans toutes mes séances énergétiques. Les plats en barquette à réchauffer aux micro- ondes alimentaient mon papilloma.


Etes-vous parvenue à cet équilibre « corps-esprit » ?

Les cordonniers sont les plus mal chaussés ! Je me suis ouverte à quelque chose qui me fascine et me paraît évident mais je dois continuer à travailler sur moi-même.

Femme, maman, épouse, animatrice, business women, comment faites-vous pour tout assumer ? J’ai besoin de challenges. Mon mari, un cadeau de la vie, un père extraordinaire, m’aide dans les belles grandes lignes et m’apporte beaucoup de force et d’énergie dans ce nouveau projet. A deux, nous sommes hyper-complices ce qui nous permet d’ouvrir ce nouveau centre ensemble.


Votre côté Be…

Be. Etre, c’est mon côté que je préfère. Quand je suis MOI, je ne suis pas maquillée, je suis avec des baskets, en tenue cool et je n’ai pas d’heure. Je suis plus détendue et en connexion avec moi-même. Ces moments-là, je suis chez moi avec les miens : mon mari, mon ls qui me rend la plus heureuse au monde, mon beau- ls, un petit bonbon qui alimente tellement joliment notre vie. Be, c’est quand on est NOUS.

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HYVIN

Avenue des Chasseurs, 5 – 1410 Waterloo

www.hyvin.be


Energy-Wave

Energy Wave

A la pointe du bien-être

Des centres de bien-être, il y en a pléthore. Mais une nouvelle adresse qui réunit cryothérapie, oxygénothérapie, Chi Machine, Pandora Star lampe neuro-stimulante et Float Tank, en proposant des appareils dernier cri, il n’y en a qu’une. C’est dire notre enthousiasme à découvrir Energy Wave et à tout tester. Ou presque.

| Par Servane Calmant |

 

Victor Bigare, 26 ans, nous accueille au coeur du Fort Jaco, à Uccle, dans un bâtiment flambant neuf de 160 m2 qu’il a lui-même pensé et dessiné. Murs blancs, sols blancs : l’épure au service d’une philosophie. Car la voie du minimalisme qu’il a choisie invite clairement à se concentrer sur l’essentiel et rien d’autre : soi. Prendre soin de soi, c’est là l’invitation lancée par ce jeune entrepreneur qui a beaucoup voyagé, notamment au Japon et au Canada, et qui a ramené dans ses bagages sept soins de dernières technologies axées sur le bien-être, la remise en forme, et l’anti-âge.

Energy-Wave

Sans oxygène, pas de vie !

Voilà une affirmation que Victor Bigare défend avec force, lui qui a installé au rez-de- chaussée de Energy Wave, deux machines à oxygène, « l’une pour l’inhaler, l’autre pour oxygéner le corps de manière… mécanique », précise-t-il. Par le nez, on visualise clairement l’opération; l’oxygénation mécanique attise davantage notre curiosité ! Faisons l’érudite : la concentration en oxygène de l’air ambiant est stabilisé autour de 20% ; l’oxygénothérapie va enrichir cette concentration à 95%, jusqu’à saturation donc, via deux petits tubes positionnés à l’entrée de nos narines. En 15 minutes chrono – un timing parfait pour les citadin.e.s invariablement pressé.e.s – , notre système immunitaire se voit littéralement reboosté, prêt pour contrer les virus et microbes ou la gêne respiratoire liée à la pollution.

Testons la Chi Machine – la vraie, car les copies sont légion ! Inventée par un médecin japonais, cette sorte de… vibromasseur pour chevilles revêt une apparence somme toute banale ! Pourtant son impact sur la circulation oxygéno-sanguine semble extraordinaire. Victor actionne la machine. Nos chevilles se mettent à vibrer, entrainant notre corps dans une danse ondulatoire transversale qui n’est pas sans rappeler celle d’un poisson dans l’eau. C’est le Chi, notre énergie vitale qui, libérée, se met à circuler dans tout le corps. Peu à peu, on sent un relâchement notable des tensions musculaires et dorsales. Après une séance, l’effet de bien-être est évident.

