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Camille Laus

« J’étais peut-être plus faite pour un sport collectif »

Mots : Jason Vanherrewegge
Photos : Vitam

Qualifiée tout récemment pour les Mondiaux de Tokyo avec les Belgian Cheetahs, la Tournaisienne Camille Laus, 32 ans, s’est envolée il y a quelques mois pour Atlanta afin de se lancer un ultime défi : conquérir le demi-fond comme elle l’a fait notamment sur 400 mètres. Découverte de cette sprinteuse, faite Chevalière du Mérite wallon en 2023, à l’origine de la renaissance du relais féminin.

Comment vous est venue cette passion de l’athlétisme ? J’adorais déjà courir dans la cour de récré. Avec mon frère, on jouait aussi tout le temps au football dans le jardin. J’ai toujours eu le sport en moi. À l’époque, ça me procurait déjà une sensation spéciale. Je gagnais aussi les cross interscolaires, mais c’est seulement à 14 ans que j’ai commencé l’athlétisme.

Votre participation au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne a marqué un premier tournant dans votre carrière. Quels souvenirs en gardez-vous ? J’étais émerveillée. Je m’étais qualifiée à ce moment-là sur le 100 et le relais 4×100 mètres. Ce que j’avais vraiment apprécié, c’était d’être avec toute la délégation belge et de faire partie d’un groupe. J’en garde un très bon souvenir. Il y avait déjà cette envie de performer au mieux pour représenter le pays de la plus belle façon.

Est-ce l’une des raisons qui vous a convaincu de devenir marraine des Urban Youth Games, où la jeunesse apprend les valeurs de l’inclusion et du fair-play lors d’une journée spor-tive ? J’ai vu naître ce projet parce que j’ai travaillé pendant plusieurs années pour une organisation qui s’appelle European Sports Academy. C’est elle qui a fait naître les Urban Youth Games avec Jacques Borlée. En premier lieu, j’aidais à le développer. J’ai ensuite démissionné dès lors que j’ai eu un contrat d’athlète professionnel. Malgré tout, ça reste chouette pour moi d’être impliquée dans ce beau projet. 

Cette initiative prouve, si besoin en est, que l’athlétisme véhicule de très belles valeurs. On se rassemble avant tout autour d’une passion commune et ça fait déjà tomber beaucoup de barrières. Ça permet de se relever face aux échecs, d’avoir une certaine détermination et une résilience. Ce sont des valeurs que le sport peut nous apprendre et qui sont essentielles aussi bien dans la vie que dans la société.

En 2011, à 18 ans, vous avez intégré l’équipe de Jacques Borlée. Au-delà du travail personnel et de la rigueur de l’hygiène de vie, quels sont les conseils qui vous ont permis de devenir l’athlète que vous êtes aujourd’hui ? À 18 ans, je n’avais pas une grande confiance en moi. Jacques Borlée m’a appris à être positive. Il m’a permis aussi de rêver grand, et de ne pas avoir de limite. J’avais bien sûr ce rêve d’aller aux Jeux Olympiques mais, quand on est accompagné d’un coach et de coéquipiers qui l’ont déjà fait et qui croient en vous, ça donne une dimension supplémentaire.

Vous avez forcé vous-même votre destin en 2018 en donnant naissance aux Belgian Cheetahs, le relais 4 x 400m féminin, avec Hanne Claes. L’athlétisme est un sport individuel, mais ce qui m’a permis d’aller aussi loin, ce sont le collectif et mon amour pour, notamment, les relais. Au final, j’étais peut-être plus faite pour un sport collectif. J’adore accomplir des choses seule mais cela me procure plus d’émotions et de fierté de les faire avec un groupe.

Vous réalisez votre rêve de participer aux JO trois ans plus tard à Tokyo. Comment peut-on décrire les émotions ressenties sur place ? Les premiers Jeux, c’est quelque chose de spécial. C’est l’accomplissement de tout un travail et l’aboutissement d’un rêve. Quand on arrive dans ce village, il y a de la fierté. On se rend compte qu’on fait partie d’un tout petit pourcentage de la population mondiale. Et il y a aussi beaucoup d’émotions parce qu’on découvre la vie olympique. Tokyo, c’était spécial, car c’était pendant la covid et donc il y avait beaucoup moins d’animations qu’à Paris où j’ai pu partager un bref moment avec ma famille. Mais j’en garde un souvenir précieux. 

Vous profitez désormais d’une ultime expérience de vie à Atlanta. Quand j’ai parlé des États-Unis à mes parents, ils n’étaient pas très emballés au début (rires). Mais ils ne m’en ont pas dissuadée. La chance que j’ai, c’est que mon compagnon Kevin (Borlée, NDA) m’a tout de suite soutenu dans cette démarche car il a déjà vécu l’expérience américaine à l’université. Il en garde un excellent souvenir d’un point de vue aussi bien sportif que personnel.

Après avoir fait des études en gestion d’entreprise, qu’envisagez-vous pour votre après-carrière ? Ce qui m’animerait le plus, peut-être, c’est de devenir agente sportive. D’un côté, ça permettrait d’aider les athlètes à être financièrement plus à l’aise. Et de l’autre, je pourrai développer leur carnet d’adresses, leurs compétences… Avoir des partenaires, ce n’est pas simplement avoir un apport financier. C’est construire une histoire ensemble et pouvoir échanger entre les deux mondes. Maintenant, ça peut encore changer. Tout dépendra des opportunités qui s’offriront à moi.

Camille-Laus

Instagram : camillelaus

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