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Erased Studio

Créateur de tous les possibles

Mots : Barbara Wesoly
Photos : DR

Mixte, multiple, hybride, la créativité selon Erased Studio ressemble à une perpétuelle redéfinition, où s’entremêlent au gré des projets, scénographie, architecture, design d’intérieur et direction artistique. Rencontre avec ses fondateurs, Elliott Housiaux et Paul-Emile De Smedt, qui ont fait de l’expérimentation une œuvre esthétique à part entière. 

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Erased, effacé en anglais. Un terme qui semble taillé pour votre studio créatif, dont les réalisations gomment les définitions classiques. L’avez-vous choisi justement pour raconter cette approche polymorphe qui peut vous amener à concevoir un jour l’aménagement du café-restaurant bruxellois BATCH et le lendemain à réaliser une structure scénique pour le Voodoo Village ?  Elliott : C’est en fait notre premier évènement, le Erased Festival, qui nous l’a inspiré. Créé en 2019, et installé en pleine forêt, il mêlait durant douze heures de live, l’art, l’architecture et la musique électronique. Après le succès de celui-ci et au fil de ses trois éditions, les demandes pour d’autres créations ont afflué, nous amenant à donner un vrai cadre à notre projet. D’abord en parallèle à nos activités professionnelles, puis supplantant petit à petit celles-ci jusqu’à travailler pleinement pour le studio depuis 2023. Le nom du festival répondait au stage design sur le thème de l’art abstrait. Un courant qui présente une rupture avec la conception traditionnelle de l’art et dont le principe correspond en effet à la dynamique de notre studio et ses réalisations éclectiques. 

Paul-Emile : Cette variété amène de nombreuses personnes à ne pas comprendre en quoi consiste exactement notre activité. Mais ce flou est très enrichissant, car il nous amène à être contactés pour des réalisations inédites et complexes. 

Au lancement de l’Erased Festival, vos parcours respectifs d’architectes vous avaient conduits à travailler pour de prestigieux cabinets, comme ceux de Bernard Dubois, Charles Kaisin ou Nicolas Schuybroek. Vous rêviez en parallèle d’un projet « out of the box » ?  Paul-Emile : Aimant tous deux le monde de la musique, c’était une évidence, mais qui venait aussi d’un souhait plus global. Déjà à l’époque de notre rencontre sur les bancs de l’UCLouvain Bruxelles, nous partagions la même volonté de créer des concepts qui dépasseraient le cadre de l’architecture classique, pour y mêler la scénographie et une dimension artistique. Pouvoir gérer chaque aspect d’un évènement ou du design d’un lieu, lui donne une cohérence globale bien plus forte et profonde. Et nous permet par une symbiose de ces éléments d’arriver à un résultat épuré et minimal qui soit en parallèle visuellement puissant. BATCH est un excellent exemple de notre process. De la création de meubles à l’identité graphique en passant par l’architecture intérieure, chaque élément créait une pertinence d’ensemble entre esthétique et concept. 

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Elliott : Mais, malgré l’alliance de ces multiples dimensions, nous restons avant tout des architectes et je pense que c’est ce qui fait toute la particularité de nos projets. Nous allons d’abord analyser le contexte de l’endroit d’origine et y intégrer ses particularités. Penser un plan avec des éléments structurels, comme des colonnes ou des cloisons, afin de subdiviser le lieu de manière architecturale. C’est cette approche et cette rigueur qui nous définissent. 

Qu’il s’agisse de dessiner une tiny house comme CLBK Cabin ou du dîner de lancement de l’album de Lous and the Yakuza, s’agit-il toujours et avant tout de raconter une histoire ? Elliott : Nous n’allons jamais poser un geste artistique gratuit, mais toujours l’ancrer en effet dans un contexte et une réflexion. En parallèle, l’expérimentation reste une pleine part de l’identité du studio. 

Paul-Emile : C’est cette exploration qui nous amène à des projets comme cette installation spatiale que nous avons conçue pour un mariage. Des voiles verticaux suspendus sous le plafond d’un gigantesque hangar transformaient l’atmosphère du lieu au passage du jour à la nuit. Il y avait derrière l’optique esthétique un système mécanique et constructif en amont. C’était l’aboutissement d’une réali-
sation monumentale et simple à la fois. 

Où pourra-t-on découvrir vos prochaines créations ?  Paul-Emile : Chez Ökēn notamment, dont nous avons réalisé récemment le design, transformant le parking en sous-sol du club TheMérode en bar à cocktails. Nous l’avons imaginé comme un speakeasy tout en restructurant l’espace avec différentes vues et perspectives afin de créer de multiples expériences et permettre de goûter à un verre intime au bar comme à un moment festif sur le dancefloor. Nous revenons aussi tout juste du festival Waking Life au Portugal, dont nous avons réalisé pour la seconde fois le stage design et travaillons aux scénographies de tournées d’artistes belges et internationaux. Nous n’aurions jamais imaginé l’ampleur que prendrait Erased Studio. Et nous avons encore tant à rêver et à explorer. 

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www.erased-studio.com

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