Le froid extrême, c’est bon pour la santé

Ce sont les Japonais qui ont découvert la cryothérapie pour le corps entier et séduit les sportifs de haut niveau. Le principe est simple : le froid attaque le corps qui, en réponse, va déclencher des molécules anti-inflammatoires et secréter des endorphines qui produisent une sensation de bien-être. Après 1 séance de cryothérapie, les douleurs tissulaires et musculaires sont déjà soulagées. Tout le monde n’est cependant pas fait pour cette pratique. Victor prend notre tension et nous soumet à un questionnaire médical qui recale notamment les personnes sujettes à l’hypertension, aux problèmes cardiaques et les femmes enceintes. Une fois déshabillé, on rentre dans la cabine, la tête à l’extérieur, pour trois minutes (un maximum) de froid extrême à -150 voire -190 pour les plus téméraires. Restons honnête, dans la cabine, il fait incontestablement froid mais l’air est sec et c’est gérable, bien plus qu’un mois de janvier sous la flotte ! Dans cryothérapie il y a thérapie/ thérapeute : Victor surveille l’expérience pendant que s’écoulent les trois minutes. Sa présence nous rassure, on dialogue, il ne reste que 30 secondes. C’est terminé. On se surprend à rire – la production d’endorphines déclenche il est vrai une certaine ivresse. On ne va pas s’en plaindre. « Certains deviennent accro à la cryo ! ». On les comprend.

Et pour raffermir, rides ou double-menton ? Energy wave propose la cryothérapie ciblée qui dirige, à l’aide d’un stylet, un souffle d’azote à – 110 °C vers des zones précises. 15 minutes qui se soldent par un effet tenseur immédiat !


Une expérience spirituelle

C’est incontestablement l’appareil le plus surprenant qui nous a été présenté : Pandora Star, une lampe neuro-stimulante, sorte de douche de lumière pulsée qui va obliger le cerveau à synchroniser les ondes cérébrales sur les fréquences émises par la lampe. Des ondes impliquées dans le lâcher-prise, la méditation, la relaxation, la modification des schémas de pensées. L’expérience est spirituelle et, après une seule séance, résolument déstressante.

Pour compléter son offre santé et bien-être, Energy Wave propose également un Float Tank (une coque pleine d’eau salée au sel Edposm coupé de toute contrainte d’apesanteur, des bruits ou des sollicitations extérieures qui favorise la relaxation et la méditation), un Collarium, boosteur de collagène (une machine qui ressemble à un banc solaire et permet, en quelques séances, d’améliorer l’aspect des rides et ridules du visage et du cou) et, depuis février 2018, des soins corps (massages raffermissant, drainant et relaxant) et visage (micro dermabrasion, détente, détox) avec une gamme de produits bio canadiens (NVE).

Energy-Wave

ENERGY WAVE

Chaussée de Waterloo 1393 – 1180 Uccle
T.: 02/673 30 42

info@energy-wave.be


Elvis-Pompilio

Elvis Pompilio

Messieurs, amusez-vous !

Le vestiaire des messieurs manque bien souvent de surprise. On mise sur les valeurs sûres et passe-partout. Pour une leçon de style, nous nous sommes adressés à Elvis Pompilio, le petit prince du chapeau made in Belgium.

| Par Magali Eylenbosch |

 

Peut-on parler de « mode » pour homme ?

C’est difficile parce que les hommes n’ont plus beaucoup d’audace. Ceux qui en ont se font toujours remarquer et sont remarquables parce qu’ils font la différence. Après les années 80, la rue a pris le dessus. Hors des milieux artistiques, tout est très uniforme. Et puis, aujourd’hui, on « sur-consomme », mais on consomme souvent moins bien. La notion de plaisir a un peu disparu. Avant, choisir un beau manteau était un événement qui avait de l’importance. Maintenant, on l’achète chez H&M, on le porte deux ou trois mois et on le jette. C’est dommage !


Quelles sont les pièces incontournables d’une garde-robe ?

Un beau smoking, un costume en velours et une tenue beaucoup plus décontractée genre survêtement. Et on mixe le tout ! Lorsqu’on porte le pantalon du smoking avec le dessus du jogging, on arrive à quelque chose de très intéressant. Quand on a de belles pièces, on peut tout mélanger. Après, on agrémente avec un petit foulard ou une belle gourmette. Quelque chose de fun !


