Bruxelles à l’heure libanaise
MOTS : Servane Calmant
PHOTO : DR
Falafels et Daoud Bacha lovers, le Liban est à votre porte ! « Oliban » vient en effet d’ouvrir une troisième adresse bruxelloise. Et une quatrième est prévue cette année. Un restaurant, trois traiteurs-snacks, Mike Nassar, leur fondateur, est un entrepreneur heureux. Rencontre à l’enseigne du quartier de la Bascule, à Uccle, autour d’une table homemade généreuse, variée et colorée.
Tout le monde se lève pour les falafels, mais connaissez-vous d’autres plats libanais ? Le Daoud Bacha, le Warakinab Bi Zait ou encore le rkakat? Le premier est à base de boulettes de viande ; le second désigne des feuilles de vigne farcies au riz et aux légumes ; le troisième indique une pâte feuilletée farcie au fromage et aux herbes. Et ce sultan Ibrahim ? Un plat à base de rouget cuisiné aux sept épices. Au fait, le houmous, vous l’aimez nature, pimenté, avec ou sans morceaux de mouton ? Et les grillades mashawi mshakal (assortiment de brochettes), vous en raffolez ? La cuisine libanaise est en vogue, sa variété n’étant pas étrangère à cet engouement. Ni sa générosité. On en parle avec Mike Nassar, le fondateur de la chaîne « Oliban », un entrepreneur comblé et bien dans ses baskets.
Depuis l’ouverture de sa première boulangerie-pâtisserie en 2005 à Bruxelles, l’homme, né à Beyrouth, en a fait du chemin. Il faut dire qu’il est allé à bonne école, celle de son père, traiteur, boulanger et boucher au pays du cèdre. Son premier « Oliban », Mike l’ouvre avec l’aide de son frère Mansour, dans le quartier de la Bascule à Uccle. Le succès ne se fait pas attendre, l’ouverture de deux traiteurs au Fort Jaco et tout récemment place Dumon, pour preuves. Et l’aventure n’est pas finie ! « Nous allons en effet ouvrir une 4e enseigne sur l’avenue Louise à Ixelles et, dans un avenir proche, nous espérons également nous implanter au Luxembourg et à Amsterdam…», nous confie Mike Nassar.
La recette de son succès ? « Le produit ! Que nous allons chercher directement au marché matinal à Bruxelles. Chez «Oliban », nous ne travaillons que le frais, rien n’est congelé ! »
Il y a ensuite la générosité de mezzés qui respirent la convivialité. Une grande tablée de partage qui a séduit la communauté libanaise de Bruxelles évidemment, et les Bruxellois qui adorent la cuisine libanaise d’hier et d’aujourd’hui. « Les falafels, le taboulé, le houmous, les grillades ont toujours la cote, mais nous allons progressivement ajouter à la carte des plats traditionnels revisités par le chef. » Une générosité – pour y revenir – qui s’exprime encore dans les desserts ! Please, gardez une place pour le fameux mouhalabieh, un flanc au lait ultra doux et léger parfumé à la fleur d’oranger et l’eau de rose, parsemé d’éclats croquants de pistaches – une véritable tuerie ! On s’en souviendra longtemps, à l’instar de l’accueil chaleureux d’un Oliban qui tient toutes ses promesses.
« Oliban » en quatre adresses
- La Bascule à Uccle : un resto savoureux et ses soirées animées les vendredis et samedis. Plats à emporter également.
- Fort Jaco à Uccle et place Dumon à Woluwe: deux traiteurs-snacks pour une pause déjeuner rapide ou pour emporter.
- Tout prochainement, Avenue Louise à Ixelles : traiteur et snack self service.
Oliban organise également un menu selon vos goûts, pour tous vos événements (mariage, communion… ).
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