En matière de couleurs, y a-t-il des diktats?

La couleur est un exercice très compliqué… et très risqué ! Peu d’hommes peuvent s’en emparer. Même un pull, si on le prend dans une teinte parme, c’est ringard. D’ailleurs j’en profite pour dire qu’il y a peu de pulls seyants. Les bords côtes qui soulignent le ventre, c’est une catastrophe ! Personnellement, je ne les achète que chez Prada. C’est cher, mais pour un beau pull en cachemire qui dure des années, ça vaut la peine.


Vous, vous osez les accessoires…

Moi j’adore ça. Je dois porter des lunettes pour travailler et, du coup, j’en ai dix paires. Je n’imagine pas n’en avoir qu’une. J’ai une collection de montres incroyable et j’ai des valises entières de bijoux fantaisie. Un homme peut tout à fait avoir du style en portant plein de bagues ou plusieurs bracelets. Il faut juste savoir comment les porter !

Elvis-Pompilio

Un homme en costume peut-il se démarquer avec un accessoire ?

Bien sûr ! Une belle montre, un beau bracelet, une paire de lunettes originale, une jolie casquette,…. L’accessoire peut changer le style et le rendre plus moderne. Prenons un homme en costume gris et chemise blanche. Si on rajoute une casquette un peu décalée, style années 40 et une belle paire de gants, on arrive à quelque chose d’hyper élégant et de très masculin.


Quelle est, selon vous, une référence en matière d’élégance au masculin ?

Sans hésiter, Pierre Degand. C’est le temple de l’élégance… Il y a tout !


Votre collaboration avec la créatrice de bijoux, Isabelle Lenfant, est particulièrement réussie ?

Chacun de nous a réussi à garder son identité. Dans les volumes, c’est totalement en accord avec ce qu’Isabelle fait habituellement. Et quand on voit ces bijoux, on identifie immédiatement les deux signatures.


Ces bijoux conviennent parfaitement aux messieurs…

Exactement! On a vraiment pensé à tous les hommes. Prenons la petite casquette. Elle peut aussi bien être portée par un rappeur que par un sportif ou quelqu’un de très classique. Il y a des broches, des bagues et on peut même, sur commande, monter les chapeaux en boutons de manchette.


Toujours beaucoup de projets en cours ?

Oui, bien sûr. Je viens de terminer le défilé homme d’Ann Demeulemeester pour lequel j’ai fait les casquettes.


Cette saison, les plus audacieux oseront…

• le pantalon XXL repéré chez Marni et Louis Vuitton • la chemise bowling épinglée chez Balenciaga
• les vestes amples signées Dries Van Noten
…et le bob qui fait un tabac chez Lanvin

Elvis-Pompilio

fesse

Des fessiers à croquer !

Une belle femme est tout en rondeurs… En rondeurs et harmonie. Car il ne faut pas confondre rondeurs et opulence. L’excès nuit en tout. On préfère contempler un paysage subtilement valonné de la Toscane plutôt qu’une étendue désertique et désespérément plate.

 

Déjà dans l’Antiquité, à Syracuse, on vouait un culte à Aphrodite callypige, littéralement Aphrodite aux belles fesses. Aphrodite, la déesse de l’amour. Belles et non pas grosses répétons-le. La statuaire antique représente Aphrodite callypige regardant ses jolies fesses par dessus son épaule. La peinture classique réserve aussi une très belle place à la représentation picturale de cet élément érotique indéniable que sont les fesses.

De belles fesses se caractérisent par une rondeur harmonieuse, un port haut et une fermeté certaine.

Ce triptyque met alors en valeur la cambrure des reins et le galbe des hanches et équilibre de pro l la courbure de la poitrine. Il s’agit donc de proportions tout comme un nez devrait s’harmoniser avec le reste du visage.

L’attrait pour de belles fesses est certainement à mettre en relation avec l’image véhiculée par des stars du showbiz et autres people. Nul ne peut être indifférent à la vue de la chute de reins de Jennifer Lopez, de Beyoncé ou encore de Kim Kardashian. Rappelons-nous aussi le buzz déclenché par Pippa Middleton lors du mariage de sa sœur : elle avait volé ou presque la vedette à la mariée grâce à une plastique irréprochable de son séant. Il est donc clairement établi que les fesses tout comme la poitrine suscitent l’attirance du sexe mâle. Ceci est universel ou presque, car chez les asiatiques, les canons de la beauté tendent davantage vers moins de rondeurs.

En Afrique par contre, le postérieur est un atout majeur dans l’image corporelle des femmes et les chirurgiens plasticiens savent très bien qu’il ne faut pas y toucher pour le réduire !
La chirurgie des fesses n’est pas récente. Elle est pratiquée depuis fort longtemps dans les pays d’Amérique du Sud et, comme toute chirurgie, a bénéficié d’améliorations au cours du temps. A ses débuts, cette chirurgie a été fort décriée et des images parfois effrayantes ont fait la part belle aux détracteurs de ces interventions. On constatait ainsi des infections, des ouvertures de plaies et surtout des malpositions d’implants avec des déformations importantes et inesthétiques.

La vieille Europe a probablement pro té sans le vouloir de ces catastrophes et a pu utiliser le savoir-faire des chirurgiens outre-Atlantique.

Dans notre pays, il est intéressant de constater que la demande des patientes pour une augmentation du volume des fesses est plus forte en Flandre que dans la partie francophone du pays. Notons aussi qu’aux Pays-Bas la fréquence d’augmentation des fesses est très élevée. Il n’y a, à ma connaissance, aucune explication à cet état de fait.

La demande chirurgicale en général devrait également croître du fait de la chirurgie bariatrique ou chirurgie d’amaigrissement. En effet, un amaigrissement de plusieurs dizaines de kilos entraîne invariablement une diminution du volume des fesses ainsi qu’une chute de celles-ci. Ces patientes sont cependant plus souvent préoccupées par leur ventre, leur poitrine ou leurs bras et cuisses avant de penser à leurs fesses.

On peut évoquer deux principes chirurgicaux pour traiter le manque de volume et de fermeté des fesses :
– Le lipofilling (ou injection de graisse) et la mise en place d’implants en silicone.

– Le lipofilling est sans aucun doute une intervention chirurgicale en vogue qui est utilisée aussi bien pour le visage que pour les seins et également pour le postérieur. Pour rappel, cette technique consiste à prélever de la graisse chez la patiente dans un ou plusieurs sites donneurs, sans abîmer ceux-ci et, après manipulation, la réinjecter à distance dans le même temps opératoire.

Cette technique est certainement naturelle, car elle ne fait pas appel à un quelconque corps étranger. Elle est très tendance parce qu’elle évoque le principe des cellules souches, principe plus que séduisant pour le public. Il s’agit bien entendu d’une réelle opération sous anesthésie générale associant somme toute une lipoaspiration un peu particulière à une augmentation fessière. Dès lors on pourrait avancer l’argument de l’opération à double but, à double béné ce. Ceci est exact pour autant qu’on ait un capital graisseux excédentaire autorisant le prélèvement sans causer des dégâts collatéraux ! L’avantage du lipo lling par rapport à la mise en place d’implants est que l’injection de graisse est moins douloureuse, bien que l’on soit parfois désagréablement surpris de la douleur engendrée par les bleus causés par la liposuccion.

Mais, à mon sens, le véritable problème potentiel réside dans la prise trop peu able de la graisse. En effet, lorsqu’on injecte de la graisse où que ce soit et surtout en grande quantité, les cellules graisseuses sont dévascularisées, donc virtuellement mortes, et doivent donc pour survivre être revascularisées. Il s’agit d’une course contre la montre, variable d’une personne à l’autre et plus la quantité injectée est importante, plus le risque de perte est grand. Ainsi on doit informer les patientes qu’une perte de 30 à 40 % du volume injecté est tout à fait normal ! Et qu’une perte asymétrique n’est pas impossible.

Il faut cependant continuer les investigations dans le domaine des cellules souches et des lipofillings, car il s’agit certainement d’un domaine très prometteur pour le XXIe siècle.

L’autre technique d’augmentation fessière consiste à placer des implants en silicone. Ces implants sont assez semblables à ceux utilisés pour les augmentations mammaires. Ils ont cependant une paroi lisse et le gel qui les compose est plus ferme, plus dense. Il existe trois formes différentes: uniconvexe avec la partie postérieure plate (comme les implants mammaires ronds), biconvexe ou lenticulaire et en n anatomique.

Dans la plupart des cas on utilisera la forme uniconvexe. Ces implants sont placés au niveau des muscles grands fessiers, muscles très épais et très puissants, du moins lorsqu’on pratique une activité physique régulière. Par contre, chez les personnes peu sportives, ces muscle s’atrophient, ce qui contribue à une perte de fermeté et de relief des fesses.

Logiquement, comme pour les implants mammaires, on peut imaginer la mise en place des prothèses au-dessus ou en dessous du muscle. Auparavant, celles-ci étaient placées surtout au-dessus du muscle, mais les résultats étaient parfois médiocres avec des asymétries de position, des implants qui bougeaient dans leur poche, des séromes autour des prothèses… L’intervention avait donc mauvaise réputation aussi bien auprès des patientes que des chirurgiens.

Actuellement, la bonne technique consiste à placer les implants dans le muscle grand fessier par une seule petite incision verticale de 6 à 7 cm au sommet du pli interfessier. Cette incision unique permet l’accès aux deux fesses. On va créer une poche juste à mesure dans le muscle en discisant les bres musculaires. L’intervention dure 90 minutes approximativement sous anesthésie générale en chirurgie de jour.

L’inconvénient majeur est la douleur nécessitant un repos important les premiers jours et la prise d’anti-douleurs. Les sports sont proscrits pendant 6 semaines. Il faut dormir temporairement sur le ventre et s’asseoir délicatement sur la partie inférieure des fesses. Une hygiène rigoureuse de la plaie est primordiale pour éviter une infection, de même que la prise d’antibiotiques pendant 7 jours.

On le voit, le décours post-opératoire n’est pas évident et seules les patientes motivées peuvent l’affronter.

L’adage « Il faut souffrir pour être belle » prend ici toute sa signification. Mais à ce prix, les résultats sont vraiment splendides et le taux de satisfaction des patientes est très élevé.

Un bon vin est tout en rondeur, une belle femme aussi. Mesdames, soyez des Aphrodite callypiges et affolez les êtres qui vous entourent par vos courbes grâcieuses.


Dr Thierry Fourez

CABINET PRIVÉ

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Alain De Nys

Une success-story belge à l’épreuve du temps

Gravées dans ses gênes, les montres sont une passion autant qu’un métier. Entrepreneur dans l’âme, le petit- ls du créateur de Pontiac nous conte son univers d’Alansphil à Breitling, de Bombardier à GMT, à A.D.N.A. 

| Par Ariane Dufourny |


La passion des montres de génération en génération…

Mon grand-père, Ali Kinsbergen, juif hollandais, a créé la marque de montres Pontiac en 1931. Il m’a probablement insuf é le commerce et la création.

A son décès en 1969, ma mère a dirigé la société jusqu’en 1977. En 1978, elle a lancé sa propre ligne « JK », Johanna Kinsbergen, un nom de saga ! Plus tard, elle fondera « TPR », tout problème résolu ! Elle m’a appris tout le métier.


Troisième génération, un parcours chrono…

En 1982, avec mon frère Philippe, nous avons ouvert le restaurant « Les deux frères » à Uccle. Un succès immédiat! De mon côté, je me dirige vers les assurances et mon frère le vendra plus tard à notre serveur, Patrick Roth.

Notre mère nous dit un jour « nous allons refaire une montre». Pas une Pontiac, devenue obsolète, mais une évidence « Alansphil ». Nous avons créé la société en 1986, époque des montres extra-plates, face de lune.

A l’ère de « Top Gun », nous souhaitions un « beau chrono ». Après la foire de Bâle, nous avons contacté « Breitling ». Trois mois plus tard, nous n’avions rien vendu et étions presque en faillite. Ma meilleure vendeuse, c’était ma mère ! Cinq ans plus tard, nous en vendions 17 par jour ! En 2000, la direction met en place des contrats inacceptables. Dégoûté des montres, j’importe alors « Victorinox » mais je sais déjà que travailler pour les autres ne va plus être possible.


Une devise à suivre…

Je suis la devise de ma mère qui a vécu durant trois ans et demi dans des camps de concentrations japonais en Indonésie : « Demain sera toujours meilleur ». En 2003, je décide d’aller chercher le nom « Bombardier », leader de l’aéronautique au Canada. Je les convaincs de fabriquer des montres avec les pros du Jura suisse. Je me suis occupé de la création, de la commercialisation et de la distribution.

« Bombardier » le retour ! Prochainement, un nouveau logo à découvrir sur Instagram et Facebook.


GMT, une montre à l’épreuve de la crise…

En 2010, j’ai décidé de donner un petit frère à « Bombardier » huit fois moins cher. J’ai cherché un nom : « GMT Chronographs ». Il fait référence au sigle Bombardier, à l’heure solaire moyenne au méridien de Greenwich et à GMT+2. C’est également le nom général des montres à deux fuseaux horaires. « GMT », une montre qui a de la gueule à un prix raisonnable (de 250 à 850 euros) !


Une communication clic clac …

Notre génération veut « toucher » à l’inverse de nos enfants qui n’iront plus chez un horloger mais iront acheter leurs montres sur Internet. Dans un monde en perpétuelle évolution, je m’adapte. Je viens de réaliser un crowdfunding sur « Kickstarter » qui cartonne.

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LES MODÈLES GMT CHRONOGRAPHS

Classic, des chronographes dédiés aux hommes citadins, actifs et élégants : City, City Chrono, Urban, Urban Chrono.

Dynamic, une collection sportive avec des tailles généreuses (cadran jusqu’à 48 mm) pour les hommes ayant un sens de l’aventure : Skydiver, Silversky, Gilder XL, Nemo, Gilder, Bullet, Pilot, Timer.

Vintage 59 (année de naissance de son designer), caractérisé par son verre plat avec une loupe, des boutons poussoirs ronds et tachymètre.

LES NOUVEAUX MODÈLES

GMT Vintage 63 qui se distingue de la 59 par son verre bombé à l’ancienne en plexi : Frank, Jo, Jack, Vito, Al, Bob.

GMT Commander et la GMT Para-commando réservé aux détenteurs des brevets Commando et Parachutiste belges (sortie mai 2018).

“ JE CRÉE DES MONTRES, JE TRAVAILLE DANS LA DISTANCE.

 

D’ADN à A.D.N.A. …It’s time for you

J’ai conçu 1.500 montres avec un bracelet en silicone et logotisé « GMT Chronographs » pour une soirée organisée par mon ls. En prévente, elle permettait d’accéder à la soirée. 750 personnes à la soirée et 1.500 montres vendues : un constat, les gens voulaient cette montre !

Par la force des choses, j’ai lancé la montre « ADN Watch » doté d’un bracelet en silicone interchangeable.

Entre temps, j’ai rencontré Aline de Vestel qui souhaitait créer une collection pour enfants. J’ai dessiné les modèles et nous avons lancé « A.D.N.A » (adn en français et dna en anglais) qui se prononce adna. Pour petits et grands, elle existe en trois modèles (Time for you 42, Chrono 51 et XXL 57) qui se clipsent dans le bracelet décliné dans une large gamme de couleurs. Le côté interchangeable permet de diversifier les couleurs au gré de vos envies.


« A.D.B. Watch repair service »

Avec Internet, on perd le contact. Ma mère disait que le service après-vente est plus important que la vente elle-même. Du changement de pile à l’entretien complet, en passant par un nouveau bracelet, nous nous occupons de tout quelle que soit la marque (je viens de recevoir mon premier coucou à réparer). Vous ne connaîtrez jamais, la désagréable surprise d’une lourde facture !


Une quatrième génération à suivre…

Ils ont un projet de montre pour cette année ! Nicolas très créatif est sorti de « Saint- Luc », Robin qui a été à l’« Ephec » comprend tout en trois secondes. Ils sont très différents mais complémentaires. Avoir deux enfants qui s’entendent et réalisent quelque chose ensemble, c’est le rêve de tout parent. C’est celui qu’avait réalisé ma mère !


La montre idéale…

« GMT », « Bombardier », « A.D.N.A. ». J’ai trois marques où je peux contenter 95 % des gens, sauf ceux qui ne veulent pas de montre !


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Johanne Riss

Bruxelloise de cœur, la créatrice française est reconnue pour ses décolletés glamour. Installée dans le quartier du Grand Sablon, elle nous ouvre les portes de sa maison décorée à l’image de sa griffe. Sobre, épurée, intemporelle et ultra-féminine.

| Propos recueillis par Ariane Dufourny |


Votre style en quelques mots…

Pur, sensuel, féminin !


Créatrice, une vocation…

J’ai commencé dans la mode à seize ans et je me suis prise au jeu. Apprentie-vendeuse, étalagiste, import-export ! A mes trente ans, j’ai eu envie de créer ma collection, Johanne Riss.

Au départ en 1988, j’étais installée rue Léon Lepage, une petite boutique avec deux machines en sous-sol. Je proposais une collection de loisirs avec des mousselines de soie que je vends toujours, portées avec une robe du soir. Très vite, on m’a demandé une robe de mariée et j’ai mis au point un concept qui a déclenché ma renommée.

Après un an et demi, je me suis installée dans un énorme loft place du Nouveau Marché aux Grains. Il y a deux ans, j’ai déménagé dans cette jolie maison de maître, rue Ernest Allard au Sablon. Je me suis faite aider par Lionel Jadot pour cette décoration que j’adore.


La première robe que vous avez créée…

En 1990, on m’a demandé une robe de mariée avec le « dos nus » de Mireille Darc et le chapeau de Manon des Sources.


Vos matières de prédilection, vos décolletés…

Des tissus lycra qui suivent le corps, le mouvement. J’adore la danse dont je me suis beaucoup inspirée ainsi que de l’épurement des Japonais.

Dans ma collection, il y a toujours des dos nus car je suis reconnue pour ce décolleté.

Je propose du prêt-à-porter, de la demi-mesure et du sur-mesure. La cliente choisit la forme, la longueur, le décolleté parmi une quinzaine dont le ras-du-cou, l’indien, l’hollywoodien, l’américain, le bateau…

Les créateurs qui ont in uencé votre vision…

Chanel, Comme des Garçons de Rei Kawakubo et Alaïa.


Vos best-sellers…

Le dos nu « goutte d’eau », le grand « V », dans plusieurs déclinaisons avec de la dentelle, du tulle, des broderies.

La production de vos créations…

Tout est fabriqué en Belgique dans notre atelier. Les robes « ras-du-cou » et en « V devant » sont en stock dans toutes les tailles de façon à ce que la cliente puisse essayer un modèle. On lui montre les tissus, les nombreuses couleurs, les décolletés et on réalise dans les dix jours, le modèle choisi dans sa taille.

Pour les robes de mariées et spéciales, il faut prévoir six mois comptant les différents essayages.

Nous proposons les collections « soir », « jour » composée de robes courtes, de pantalons, de vestes et de la maille, « loisirs », « maillots de bain » et des djellabas imprimées en soie qu’on porte en soirée à Ibiza et Saint-Tropez.


Vous habillez les artistes…

Isabelle Hupert, Virginie E ra, Viktor Lazlo…On a fait le buzz aux «Magritte du Cinéma » en habillant Salomé Richard qui a remporté le « Meilleur espoir féminin ». Elle portait un short rouge et un top en dentelle transparent qui laissait apparaître sa poitrine. On a habillé Blanche pour l’ « Eurovision », une robe portée sur le tapis rouge et l’autre sur scène.


Votre vision de la femme…

Emancipée, féminine, active


Le dressing idéal de la femme active…

Ma collection ! Les femmes qui voyagent, qui travaillent, adorent mes tenues car elles ne se froissent pas, peuvent se laver à 30 degrés en machine et ne doivent pas se repasser. Féminine à vivre, avec les mêmes pièces, on peut être « sport » avec des baskets ou « habillé » avec une mousseline de soie au-dessus, des talons et des bijoux.

“ LES HOMMES AIMENT ÉGALEMENT MES ROBES CAR ELLES SONT SENSUELLES À L’ŒIL MAIS ÉGALEMENT AU TOUCHER.

JOHANNE RISS

Rue Ernest Allard, 25 – 1000 Bruxelles T : 02/513 24 75

johanneriss@johanneriss.com
www.johanneriss.com